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On mange bien à Montréal, et plus largement au Québec. L’offre est d’ailleurs impressionnante puisque, rien qu’à Montréal, on compte plus de 6000 restaurants. Mais qu’en est-il de la gastronomie haut de gamme? Par rapport à l’Europe, ou plus près, à New York ou à Chicago, quels sont les établissements qui proposent aux Québécois et aux touristes une expérience culinaire exceptionnelle? Pour le savoir, nous avons interrogé trois spécialistes en la matière, les chroniqueurs gastronomiques Lesley Chesterman (Montréal Gazette), Marie-Claude Lortie (La Presse) et Thierry Daraize (Le Journal de Montréal).

Pouvez-vous nous dresser un portrait global de la restauration haut de gamme au Québec?

 

Lesley Chesterman

Au Québec, on compte de moins en moins de restaurants de luxe, car les Québécois préfèrent manger dans des restaurants plus décontractés, mais cela ne signifie pas que ce qu’on a dans l’assiette n’est pas excellent. Ici, l’ambiance n’est plus feutrée, mais les produits sont magnifiques et les chefs talentueux. Le Québec ne court pas après les étoiles Michelin et n’a pas cette culture du décorum, de la coutellerie ou de la vaisselle de luxe comme en Europe. Notre haute gastronomie est basée sur la qualité des produits et la créativité des chefs. D’ailleurs, la cuisine québécoise se démarque par rapport au reste du Canada. Montréal est une ville de restaurants, mais peu de gens peuvent se permettre de dépenser des fortunes pour aller y manger comme à Tokyo par exemple. Si j’avais à comparer Montréal d’un point de vue gastronomique à une autre ville, je la comparerais à Lyon, en France.

 

 

 

Marie-Claude Lortie

L’offre n’est pas énorme dans ce secteur. Nous ne sommes pas à Londres ni à Paris ou à New York. Il y a toutefois quelques établissements très intéressants, même si, depuis une quinzaine d’années, ce sont surtout des restaurants rustiques et conviviaux qui ont vu le jour. Le luxe, au sens traditionnel, dépasse ce qu’il y a dans l’assiette, c’est un tout. C’est surtout la façon dont on est reçu, comme si l’on nous attendait depuis longtemps. Pour moi, le summum du luxe, c’est le Eleven Madison Park, à New York, qui vient d’être sacré meilleur restaurant au monde. On y est dorloté comme si l’on était soi-même quelque chose de précieux.

 

 

Thierry Daraize

Au Québec, les restaurants de luxe sont très abordables par rapport aux offres de destinations internationales. On peut manger ici dans un établissement haut de gamme pour 200 $ à 400 $ à deux contre 1500 euros et plus à Paris. C’est donc un luxe modéré et raisonnable qui permet à ceux qui le peuvent de s’offrir une fête gourmande pour souligner une occasion spéciale par exemple. Le cadre esthétique des restaurants de Ducasse, comme le Plaza Athénée de Paris, ou celui d’autres restaurants luxueux situés ailleurs dans le monde, nous en met plein la vue avec un décor impressionnant, parfois ostentatoire, des vaisselles de créateurs exclusives, des verres en cristal d’une extrême finesse et des couverts en vermeil. Il y a, au Québec, et de plus en plus partout sur la planète, une nouvelle vague de restaurants et une clientèle réceptive à plus de décontraction et à moins d’intimidation. Le luxe, pour moi, c’est aussi celui que l’on ne voit pas, qu’on devine, qui ne nous éblouit pas, mais qui nous séduit et qui nous va droit au cœur, comme l’amour en fait : on ne sait pas pourquoi on aime, mais on sait que c’est la bonne personne pour nous.

Lorsqu’on vous parle de luxe, quels restaurants à Montréal et à Québec vous viennent en tête?

