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L’urologie est une discipline étonnamment fascinante. Elle vient en aide aux patients aux prises avec des problèmes de santé touchant les parties les plus intimes de leur anatomie. LUXE s’est adressé au docteur Andrew Steinberg pour en apprendre davantage sur les divers troubles d’ordre urologique qui affectent les hommes et les femmes. Dr Steinberg a reçu de nombreux prix et est l’auteur de plusieurs publications dans son domaine. Il a été membre associé à temps partiel du département d’urologie de l’Université McGill et il est le fondateur de Steinberg Urologie, une clinique privée éminente à Montréal.

UNE APPROCHE HOLISTIQUE

Steinberg Urologie offre une approche multifacette centrée sur le patient, regroupant plusieurs expertises sous un même toit, notamment la santé sexuelle féminine et masculine, les calculs rénaux et l’oncologie urologique. Cette clinique à la fine pointe fait appel à des médecins de premier ordre ainsi qu’aux thérapies, aux outils de diagnostic et aux traitements les plus poussés pour les patients atteints d’un trouble urologique ou lié à la santé sexuelle. De plus, une équipe de soins infirmiers est en place pour fournir des services paramédicaux, assurant ainsi une expérience complète en matière de soins cliniques en urologie.

ENTRETIEN AVEC LE DR ANDREW STEINBERG

Quels genres de troubles de santé requièrent une visite chez un urologue?

Une consultation peut être bénéfique pour toute personne qui éprouve des problèmes au niveau du système urinaire, des douleurs pelviennes, de l’incontinence ou encore des dysfonctions sexuelles.

Qu’est-ce que la prostate, et quand est-il recommandé de prendre rendez-vous pour un examen?

La prostate est un organe qui joue un rôle dans la fertilité et la sexualité masculines et qui contribue à l’éjaculation. C’est aussi l’un des organes les plus touchés par le cancer chez les hommes. Le dépistage est important, car le cancer de la prostate est silencieux. Il n’y a pas de consensus quant à la fréquence idéale, mais on recommande généralement un dépistage annuel dès l’âge de 50 ans, ou 40 ans en cas d’antécédents familiaux. Les hommes qui ressentent le besoin d’uriner à une fréquence inhabituelle, qui se réveillent pour uriner, qui éprouvent une sensation de brûlure ou qui voient du sang dans leur urine devraient consulter un urologue.

La dysfonction érectile est souvent abordée dans les discussions concernant la santé sexuelle chez les hommes. Quels sont les traitements les plus récents?

Il existe deux traitements expérimentaux destinés à traiter la dysfonction érectile et qui peuvent améliorer l’état des tissus et restaurer le flux sanguin vers le pénis. Nous offrons ces traitements à la clinique depuis maintenant trois ou quatre ans. Le premier est la thérapie par ondes de choc, qui consiste à émettre des ondes acoustiques de faible intensité qui s’apparentent à des vibrations. Le deuxième est l’injection pénienne de plasma riche en plaquettes (PRP), où des plaquettes sont extraites à partir d’un échantillon sanguin, puis injectées dans le pénis. La combinaison des deux traitements peut accroître les résultats. Il s’agit de procédures très sécuritaires.

Quels sont les autres troubles d’ordre urologique les plus fréquents chez vos patients masculins?

En plus de la dysfonction érectile, nous voyons souvent des cas d’éjaculation précoce ou de faible taux de testostérone. Les troubles urinaires que nous traitons le plus souvent sont ceux où les patients éprouvent de la difficulté à uriner ou ont une vessie hyperactive, qui peut se manifester par le besoin d’aller uriner toutes les 30 minutes. Nous avons aussi beaucoup de cas de cancer de la prostate, du rein, du testicule ou de la vessie.

Steinberg Urologie offre des services spécifiques à la santé des femmes. Quels troubles sont les plus fréquents chez vos patientes?

