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On le connaissait pour sa collection de vêtements haute couture unisexe, une première dans l’histoire de la mode. Mais Rad Hourani n’est pas seulement un couturier. C’est aussi un photographe, un peintre, un vidéaste, un sculpteur. Bref, un artiste pluridisciplinaire que la galerie Arsenal a choisi de faire découvrir au public.  

 

Né en Jordanie, d’un père jordano-canadien et d’une mère syrienne, Rad Hourani s’installe à Paris pour faire de la photo et de la vidéo, après avoir fait ses études secondaires à Montréal. Il dessine ensuite sa toute première collection unisexe et lance sa marque éponyme, en octobre 2007, à l’âge de 25 ans. Deux ans plus tard, il présente à Paris sa toute première exposition de photos et de vidéos au Palais-Royal. Dès lors, Rad Hourani récolte les honneurs en exposant son travail photographique partout dans le monde.

 

Pourtant, à Montréal, le public le connaît surtout pour sa collection de vêtements haute couture unisexe. L’exposition présentée à l’Arsenal vient pallier cette lacune. Sur le thème de la neutralité, on y explore les diverses facettes du travail de cet artiste multidisciplinaire mêlant peinture, sculpture, photographie, costume et vidéo.

 

Rad Hourani prône l’anticonformisme comme essence même de l’individualité. Il prône une société sans nation, sans genre, sans âge, sans race, sans limites, sans frontière et sans conditionnement. Au fil de l’exposition, il aborde tour à tour notre rapport à l’argent, aux religions, aux genres sexuels ainsi qu’aux limitations qu’on s’impose soi-même. À sa manière, il esquisse une autre façon d’exister. Une ode à la liberté et à la créativité.

 

Du 5 novembre 2015 au 17 janvier 2016, à l’Arsenal

2020, rue William, Montréal

 

www.arsenalmontreal.com

Le 25 septembre dernier a eu lieu la quatrième édition de l’événement-bénéfice Casino contre le Cancer organisé par l’Institut du cancer de Montréal et présenté par Giorgio Armani. Pour l’occasion, 150 000 $ ont été amassés au profit de la recherche en immunothérapie du cancer.

 

Casino contre le Cancer a pu compter sur l’engagement personnel d’une vingtaine de personnalités publiques, dont Guy A. Lepage, Jean-Thomas Jobin, DJ YO-C et Jérôme Ferrer. Pour une deuxième année, un chef Relais & Châteaux a concocté un menu cinq étoiles pour les 250 invités VIP.

 

Au total, 800 invités de marque se sont rassemblés dans les salles de bal pour vivre une soirée magique : tournoi de poker VIP, spectacle de danse des ballerines de l’École supérieure de ballet du Québec, encan silencieux et danse jusqu’au petit matin. Aux dires de tous, l’événement-bénéfice a été un immense succès!

 

www.casinocontrelecancer.com

Un moment très attendu ce printemps : l’ouverture de nouveaux restaurants sur la scène new-yorkaise. On note une tendance très française inspirée autant par la grande cuisine que par la cuisine régionale. Les chefs les plus en vogue abordent les beaux jours en proposant de nouveaux concepts dans des établissements à découvrir. De quoi mettre l’eau à la bouche. Voici les nouvelles adresses qui ne manqueront pas d’être sur tous les calendriers culinaires des gourmets!

Chevalier

Le duo Tony Ingrao et Stephen Sills a conçu une brasserie française ultrachic, où lin et cuir prennent une allure contemporaine. Le restaurant du Baccarat Hotel, dans le Midtown, aura deux chefs pour mieux vous servir : le chef Shea Gallante (une étoile au Michelin) et le chef Charles Masson, de La Grenouille, l’un des restaurants les plus aimés de Manhattan. Au Chevalier, la table du chef compte 20 places. Elles sont exclusivement réservées à ceux qui s’en remettent aux chefs. Le restaurant se donne pour but de transformer la cuisine française à New York. Qu’on se le dise! Réservation nécessaire.

 

20, 53e rue

JAMS

Un hôtel sur Central Park a son Jams, son restaurant ultrachic. Là, il nous est permis de goûter, pour la première fois sur la côte Est, à la cuisine de Jonathan Waxman. Inspiré par le succès de ses propositions culinaires concoctées en Californie, Waxman introduit à New York sa cuisine locale et organique. La carte de Jams lie les saveurs fraîches de la Californie et de la Riviera italienne au savoir-faire français. Waxman a été formé par la formidable Alice Waters. La rigueur de son enseignement se ressent.

Untitled on the High Line

Danny Meyer a ouvert le 1er mai LE restaurant du nouveau Whitney Museum dans le Meatpacking District. La très belle architecture de Renzo Piano rehausse ce lieu culinaire. Le chef Michael Anthony et la chef de cuisine Suzanne Cupps, aux talents réputés parmi les gourmets, ont collaboré à la création d’un menu aux saveurs exquises, digne du nouveau grand lieu de l’art. Le Studio Café, réservé aux visiteurs du musée, offre une vue incomparable sur la ville. La terrasse domine la belle promenade verdoyante de la High Line, la rivière Hudson et la ville au-delà.