Lesley Chesterman

  • Toqué!, qui est, pour moi, le restaurant typiquement gastronomique avec un chef extraordinaire, Normand Laprise. C’est un Relais & Châteaux.
  • L’Initiale, le Laurie Raphaël et le Légende à Québec, trois excellents restaurants.
  • Joe Beef, qui incarne d’une autre façon le luxe même si l’ambiance y est très décontractée, car les produits y sont d’une qualité incroyable. Beaucoup de vedettes s’y retrouvent et il est difficile d’y obtenir une place : ça aussi, c’est un luxe.
  • Bouillon Bilk aussi, pour la qualité des produits.
  • Au Pied de Cochon : personne ne vous dira que c’est un restaurant de luxe. Pourtant, le menu y est hyper créatif et l’on y sert de grands vins. En ce sens, c’est un restaurant qui redéfinit le luxe!
  • Enfin, en région, on a l’excellent Chez Saint-Pierre à Rimouski. Les produits du terroir y sont inégalables.

 

 

 

Marie-Claude Lortie

  • À Montréal, Toqué! et Maison Boulud.
  • À Québec, l’Initiale, si l’on prend le terme luxe au sens classique.
  • Si j’élargis ma définition et considère ce qu’il y a dans l’assiette, je citerais aussi Joe Beef et Le Club Chasse et Pêche pour leurs produits d’exception et leurs grands vins, même si l’ambiance n’y est pas aussi feutrée et le service aussi traditionnel. Milos est aussi un restaurant luxueux parce que les produits, triés sur le volet, le sont.

 

 

 

Thierry Daraize

À Montréal :

À Québec :

 

Si vous deviez faire découvrir Montréal à des touristes d’un point de vue gastronomique, où leur recommanderiez-vous d’aller manger?

 

Lesley Chesterman

 

 

 

 

Marie-Claude Lortie

Tout dépend de ce qu’ils recherchent. S’ils veulent être traités aux p’tits oignons, je les enverrais chez Toqué! Mais s’ils souhaitent découvrir une cuisine originale, je leur conseillerais d’aller Au Pied de Cochon pour goûter des plats traditionnels comme la tourtière avec du « ketchup aux fruits » ou de la poutine mais dans leur version luxueuse, donc parfois avec du foie gras ! Joe Beef est aussi intéressant, car c’est un endroit très convoité et glamour. Joe Beef est une vedette internationale! Et la carte des vins permet de se faire de grands cadeaux. Pour un repas sur le pouce, je les enverrais chez Olive & Gourmando qui fait des sandwichs de luxe!

 

 

 

Thierry Daraize

Je leur conseillerais des restaurants qui les étonneraient par leur audace. Au Québec, nous avons beaucoup de restaurants de type bistrots iconoclastes. Nous sommes des spécialistes de lieux créatifs et audacieux tels que Montreal Plaza, Provisions 1268, La Récolte, Hoogan & Beaufort, Le Mousso, Candide et Petite Maison. Pour les touristes gourmands-gourmets-curieux qui veulent sortir des sentiers battus et qui restent ici quelques jours, je leur conseillerais d’aller manger aussi japonais, mexicain ou portugais, car c’est aussi cette multiethnicité qui fait la richesse de Montréal. Tapeo pour les tapas ou Jun I pour les sushis, Helena pour le Portugal. Je leur suggérerais aussi de goûter à une cuisine qui s’inspire de plusieurs cultures, celle du Grumman 78 par exemple, qui combine divinement la cuisine québécoise et la cuisine mexicaine dans un environnement déjanté.

 

Entrepreneur respecté de Montréal, Andrew Lutfy a toujours été un passionné du secteur immobilier. Sa vision? Créer un écosystème de luxe sans précédent combinant un hôtel, des résidences privées et un complexe commercial et de restauration. L’homme d’affaires a pu satisfaire sa soif pour ce genre de projets d’avant-garde dans une ville particulièrement chère à ses yeux : Montréal.

POURRIEZ-VOUS DÉCRIRE BRIÈVEMENT CE NOUVEAU PROJET EN PARTENARIAT AVEC FOUR SEASONS?

C’est une première en Amérique du Nord. C’est la première fois qu’un complexe de 250 000 pieds carrés comprenant un hôtel, des résidences privées, des restaurants, des boutiques de luxe et des espaces permettant d’accueillir des événements spéciaux sera construit. Bref, cette destination, en plein cœur du centre-ville de Montréal, deviendra l’épicentre du luxe. Notre partenariat avec Four Seasons et tout ce qu’il représente contribuera largement à la réalisation de cet objectif.