L’incontinence urinaire, les infections de la vessie et la vessie hyperactive sont les troubles que nous voyons le plus souvent chez les femmes. Nous sommes en mesure de les traiter à l’aide de physiothérapie pelvienne et d’autres procédures non chirurgicales, comme la thérapie vaginale au laser diVa et le traitement Emsella. Le traitement diVa stimule les tissus vaginaux et permet de cibler des zones précises ou plus larges, tandis que le traitement Emsella fait appel aux ondes électromagnétiques pour renforcer le plancher pelvien.

Quel traitement offert à votre clinique pourrait sembler surprenant?

Nous faisons parfois des injections de Botox pour traiter l’incontinence urinaire. De la même manière que le Botox permet de paralyser les muscles faciaux dans le cadre de procédures esthétiques, il permet de détendre les muscles de la vessie qui se contractent trop.

 

 

 

Texte : Jennifer Laoun-Rubenstein

En seulement cinq ans, Solange Gomes a su faire de sa nouvelle carrière un empire naissant. Après avoir terminé ses études en esthétique médicale à l’École d’esthétique médicale et à l’Académie Idéale, elle est parvenue à transformer sa clinique à domicile Sol Medical Spa en un établissement populaire au Centre du Design dans le quartier huppé Griffintown de Montréal.

 

Forte de dix années dans le domaine de la gestion de la mode, la Brésilienne d’origine comprend bien les difficultés que rencontrent les femmes pour maintenir une bonne estime d’elles-mêmes et une bonne image de soi. Sa mission est claire et fondée sur un profond désir d’aider les autres à se sentir bien dans leur peau : elle veut offrir des traitements esthétiques abordables à quiconque cherche à améliorer sa santé corporelle, mentale et spirituelle.

LA BEAUTÉ DES SOINS PERSONNELS

 Solange Gomes a immigré à Montréal par amour à l’âge de 17 ans, un moment qu’elle décrit comme un conte de fées. Elle aborde chaque aspect de sa vie avec la même passion, s’entourant d’une équipe tout aussi passionnée dans un environnement lumineux et aéré qui inspire le confort.

 

Toute son enfance, elle a baigné dans une culture qui valorisait les soins du corps. Il est commun pour les adolescentes du Brésil d’inclure certains traitements corporels dans leur routine hebdomadaire. D’après Solange, ce genre de pratique instaure un sens des responsabilités pour son propre bien-être qui se poursuit jusqu’à l’âge adulte. Elle souhaite transmettre ce même amour de soi à sa clientèle nord-américaine.

 

Des clientes aux profils variés lui sont loyales depuis ses débuts et n’hésitent pas à dire que leur vie a été transformée. « Mes clientes reviennent vers moi, car mes méthodes fonctionnent. »

 

Que ce soit pour un amincissement, la réduction de l’apparence de la cellulite, un raffermissement ou un simple entretien corporel, Solange et son équipe offrent des traitements pour aider toutes les femmes à se sentir belles et heureuses.

LA MÉTHODE SOL : UNE APPROCHE UNIQUE DU DRAINAGE LYMPHATIQUE

La gamme de traitements offerts par Sol Medical Spa comprend notamment le dermaplaning, le microneedling et la luminothérapie. Le traitement le plus populaire est le drainage lymphatique brésilien : une procédure qui sculpte et raffermit le corps, fait fondre les graisses et draine les déchets et les toxines. Celle-ci allie des méthodes sud-américaines et nord-américaines pour des résultats visibles en une seule séance.

 

La clinique a recours à une impressionnante combinaison d’outils et de techniques non invasives, dont la lipocavitation pour détruire les graisses ou encore les ultrasons et la radiofréquence pour aider à accroître l’élasticité. Le massage manuel et au moyen de rouleaux en bois maximise les bienfaits des traitements. En plus d’améliorer l’apparence extérieure, la méthode Sol favorise la circulation et réduit la rétention d’eau. Selon Solange Gomes, avec une visite hebdomadaire, une routine d’exercice régulier et une bonne alimentation, « il n’y a aucune raison de ne pas pouvoir perdre des centimètres ».