À CE PROPOS, POURQUOI AVEZ-VOUS CHOISI MONTRÉAL?

Je pense que plusieurs éléments se sont présentés au bon moment pour créer cette occasion unique. Le projet a pris forme grâce à la rencontre entre plusieurs parties prenantes qui ont décidé de s’engager dans cette aventure et de tout miser sur Montréal, sur sa présente renaissance et son potentiel de devenir une destination internationale de tourisme pour une clientèle de luxe. Les astres étaient tout simplement alignés pour faire en sorte que ce projet prestigieux prenne vie ici, et d’une manière viable.

LA CONCEPTION DU COMPLEXE HÔTELIER FOUR SEASONS, DE SES RÉSIDENCES PRIVÉES ET DES BOUTIQUES AVOISINANTES A DEMANDÉ LA COLLABORATION DE GRANDS ARCHITECTES. POUVEZ-VOUS NOUS EN GLISSER QUELQUES MOTS?

L’architecture intérieure a été confiée à la firme parisienne réputée Gilles & Boissier. Cette firme a créé des décors exceptionnels pour certains des hôtels les plus prestigieux dans le monde, leur donnant une allure contemporaine avec une touche européenne très sophistiquée. L’architecture extérieure est signée Lemay et Sid Lee. Enfin, l’architecte montréalais Philip Hazan, lui aussi reconnu pour ses intérieurs modernes luxueux, a conçu les unités résidentielles.

QUELLES SONT LES CARACTÉRISTIQUES DES RÉSIDENCES PRIVÉES FOUR SEASONS?

Premièrement, seules 18 résidences seront offertes, et elles sont réservées à quelques privilégiés. Chacune d’entre elles a été conçue pour que ses résidents n’aient pas à sacrifier le confort des maisons traditionnelles, tout en leur permettant de vivre au cœur de la renaissance du luxe de Montréal, en plein centre-ville. Les résidences offrent une superbe vue de Montréal grâce à leurs fenêtres pleine grandeur et à leurs grandes terrasses extérieures. Les plafonds de plus de 11 pieds sont une autre caractéristique peu commune.

PARLEZ-NOUS DE L’HÔTEL FOUR SEASONS.

Il était temps, pour Four Seasons, de s’établir à Montréal afin de faire profiter de tout ce qu’il a de mieux à offrir, tout en laissant transparaître le caractère unique de notre ville. Nous avons misé sur l’attrait de l’énergie sensuelle et captivante propre à Montréal pour concevoir l’hôtel et ses services, avec le luxe comme ligne directrice.Les chambres au design exquis seront agrémentées du légendaire service de l’hôtel FourSeasons. Avec le nouveau concept Holt Renfrew/Ogilvy relié directement au quatrième étage, l’ouverture du restaurant le plus attendu en ville, le spa et les services de bien-être de classe mondiale à la portée de chaque invité, l’hôtel sera la plus stimulante plateforme pour vivre l’expérience urbaine et pour un accès facile à tout, tout juste à l’extérieur de sa chambre d’hôtel.L’hôtel Four Seasons abritera aussi la plus fascinante salle de bal en ville, avec ses plafonds de 20 pieds de hauteur et sa capacité de 500 personnes. Cette salle de réception donne sur une immense terrasse permettant d’admirer le coucher du soleil et la vue de la montagne. C’est de loin la plus grande salle de bal de luxe à Montréal. Il ne fait aucun doute qu’elle deviendra un endroit incontournable pour les événements les plus attendus de la ville.

COMMENT CE PROJET SE DÉMARQUE-T-IL DES AUTRES?

Pour vraiment réussir dans ce marché, vous devez placer la barre très haute, de sorte qu’il sera difficile pour les autres de s’en approcher. C’est ce qui nous motive. Puisque ce concept n’existe nulle part ailleurs, c’est difficile de comparer.

DONC TOUT A ÉTÉ PLANIFIÉ POUR RENDRE CET ENDROIT UNIQUE…

Oui, absolument. Dès l’arrivée des clients, parce que, comme dans toute relation, 80 % se joue dans les 30 premières secondes. Dès que vous entrez dans le stationnement et que vous êtes servis par nos voituriers, jusqu’au moment où vous commencez à siroter votre champagne sur la terrasse ou que vous rencontrez vos invités dans la salle de bal, tout a été soigneusement réfléchi pour donner le ton à votre séjour. Vous savez que vous avez mis les pieds au Palais des possibles, cet endroit où rien n’est impossible et où des expériences uniques vous attendent.

 

 

Texte : Renée Henry

Fondée en 1989, Andres Escobar & Associés est rapidement devenue l’une des firmes de design les plus renommées à New York, tout en se taillant une place de choix à Montréal et au Moyen-Orient. En 2015, elle se joint à la firme d’architecture québécoise Lemay et devient Escobar Design by Lemay. Désormais, Andres Escobar et l’équipe de Louis T. Lemay travaillent ensemble pour offrir à leurs clients d’ici et d’ailleurs des services élargis à l’approche intégrée.

 

Entre deux projets et avant de sauter dans l’avion, Andres Escobar a gentiment accepté de répondre à nos questions. C’est que le designer de talent, associé principal et directeur de création chez Lemay, est un homme très occupé. Installé à Montréal depuis plusieurs années, il passe toutefois une bonne partie de son temps à New York, au point, d’ailleurs, que « ses clients pensent qu’[il] y demeure », nous confie-t-il d’un air amusé. L’homme a en effet réussi à se faire un nom dans l’exigeant marché new-yorkais, notamment en convertissant ingénieusement la Gretsch Guitar Factory en condominiums, en 2001. Depuis, il a multiplié les mandats dans la Grosse Pomme dans le domaine du design d’intérieur commercial, hôtelier et résidentiel haut de gamme. Ainsi, en 2012, l’équipe d’Escobar Design by Lemay a su redonner à l’hôtel Jade, situé dans Greenwich Village, une identité de marque bien précise. « Nous avons adopté un style Art déco à l’intérieur de l’hôtel. Les chambres possèdent un charme rétro très parisien, mais sont munies d’équipements technologiques dernier cri », précise le designer.

 

Jade Hotel © Adam Friedberg

 

Plus récemment, la firme a transformé un ancien édifice commercial de la 17e rue, au croisement de la 9e Avenue, en une maison de ville luxueuse. Construite sur cinq étages, la demeure comprend cellier, salle de conditionnement physique, piscine intérieure et grand stationnement. L’an passé, Escobar Design by Lemay a réalisé la conception intérieure de l’hôtel Holiday Inn du centre-ville de Brooklyn. « Nous avons réussi à respecter les normes de sécurité rigoureuses de l’hôtel tout en proposant un design très glamour, qui reflète l’esprit de ce quartier branché de Brooklyn », explique Andres Escobar.

 

À l’international, Escobar Design by Lemay poursuit également sa percée. Elle s’est ainsi vue confier par la famille royale d’Abu Dhabi la conception du H Resort aux Seychelles, un projet hôtelier de luxe. « Nous avons travaillé avec des architectes locaux et avons été impliqués à tous les niveaux, de la planification du site jusqu’au design du hall d’entrée, en passant par la conception des bars, des restaurants, de la piscine, des villas, du spa et du club pour enfants. »

 

H Resort © Lemay / H Resort

 

Escobar Design by Lemay est également impliquée dans de nombreux projets à Montréal (Humaniti) et à Laval (Équinoxe). Toutefois, 70 % de sa clientèle est internationale. L’union d’Escobar & Associés et de Lemay allait d’ailleurs en ce sens. « Notre complémentarité nous permet aujourd’hui de déployer la firme à l’étranger et de travailler sur des projets d’envergure. Mais nous ne sommes qu’à mi-chemin de nos visées. Nous souhaitons élargir davantage notre offre, en proposant notamment à nos clients de prendre en main la conception extérieure de leurs projets, et ce, à New York, ailleurs aux États-Unis et dans d’autres pays », conclut Andres Escobar. Vous l’aurez compris, Escobar Design by Lemay a le vent en poupe, et c’est loin d’être terminé.