 INNOVER POUR LE FUTUR

 Solange Gomes a des projets ambitieux pour son entreprise. Au printemps 2022, deux nouvelles cliniques ouvriront leurs portes à Ottawa et à Toronto, après quoi un deuxième étage dédié aux hommes verra le jour à la clinique de Montréal. À long terme, la propriétaire aimerait ouvrir des centres de bien-être à services complets dans toutes les villes du Canada et offrir des procédures comme le Botox®, l’acide hyaluronique (fillers) et la lumière pulsée (IPL), donner des formations personnalisées pour les entrepreneurs souhaitant démarrer leur propre entreprise d’esthétique médicale, développer une application mobile interactive et mettre en place un projet de cryptomonnaie à vocation caritative.

 

« Je veux apporter des changements dans l’industrie en formant les personnes pour qu’elles atteignent leur plein potentiel. Je leur offrirai les outils dont elles ont besoin et j’encouragerai chez mes employés l’espoir, les rêves, les ambitions et les occasions favorables afin d’aider nos clients à se sentir bien dans leur peau. »

 

 

Texte : Jennifer Laoun-Rubenstein

Photo : © Binaux Lenoir

Après 34 ans dans le domaine de la dentisterie, le Dr Émile Finan est toujours aussi passionné par son travail. Ce qui a commencé comme une suggestion de son père, également dentiste, est devenu une passion qu’il a lui-même transmise à sa fille, qui a récemment commencé sa formation spécialisée en parodontologie à l’Université de Toronto.

 

Le Dr Finan a d’abord étudié à l’Université Saint-Joseph de Beyrouth, au Liban, son pays natal, puis a choisi de se spécialiser en prosthodontie à l’Université de Boston. En 1993, il a déménagé à Montréal, où il a enseigné par intermittence à l’Université de Montréal entre 1994 et 2015. Il a ouvert sa clinique privée en 1999 dans le quartier Côte-des-Neiges, où il exerce encore aujourd’hui. Il a su se tailler une place parmi les prosthodontistes les plus compétents et respectés de Montréal.

 

Le Dr Finan se spécialise dans la réhabilitation buccale au moyen de prothèses. Il approche son travail comme le ferait un architecte, évaluant attentivement la bouche de ses patients pour reconstruire et restaurer les éléments endommagés par un accident, une maladie ou des procédures ratées. Certains patients font aussi appel à son expertise pour des raisons purement esthétiques.

 

Au fil des décennies, le prosthodontiste a pu observer l’évolution de la technologie dans le domaine dentaire. Grâce au développement de nouveaux matériaux, il est aujourd’hui plus facile que jamais d’arriver à de beaux résultats. La radiologie numérique, les dossiers informatisés et la modélisation 3D rendent le suivi de l’historique des patients plus fiable, plus prévisible et plus efficace, tout en réduisant les déchets. Pour le Dr Finan, qui se soucie de l’environnement, ces changements sont les bienvenus.

 

Le Dr Finan est un homme de cœur. Lorsqu’on lui demande ce qu’il aime le plus dans son travail, il répond sans hésitation : « Aider les gens. » En effet, la prosthodontie aide à améliorer la qualité de vie, car une bouche en bon état favorise la bonne digestion et la santé en général, en plus d’avoir un effet positif sur l’ego et l’attitude psychologique des gens. Le Dr Finan note la progression dans l’état d’esprit de ses patients, de la première consultation à la fin des traitements : les gens qui sont aux prises avec des problèmes bucco-dentaires présentent souvent une faible estime de soi et prennent moins bien soin d’eux-mêmes. Dès les premiers ajustements effectués au niveau du sourire, les patients commencent déjà à se voir d’une nouvelle façon. Lors de la deuxième visite, ils semblent plus confiants, et certains expriment même leur gratitude en le serrant dans leurs bras.

 

Le Dr Finan est un homme de cœur. Lorsqu’on lui demande ce qu’il aime le plus dans son travail, il répond sans hésitation : « Aider les gens. »

 

Le Dr Finan attribue son succès à l’empathie et à l’écoute qu’il témoigne à ses patients, demandant toujours ce qu’il peut faire pour eux. « Les patients sont parfois nerveux », dit-il, « et il faut les comprendre. Il est important de ne rien précipiter et de prendre le temps de leur dire que tout va bien aller. » Il veille à analyser soigneusement chaque cas qu’il traite, ce qui lui permet de constamment s’améliorer, de patient en patient. Cette croissance continue est alimentée par sa curiosité, son amour de la lecture et son inaltérable soif de savoir.

 

Lorsqu’on le questionne sur son avenir, il avoue vouloir prendre davantage de temps pour lui pour s’adonner à ses autres intérêts, comme le ski et le vélo. Il précise qu’il n’a pas l’intention de mettre fin au travail d’une vie : « C’est comme demander à un peintre s’il prendra sa retraite. Ma carrière, c’est aussi mon passe-temps, ma passion. C’est plus qu’un simple travail. »

 

 

Texte : Jennifer Laoun-Rubenstein

Photo : © Angeliki Argyrakos

En créant un sac à main d’une valeur de 7 M$ US – le plus cher au monde! –, la marque italienne Boarini Milanesi a lancé un appel à l’urgence de protéger nos océans contre la menace toujours croissante des déchets plastiques. C’est une cause qui tient à cœur au cofondateur Matteo Rodolfo Milanesi, qui considère que les plus beaux moments de son enfance sont les étés passés en mer avec son père, aujourd’hui décédé, à naviguer entre la Grèce et la Turquie.

 

Avec la cofondatrice de la marque et designer Carolina Boarini, Boarini Milanesi a songé à un moyen unique de sensibiliser les gens à l’importance de protéger l’environnement marin. Trois sacs, les seuls en leur genre, honorent la mémoire d’un père qui plongeait dans la mer pour récupérer des déchets en plastique, et ils incarnent également la vision de Boarini Milanesi, qui souhaite réduire son impact environnemental en adoptant des pratiques durables.

 

D’une teinte aquatique au fini semi-lustré, le sac Parva Mea en peau de crocodile est orné de pierres précieuses qui évoquent les différents aspects de l’eau. Dix papillons en or blanc sont incrustés de saphirs bleus, qui rappellent les profondeurs de l’océan, de tourmalines Paraiba, qui symbolisent les eaux intactes des Caraïbes, et de diamants, dont la clarté fait penser à des gouttes de pluie. Chacun des sacs à main possède un certificat d’authenticité et un numéro de série. Il est actuellement possible de réserver un sac. Sur les recettes, 950 000 $ US seront versés pour financer le nettoyage des mers et les efforts de sensibilisation.

 

 

 

Texte : Jennifer laoun-Rubenstein

Photos : © Francesco Rucci

L’horloger franco-suisse Orkos a mis au point une solution novatrice pour contrer le vol, la perte et l’utilisation non autorisée des montres de luxe. Watchlock® est le premier fermoir pour montres breveté doté d’un système de microverrouillage facile à utiliser qui garde les montres de valeur en sécurité, pour protéger un héritage qui pourra être transmis de génération en génération.

Une mission personnelle

Sébastien Buonomo, fondateur et directeur général d’Orkos, a mis au point le concept pour répondre à son désir de protéger son lien avec un être cher, symbolisé par sa montre d’une valeur sentimentale inestimable. Sa vision a capté l’attention du prestigieux ingénieur et horloger Bruno Herbert, qui a rejoint les rangs de l’entreprise à titre de directeur technique. Ensemble, Buonomo et Herbert travaillent à répondre aux besoins d’une clientèle désireuse de pouvoir porter leurs montres sans tracas à travers toutes les aventures de la vie.

 

 Une technologie et un design remarquables

Le système Watchlock® est entièrement fabriqué à Genève, en Suisse, à partir d’acier inoxydable 316L. Il est composé d’un fermoir à boucle déployante et d’un porte-clé Smart and Safe permettant de facilement verrouiller et déverrouiller le mécanisme. Chaque fermoir est assemblé avec soin et précision et soumis à un processus de vérification rigoureux en laboratoires horlogers, le tout supervisé par les artisans de Boucledor SA, chef de file dans la fabrication de fermoirs horlogers de prestige.