 

Texte : Diane Stehle

Fondée en 1992, SIRCO est aujourd’hui un chef de file dans le domaine des enquêtes relatives à la fraude, à la drogue, à la corruption ou à la protection des individus. Très active au Canada, l’entreprise est aussi impliquée dans des dossiers d’envergure complexes un peu partout à travers la planète. Entrevue avec Claude Sarrazin, son président et fondateur.

Quelle est la mission de SIRCO?

En un mot, régler les problèmes (rires)! Plus sérieusement, SIRCO offre des services d’enquêtes relatives à la fraude, à des problèmes en milieu de travail, à des délits informatiques et à plusieurs autres situations. Nous proposons également des services de protection des personnes et des biens, de consultation sur une base ponctuelle et de prévention visant à réduire les risques et les pertes.

À qui s’adressent vos services?

Nos services sont destinés autant à des PME ou multinationales qu’à des commerces de détail ou à des organismes gouvernementaux. Nous sommes présents au Canada, mais aussi un peu partout dans le monde, notamment en Europe et dans le golfe Persique.

Combien de personnes travaillent au sein de l’entreprise et quels sont les profils de vos experts?

L’entreprise compte 120 personnes aux profils variés. Certains de nos experts proviennent de la police, d’autres de l’industrie informatique, d’autres encore du domaine de la filature et de la surveillance. Notre équipe est multidisciplinaire, ce qui crée de la cohésion et amène des solutions complètes.

Pouvez-vous nous donner quelques exemples de vos réalisations?

De par la nature de nos activités, nous sommes tenus au secret professionnel. Mais je peux vous dire qu’actuellement nous sommes très occupés en raison de la loi sur le cannabis. De façon plus générale, nous sommes intervenus ces derniers temps auprès d’organisations qui avaient des problèmes de corruption et de collusion. Nous avons effectué plusieurs milliers de filatures variées dans des dossiers, par exemple, liés à l’absentéisme ou au vol. Nous menons aussi régulièrement des enquêtes et des audits sur les délits informatiques. Nous sommes d’ailleurs souvent cités dans les médias, directement ou indirectement, à cause des dossiers sur lesquels nous travaillons.

L’Internet et la technologie informatique ayant pris beaucoup de place dans nos vies, le volet cybersécurité occupe-t-il une place importante dans vos activités?

Oui, et ce volet est en pleine croissance. De plus en plus de personnes ont, avec raison, des inquiétudes par rapport à la sécurité de leurs données. Souvent, on a tendance à se sentir en sécurité lorsqu’on navigue sur le Web et sur les autres applications électroniques alors que, dans les faits, on ne l’est pas. L’un des grands enjeux actuels pour les entreprises concerne la sécurité de données confidentielles telles que les courriels, les conversations téléphoniques, etc.

SIRCO est présente un peu partout dans le monde et participe à des projets d’envergure. Comment expliquez-vous la réussite de votre entreprise?

Je suis encore beaucoup sur le terrain. Je me concentre sur les opérations, et je délègue le volet administratif. Par ailleurs, je siège sur divers conseils d’administration à l’international dans le domaine des nouvelles technologies. J’interviens ainsi sur des aspects liés à la sécurité des technologies et de l’information. Ce maillage entre mon implication sur le terrain et mes connaissances globales du milieu me permet de bien me positionner auprès des organisations. Enfin, je suis impliqué auprès d’organismes sociaux, notamment de prévention de la criminalité comme le Centre international de prévention du crime. Il n’y a rien de tel que d’être présent sur le terrain, auprès des jeunes, pour les sensibiliser.

 

www.groupesirco.com

 

Texte : Diane Stehle

Quelle est l’importance de la musique classique dans le monde d’aujourd’hui ? Voilà l’une des préoccupations de Kent Nagano, qui amorce sa 12e année à la tête de l’Orchestre symphonique de Montréal. De ce questionnement découle la programmation que propose l’OSM pour sa saison 2017-2018, tandis que le 375e anniversaire de la ville de Montréal bat son plein. Chaque semaine, la Maison symphonique retentira au son de l’orchestre alors que plus de 100 concerts y seront présentés.