 

Les fermoirs Watchlock® sont conçus pour s’intégrer parfaitement à la plupart des bracelets de montre. Ils sont offerts en quatre finis et viennent dans un boîtier comprenant tout le nécessaire pour l’installation du système, soit par le propriétaire de la montre, soit par l’horloger de son choix.

Le premier fermoir de bracelet au monde équipé d’un système de microverrouillage intégré

 

Offerts chez certains distributeurs Watchlock®

 

Rédactrice : Jennifer Laoun-Rubenstein

Rien n’est plus plaisant qu’un cadeau soigneusement choisi. SOCIÉTÉ BOX sélectionne judicieusement des articles pour tous les âges et toutes les occasions, joliment disposés dans la parfaite boîte. Ce service de cadeaux personnalisés en ligne offre des options de création de boîtes et d’envois internationaux pour des possibilités infinies qui dépasseront toutes les attentes.

UN CADEAU TANGIBLE QUI PLAIRA À COUP SÛR

Les noms amusants capturent l’essence des 36 boîtes présentées dans la boutique en ligne de l’entreprise. FAIT AU QC est le rêve de tout locavore, tandis que SPRITZ O’CLOCK évoque l’heure de l’apéro à la Ernest Hemingway.

 

Les objets tactiles procurent un antidote rafraîchissant au monde numérique. Dans la boîte PETIT LIVRE NOIR, un petit carnet noir est assorti d’un tire-bouchon Viski plaqué or et d’un sirop de cola artisanal, alors qu’une doudou et un bonnet d’Elegant Baby s’accompagnent de bonbons amusants de Sugarfina dans la boîte BÉBÉ REQUIN. Chaque cadeau est un agencement tout simplement parfait.

 

Présenté dans une jolie boîte luxueuse, chaque coffret est assemblé avec soin à Montréal et accompagné d’une note imprimée ou écrite à la main.

SERVICE DE CADEAUX D’ENTREPRISE ET DE MARIAGE

SOCIÉTÉ BOX travaille étroitement avec ses clients pour créer des coffrets uniques qui témoignent de leur reconnaissance envers leurs collègues, leurs employés, leurs clients et leurs collaborateurs. Les boîtes signatures et personnalisées peuvent être ornées d’un logo ou d’une image de marque, et les articles sont sélectionnés parmi une gamme de 10 000 produits locaux et internationaux.

 

SOCIÉTÉ BOX propose également des options pour les cadeaux de mariage pour remercier vos filles et garçons d’honneur. Les mariés peuvent également décider d’immortaliser leur union en s’offrant une boîte de célébration.

 

 

Texte : Jennifer Laoun-Rubenstein

Photo : © Christina Esteban Photography

Le premier magasin Holt Renfrew a vu le jour à Québec en 1837. Ce qui a commencé comme un simple magasin de chapeaux est devenu un pilier du magasinage de mode spécialisée au Canada et rassemble aujourd’hui les plus grands créateurs et les plus grandes marques de produits de beauté au monde. Le 18 juin 2020, Holt Renfrew Ogilvy a ouvert ses portes au public à Montréal. Comptant six étages et quelque 250 000 pieds carrés, il s’agit du plus grand magasin de la bannière à ce jour.  

 

Louis Vuitton, Hermès, CHANEL, Balenciaga, Gucci et Saint Laurent ne sont que quelques-unes des grandes marques que l’on retrouve dans les 99 boutiques du magasin. Des collections de prêt-à-porter et de mode contemporaine sont présentées aux côtés de chaussures et d’articles de maroquinerie, offrant aux clients encore plus de possibilités à explorer.

 

Les hommes et les femmes qui recherchent une expérience de magasinage personnalisée et inégalée peuvent faire appel aux divers services sur mesure de Holt Renfrew Ogilvy, dans le centre de magasinage personnel le plus complet au Canada, qui comprend cinq salons de magasinage personnalisé ainsi que l’Appartement.

 

De plus, Holt Renfrew Ogilvy offre des espaces spécialement conçus pour les activités récurrentes. La programmation de L’espace Holt au premier étage et de la salle Tudor au cinquième étage comprend des boutiques éphémères ainsi que des collections et des collaborations spéciales. Des concerts, des expositions et d’autres événements y seront également présentés. Au deuxième étage, le Café Holt offre quant à lui un lieu de restauration.

 

L’expérience de magasinage se déroule dans un espace entièrement redessiné qui incorpore la lumière naturelle et des matériaux durables. Le décor moderne est ponctué de touches historiques pour rendre hommage à la façade originale du magasin ouvert en 1912.

 

www.holtrenfrew.com

 

Texte : Jennifer Laoun-Rubenstein

Pour comprendre comment s’est développée l’interaction entre esthétique et technique sur le modèle-phare de Bulgari, Europa Star a rencontré Fabrizio Buonamassa Stigliani, Watches Design Senior Director, et Alfredo De Biase, Special Movement Project Manager de Bulgari Horlogerie.

 

En collaboration avec Europa Star

 

Avec son Octo Finissimo, Bulgari a non seulement réussi la performance de remporter six records mondiaux de finesse en six ans, mais aussi d’y être parvenue avec une montre qui marque une rupture esthétique majeure. De toute évidence, ce résultat est le fruit d’une innovation combinée entre forme et mouvement.

 

Octo Finissimo Tourbillon manuelle 2014

Comment est née l’idée de l’Octo Finissimo?

Fabrizio Buonamassa Stigliani : Au départ d’une idée, il y a parfois un dessin tout à fait original, parfois on retravaille sur ce qui existait par le passé. L’Octo Finissimo est née de cette façon. Dès l’intégration des manufactures Daniel Roth et Genta dans Bulgari, fin 1999, début 2000, nous nous sommes penchés sur l’Octo, dessinée pour la première fois par Gérald Genta et dont la sortie sous la forme de l’Octo Grande Sonnerie tourbillon qui date de 1994 avait marqué les esprits.

 

A partir de 2002-2003, nous avons travaillé sur le cadran, le boîtier, principalement avec des designers extérieurs. La forme de la montre nous intéressait particulièrement car l’octogone fait aussi partie de l’histoire de Bulgari, notamment dans les pièces Monete, apparues à la fin des années 60. Mais à l’époque Genta / Roth le design des pièces faisait la part belle à l’extravagance, aux couleurs. En 2004, nous avons sorti une première version de la « nouvelle » Octo, la Biretro développée avec la manufacture Gérald Genta du Sentier. Un modèle à complications, avec affichage rétrograde et heures sautantes sur cadran en émail cloisonné. On était encore dans une forme d’extravagance.

 

Mais à un certain moment, nous avons cherché à insérer dans l’Octo notre propre calibre de base, un trois aiguilles. En même temps, nous avons pleinement « redécouvert » la capacité incroyable de la manufacture du Sentier. Ça nous a amenés à réfléchir au futur de l’Octo en y apportant le design italien plus la technique suisse.

La « Bulgarisation » de l’Octo s’est faite ainsi progressivement. Mais c’est le passage à l’ultra plat qui semble avoir fait une vraie différence…

Fabrizio Buonamassa Stigliani : En 2010, le nom Bulgari apparaît pour la première fois à côté de celui de Genta. Mais, c’est en 2012 que sort la nouvelle génération des Octo. Nous avons pleinement conservé la forme octogonale identitaire, en la retravaillant, en lui apportant des pans coupés qui renforcent encore sa forme, des jeux de poli et de brossé qui améliorent sa lumière. Et nous avons alors entièrement redessiné son cadran, n’y laissant en toute sobriété qu’un 12 et un 6 surdimensionnés et de fins index sur fond en laque noire. C’est la première révolution. Puis en 2013, nous l’avons présentée en acier avec bracelet acier. Mais en parallèle, nous travaillions sur l’extra-plat.