 

C’est ainsi qu’après avoir mis sur pied le programme « La musique aux enfants », une réalisation très chère au maestro qui nous rappelle le pouvoir mobilisateur de la musique quand l’action est guidée par le cœur, le directeur artistique de l’OSM, Kent Nagano, propose une saison empreinte d’humanisme. Au total, l’OSM propose plus d’une soixantaine de programmes des plus variés qui séduiront un public de tout âge.

 

En vrac, voici quelques-unes des belles surprises que cette nouvelle saison nous réserve :

• La Symphonie « des Mille » de Mahler pour ouvrir la saison de façon grandiose

• Une finale présentant l’intégrale des symphonies de Beethoven

• Plusieurs concerts de Mozart

• Quatre œuvres sacrées : le Requiem de Verdi, la Messe en do mineur, l’Oratorio de Noël de Saint-Saëns et le Magnificat de Bach

• Un Festival nordique de Mathieu à Sibelius, avec Alain Lefèvre et Samian

• Des concerts express : tôt et courts

• Trois grands noms en récital : les pianistes Mikhaïl Pletnev, Yuja Wang et Maurizio Pollini

• « Le diable en canot d’écorce », un conte de Noël signé Michel Tremblay

• Un concert à l’aveugle pour une expérience sonore immersion

 

Comme le déclare si bien Maestro Nagano, toujours profondément engagé envers la communauté : « La musique classique nous rappelle que, si les temps changent, l’esprit humain fait preuve d’une remarquable constance ».

 

www.osm.ca

Le Formula 1 Grand Prix du Canada est un véritable moteur économique à Montréal et, plus largement, au Québec et au Canada. Parmi ses nombreux visiteurs, on compte aussi une clientèle aisée, provenant de partout dans le monde. LUXE a rencontré son président et chef de la direction, François Dumontier, à l’aube du cinquantième anniversaire de l’événement.

LE GRAND PRIX DU CANADA ATTIRE DES CENTAINES DE MILLIERS DE VISITEURS CHAQUE ANNÉE, DONT UNE PORTION EST FORTUNÉE. POUVEZ-VOUS NOUS EN FAIRE UN PORTRAIT PLUS PRÉCIS?

Tout d’abord, j’aimerais souligner que le Grand Prix du Canada séduit un large public, incluant beaucoup de familles et d’enfants. Il comprend aussi une clientèle aisée. Nos visiteurs proviennent à 52 % de l’extérieur du Québec, dont 27 % des États-Unis et 7 % de l’Europe, mais nous accueillons aussi beaucoup de brésiliens et de mexicains.

QUELS SONT LES SERVICES ET BIENS DE CONSOMMATION QUE RECHERCHE CETTE CLIENTÈLE AISÉE?

Cette clientèle distinctive recherche le haut de gamme dans tous les secteurs d’activité. Elle occupe les loges, mange dans les grands restaurants et réside dans les hôtels luxueux. Elle veut ce qui est exclusif et court les nombreux partys. Rappelons à ce propos que certains restaurateurs font 30 % de leur chiffre d’affaires annuel lors du Grand Prix du Canada. En ce qui concerne l’aéroport Montréal-Trudeau, c’est son week-end record.

QUELLES SONT LES RETOMBÉES ÉCONOMIQUES DU GRAND PRIX DU CANADA?

C’est l’événement sportif et touristique le plus important au pays depuis plusieurs années. Selon une étude réalisée en 2015, l’ensemble des dépenses atteint 90 millions de dollars… et ce, pour un événement de trois jours! Certaines personnes participent à l’événement sans jamais mettre les pieds au circuit Gilles-Villeneuve. Elles veulent simplement profiter de l’ambiance et des festivités.

 

© Groupe de Course Octane

© Julian Haber pour le Groupe de Course Octane

QUEL IMPACT L’ÉVÉNEMENT A-T-IL AU QUÉBEC ET AU CANADA?