 

Alfredo De Biase : Je travaillais sur les mouvements déjà avec Gérald Genta. Et je connaissais bien toutes nos potentialités. Lorsqu’on nous a demandé de travailler sur les mouvements plats, et si possible les plus plats au monde, le défi était grand. Pour obtenir les mouvements les plus plats possibles, il nous fallait gratter pour gagner des dixièmes de millimètres. L’avantage avec le boîtier de l’Octo, du fait de sa forme octogonale aussi, est qu’il est grand. Et donc, la grandeur du mouvement nous a aidés à gagner ces dixièmes si précieux pour parvenir à des records mondiaux. Et utiliser des mouvements plats dans un boîtier si structuré, si architecturé était un second défi.

La première Octo Finissimo apparaît en version tourbillon à remontage manuel en 2017. C’est non seulement un record mondial mais aussi une rupture esthétique qui a choqué.

Fabrizio Buonamassa Stigliani : Oui, ce gris du boîtier platine et ce noir du cadran d’une totale sobriété est pour le moins inhabituel dans la haute horlogerie. Cette montre ultra plate a changé la façon de porter une montre à complication. C’est ça qui a choqué. C’est en radicalisant la démarche que la montre a paradoxalement pris son envol. Elle a marqué un point de rupture. Et si sa forme si reconnaissable et unique en son genre s’est imposée, c’est aussi grâce au choix du monocolore. La couleur uniforme, comme on le voit dans toute la collection, essentiellement monochromatique, fait ressortir fortement l’architecture très marquée et étagée du boîtier. Cadran et boîtier ne font d’ailleurs plus qu’un.

Et depuis cette date, une nouvelle montre record sort par année. L’« assaut » semble prédéterminé!

Alfredo De Biase : Oui, un programme précis existe, bien sûr, et est toujours en cours. Chaque mouvement demande de 3 à 4 ans de développement. Aujourd’hui, nous travaillons déjà sur 2023-2024. Et dans un rapport constant entre le design et la technique, sans barrières. Nous travaillons ensemble tous les détails de chaque mouvement, par exemple les ponts. L’aller et retour entre la forme et la technique est incessante, oui ça c’est possible, non ça ce n’est pas possible. On détermine les zones fonctionnelles et les zones « libres » si l’on peut dire.

 

Octo Finissimo Répétition Minute 2016

On peut facilement imaginer qu’une des difficultés de l’extra-plate est l’implantation de l’automatisme. Elle arrivera en 2017 puis va prendre plusieurs formes.

Fabrizio Buonamassa Stigliani : Auparavant, en 2016, sort l’Octo Finissimo Répétition Minute. Un deuxième record, avec un mouvement répétition de seulement 3.12 mm et une radicalisation encore du design, nécessitée par la technique.

 

Alfredo De Biase : Oui, une répétition minute en platine représente un défi bien particulier. Et la solution pour faire résonner la montre depuis le dos du mouvement et amplifier son volume a été trouvée conjointement avec le design, en ajourant tous les index, qui sont ouverts sur le mouvement. L’automatique arrivera l’année suivante, en 2017, et ce sera notre troisième record mondial, l’automatique la plus fine du marché, avec 5.15 mm seulement, et un calibre qui mesure 2.23 mm. Pour cette montre, nous avons utilisé un micro-rotor en platine.

 

Fabrizio Buonamassa Stigliani : Son bracelet est également un des plus plats du marché. Nous voulions, avec l’Octo Finissimo, offrir aussi autre chose que des complications. Dans l’univers de l’ultra-plat, il n’existait rien qui soit portable en toutes circonstances, au quotidien. Une heure, minute et petite seconde. D’une sobriété absolue, avec une identité formelle unique.

Tout l’intérêt d’être italien et suisse à la fois est qu’en tant qu’Italiens, nous pouvons plus facilement casser les codes horlogers, nous n’avons pas ce sur-moi historique, ce poids, mais en tant que Suisses, nous pouvons accomplir et maîtriser techniquement ce à quoi nous rêvons.

 

Octo Finissimo automatique 2017

Avec l’Octo Finissimo Tourbillon automatique, en 2018, votre 4e record mondial, vous changez le système automatique pour passer à un rotor périphérique, ce qui ouvrira la voie au Chronographe GMT automatique, 5e record mondial en 2019.

Alfredo De Biase : Si le rotor périphérique avait pour fonction de dégager et de dévoiler complétement le mouvement de la Tourbillon automatique, celui-ci nous est devenu techniquement indispensable pour la réalisation du chronographe automatique le plus fin jamais réalisé. Le mouvement ne fait que 3.30 mm d’épaisseur. Un résultat obtenu grâce à ce remontage automatique avec remontage périphérique, doté d’une roue à colonnes et d’un embrayage horizontal.

 

Octo Finissimo Tourbillon automatique 2018

 

Fabrizio Buonamassa Stigliani : Présenté en titane brossé, uniformément gris, ce chronographe a aussi une face inédite puisque son troisième compteur, à 3 h, court sur 24 heures et se règle instantanément par un poussoir dans la carrure à 9 h. Il permet ainsi de conserver l’heure de départ, ou le home time. D’ailleurs les poussoirs sont totalement intégrés dans l’architecture octogonale et étagée de la montre.

Notre objectif, avec la Finissimo, est de faire des choses que tout le monde connaît – comme une GMT – mais de le faire de façon totalement différente, tant dans le design que dans les solutions techniques liées aux très hautes exigences de l’extra-plat. Et le succès est vraiment là, sur les deux plans. En attestent tous les prix reçus, que ce soit dans les concours horlogers comme dans les compétitions de design.

 

« L’Octo Finissimo a totalement changé la perception de la marque Bulgari. Nous avons certes des racines joaillières très fortes, qui font notre force et notre liberté créatives, mais nous sommes aussi devenus des horlogers complets. » Alfredo De Biase

 

Alfredo De Biase : Il faut souligner que cette suite de réalisations, et de records, a été rendue aussi possible grâce à l’évolution considérable de notre outil industriel. Une évolution qui s’est faite en parallèle, boostée par le succès de cette ligne extra-plate. La manufacture Genta Roth, autrefois presque exclusivement consacrée à des pièces de grande complication, s’est elle aussi industrialisée et sa production totalement fiabilisée. L’un ne va pas sans l’autre. Notre savoir-faire dans la complication a permis de parvenir à ces réalisations, mais elles n’auraient jamais eu cette forme sans la créativité de l’esprit latin.

 

Octo Finissimo Chronographe GMT 2019

Vous continuez sur cette lancée car, cette année, vous avez présenté outre de nouvelles finitions monochromatiques en céramique alternativement polie et sablée, en or rose ou encore en acier, deux nouvelles Finissimo, l’Automatique S, pour « Steel » et « Sport », et tout récemment à Genève, votre sixième record, la Finissimo Tourbillon Chronographe monopoussoir Squelette automatique. Le tout sur 7.40 mm. Virtuose ?

Alfredo De Biase : Nous ne recherchons pas la prouesse pour elle-même. C’est une montre, dans ses modèles les plus complexes, qui s’adresse aux connaisseurs de la haute horlogerie dont elle a changé les codes. Mais avec les différentes éditions en céramique ou en or rose sablé, par exemple, nous voulons aussi montrer qu’à chaque changement de matière, la Finissimo change aussi complètement de visage. Il s’en dégage autre chose, mais toujours et partout sa forme est sublimée et mise en valeur. Ce n’est pas par hasard, donc, qu’elle intéresse tout autant les gens sensibles au design, à l’architecture.

 

Mais, ce qui est très important à nos yeux, est que l’Octo Finissimo a totalement changé la perception de la marque Bulgari. Nous avons certes des racines joaillières très fortes, qui font notre force et notre liberté créatives, mais nous sommes aussi devenus pleinement des horlogers complets. Cette évolution de l’image même de Bulgari, on la doit précisément à ce double processus d’innovation, à la fois formel et technique.

 

Octo Finissimo Tourbillon Chronographe automatique 2020

 

 

Texte : Pierre Maillard