Pour nos visiteurs étrangers, le Grand Prix du Canada est un produit d’appel touristique. Ils en profitent pour faire un séjour au Québec ou ailleurs au Canada. Ils vont à Québec, aux chutes du Niagara ou dans les Rocheuses. Notre division, Octane Solutions Voyages, propose d’ailleurs des circuits touristiques à nos clients.

AU-DELÀ DE SON RÔLE ÉCONOMIQUE, QUE REPRÉSENTE SELON VOUS LE GRAND PRIX DU CANADA À L’ÉTRANGER?

C’est un événement qui jouit d’une excellente réputation partout dans le monde, et qui figure dans le top 3 du classement de tous les Grands Prix de F1. C’est une vitrine exceptionnelle pour Montréal et pour tout le pays. Il est diffusé à la télé dans 200 pays, souvent aux heures de grande écoute en Europe.

QUELS SONT SES PRINCIPAUX ATTRAITS?

Le circuit est situé à proximité du centre-ville, contrairement à celui de la plupart des autres pays. Il est accessible en métro et ses tribunes et ses loges sont très près de l’action. Le visiteur peut sentir l’essence, les pneus chauffés : de quoi se mettre dans l’ambiance!

LE GRAND PRIX DU CANADA CÉLÉBRERA CETTE ANNÉE SON 50e ANNIVERSAIRE. QU’EST-CE QUE CELA SIGNIFIE POUR VOUS?

Le Grand Prix du Canada est la course de F1 la plus ancienne à l’extérieur du continent européen. Nous sommes très fiers de la place qu’il occupe aujourd’hui et c’est un honneur de pouvoir organiser cette année son cinquantième anniversaire, d’autant que cette célébration viendra s’inscrire dans les festivités du 375e anniversaire de Montréal et du 150e anniversaire de la Confédération.

DES ÉVÉNEMENTS SPÉCIAUX SONT-ILS PRÉVUS?

Oui, bien sûr, nous réservons de nombreuses surprises aux visiteurs, mais pour le moment, c’est un secret bien gardé!

CET ANNIVERSAIRE COÏNCIDE AVEC LE VÔTRE PUISQUE VOUS AVEZ EU 50 ANS EN FÉVRIER DERNIER. VOUS TRAVAILLEZ POUR LE GRAND PRIX DU CANADA DEPUIS 25 ANS. QUEL REGARD PORTEZ-VOUS SUR VOTRE PARCOURS?

Je suis né en 1967, l’année du premier Grand Prix du Canada. Nos destins étaient liés, si on peut dire! J’ai gravi tous les échelons avant d’en devenir président en 2010. Je l’ai vu évoluer et j’ai vécu des moments historiques, notamment lorsque Jacques Villeneuve a gagné le Championnat du monde en 1997. J’étais aussi à l’usine de Williams lorsque l’embauche de Lance Stroll a été confirmée. Mon travail, c’est aussi une passion. Chaque année, lorsque le départ de la course est donné, je suis particulièrement fébrile. Et puis le lundi, on repart à zéro et on se remet au travail pour l’année suivante!

 

Le Formula 1 Grand Prix du Canada aura lieu à Montréal au circuit Gilles-Villeneuve les 9, 10 et 11 juin 2017.

 

www.circuitgillesvilleneuve.ca

 

 

Texte : Diane Stehle

Perché à 365 mètres au-dessus de l’océan Pacifique, le Post Ranch Inn se dresse au bord d’un décor sauvage de toute beauté. Conçu par l’architecte de talent Mickey Muenning, il arbore une architecture naturelle qui se fond dans le paysage sublime de la côte californienne. Les amoureux de la nature en quête de tranquillité absolue seront comblés. 

 

Après avoir sillonné la légendaire route 1, en plein cœur du Big Sur, c’est un magnifique parc de plus 100 âcres qui vous attend, avec sa bruyère sauvage, ses séquoias et ses sentiers de randonnée. Et, au milieu de cet environnement admirable, le Post Ranch Inn. À peine descendu de voiture, vous serez accueilli avec un verre de champagne. De quoi bien commencer votre séjour. Puis, votre véhicule sera pris en charge par le valet, et vous serez conduit à votre luxueuse maison, nichée sur la falaise.

 

D’ÉLÉGANTES MAISONS PERCHÉES DANS LES ARBRES

Soucieuse de l’environnement naturel exceptionnel et de sa préservation, la direction du Post Ranch Inn propose aux visiteurs 39 suites et chambres construites avec des matériaux naturels. Juchées à plus de 300 mètres au- dessus de l’océan, ces luxueuses maisons sur pilotis offrent un confort absolu et jouissent d’une vue imprenable sur l’océan ou les montagnes. Toutes disposent d’un foyer intérieur et d’une terrasse privée. Mais, vous n’y trouverez ni téléphone ni télévision. Car qui dit détente absolue dit déconnexion totale de tout ce qui engendre stress et préoccupation. En effet, au-delà du dépaysement, le Post Ranch Inn se veut une destination bien-être où l’occasion vous est donnée de renouer avec vous-même.

 

LA DÉTENTE ABSOLUE

Chaque matin, aprè avoir pris un délicieux petit-déjeuner, vous pourrez suivre un cours de yoga revitalisant en pleine nature ou encore vous rendre au centre de thalassothérapie pour recevoir un soin relaxant, inspiré des traditions et de l’histoire de la Californie. Ensuite, libre à vous de partir en excursion dans la région, qui regorge de beautés naturelles et offre de multiples activités (dont la visite du charmant village de Monterey, à quelques kilomètres), ou de rester à l’hôtel pour vous prélasser dans l’une des trois piscines, en admirant l’horizon. Rendez-vous ensuite au restaurant Sierra Mar pour un menu gastronomique, axé sur les produits locaux. Avecses 13 000 bouteilles, la cave à vin est l’une des plus belles de la région. Enfin, pour terminer la journée en beauté, munissez-vous de jumelles prêtées par l’hôtel et partez à la découverte des étoiles… Un astronome vous guidera.

 

  • 3 PISCINES, DONT 2 À DÉBORDEMENT
  • CENTRE DE REMISE EN FORME
  • THALASSOTHÉRAPIE ET SPAS
  • YOGA MATINAL
  • PROMENADES GUIDÉES DANS LA NATURE
  • OBSERVATION DES ÉTOILES
  • VÉHICULES LEXUS À LA DISPOSITION DES CLIENTS À PROXIMITÉ
  • MONTEREY ET SON AQUARIUM
  • PLUSIEURS PLAGES, DONT PFEIFFER BEACH
  • PHARE DE POINT SUR
  • DÉCOUVERTE DE MORRO BAY
  • DÉGUSTATION DE VIN DANS LA CARMEL VALLEY

 

 

Texte : Diane Stehle

Photos : Kodiak Greenwood

L’Auberge Saint-Antoine, établissement Relais & Châteaux, de même que son restaurant Panache, ont à nouveau obtenu quatre étoiles dans le classement officiel 2017 du Forbes Travel Guide. Cette distinction s’ajoute aux nombreux prix d’excellence reçus ces derniers mois (meilleur hôtel au Canada remis par les Prix TripAdvisor 2017 et meilleur hôtel quatre étoiles au Canada remis par les Prix Trivago 2017, avec une note de 95,39 %, soit la meilleure note pour l’ensemble des catégories confondues). 

 

Outre ce récent classement, le luxueux hôtel situé dans le Vieux-Port de Québec a reçu les honneurs du site spécialisé en voyages TripAdvisor. En plus de se classer dans le 1 % des meilleurs hôtels, l’établissement appartient désormais à la catégorie très sélecte du « Hall of Fame ». « Ces récompenses ont été possibles grâce au formidable travail de l’équipe et par le fait de continuellement se remettre en question », indique le nouveau couple de directeurs, Dagmar et Guy Lombard. L’Auberge Saint-Antoine abrite 95 chambres et suites de luxe, ainsi que six salles de réunion et de réception à la fine pointe de la technologie, de l’originalité, de la culture et de l’histoire.