 

99, rue Gansevoort

Rebelle

L’équipe de Pearl & Ash, l’incontournable bar à vin et restaurant tendance du Lower East Side, prépare un nouveau site qui promet de faire parler de lui. Patrick Cappiello, Alessandro Zampedri et Branden McRill annexeront le R Bar Space voisin pour créer le Rebelle. Le chef Daniel Eddy y contribuera par son talent et par son expérience parisienne de première classe. À Paris, l’attente pour une table à Spring s’avère être souvent de quelques mois plutôt que de quelques jours. Alors pour Rebelle, prenez vos réservations dès maintenant!

 

218, Bowery

The Modern

Son nom est encore un grand secret, le nouveau restaurant dirigé par le chef Gabriel Kreuther est en préparation. Il sera prêt pour le printemps, nous dit-on. C’est l’une des expériences culinaires que l’on attend impatiemment. The Modern, le restaurant du Museum of Modern Art, qu’il a dirigé pendant 10 ans, fait partie des cuisines contemporaines les plus sophistiquées de New York. La carte du nouvel établissement est inspirée de la région alsacienne. Cela promet un bon résultat dans un cadre très design pensé par Glen Coben et situé dans le Grace Building en face de Bryant Park.

 

1114, Avenue of the Americas

 

Texte : Barbara Stehle

La scène artistique new-yorkaise est à la fois variée, extravagante et sophistiquée. De Manhattan à Brooklyn, les ballades artistiques ne manquent pas. Ce printemps, on présente de grandes expositions d’art contemporain et des expositions proposant un regard sur des cultures trop peu représentées. Un aperçu des événements majeurs de la saison printanière!

Guggenheim Museum

On Kawara – Silence est sans conteste l’évènement conceptuel de l’année : la rétrospective de l’artiste japonais, new-yorkais de longue date, mort l’été dernier, se déploie dans l’architecture spectaculaire du Guggenheim. C’est l’une des grandes manifestations sur la scène artistique à New York actuellement. L’exposition attire une foule internationale constituée de grands amateurs d’art. L’œuvre de Kawara est aussi élégante qu’humaniste, mais ne se laisse pas aborder facilement. Prenez votre temps, l’expérience vous enrichira.

Metropolitan Museum of Art

Le Metropolitan a réorganisé ses collections d’art moderne. La promenade thématique est jalonnée de chefs-d’œuvre d’Europe et d’Amérique du Nord. The Plains Indians Artists of Earth and Sky présente des objets rares et inattendus, dont certains datent de 100 av. J.-C., dans un esprit aussi esthétique qu’anthropologique. Un grand hommage à l’aura puissante de la culture autochtone des terres nord-américaines.

 

Whitney Museum

À vos calendriers! L’inauguration du Whitney se fera le 1er mai 2015. La découverte de l’architecture du musée conçue par Renzo Piano, est aussi attendue que celle de l’installation des collections et de la grande exposition d’ouverture. Avec une vue imprenable sur la rivière Hudson, un restaurant gastronomique et un café branché, le Whitney, promet d’être LE lieu de la belle saison à Manhattan.

Brooklyn Museum of Art

Peu d’artistes sont aussi hauts en couleur que Kehinde Wiley. L’exposition Kehinde Wiley a New Republic dégage une énergie extraordinaire qui ne peut laisser personne indifférent. Grand peintre de la figuration et de la théâtralité picturale, Wiley réinvente avec humour et grandeur la peinture traditionnelle historique et le portrait, avec des compositions mettant en scène de jeunes gens noirs. Deux décennies du travail de ce chéri des galeries sont maintenant présentées au musée.

New York Botanical Garden

L’artiste mexicaine Frida Kahlo cultivait son jardin. L’exposition Frida Kahlo, Art, Garden, Life, qui commence ce printemps et continue tout l’été, montre peu d’œuvres, mais quelles œuvres! Elle nous permet aussi de découvrir le très beau Botanical Garden du Bronx. Une promenade printanière hors des sentiers battus.

Frieze Art Fair

La foire venue de Londres rassemble des œuvres des plus grandes galeries européennes et quelques autres sélectionnées sur le volet. Les objets dernier cri et les prix exorbitants animent les stands. Tous les amateurs se retrouvent, pour les cocktails et le coup d’œil, sur Randall’s Island du 14 au 17 mai. Foule d’élite assurée sur les navettes qui partent de Manhattan et font le trajet en quelques minutes.

Artist Space Exhibitions

L’espace de l’Artist Space, un loft du Soho chic, est encore habité par l’art expérimental. À l’étage, ce lieu de passage des New-Yorkais branchés présente Hito Steyerl, l’artiste féministe et ses vidéos percutantes. L’Artist Space est très tendance, la philosophie du lieu aussi. Une visite vous introduira, sous la lumière des écrans suspendus, à une œuvre étonnante. Une exposition qui vous sortira du quotidien.

Petzel Gallery

Uptown, l’une des galeries du Upper East Side, met à l’honneur l’artiste allemande Charline von Heyl. Les tableaux de cette peintre livrent un discours pictural aussi personnel que formaliste. Des questions de peinture posées avec l’intelligence du pinceau et la vivacité d’un esprit contemporain. Des trois galeries de Petzel à Manhattan, celle-là est incontournable.

 

Texte : Diane Stehle

L’architecte Ulises Liceaga, de l’agence Fractal Architecture, a créé dans le voisinage de Gramercy Park une élégante résidence contemporaine innovatrice et lumineuse. Le résultat : il est le gagnant dans la catégorie résidence du prix donné par Ceramics d’Italie.

Gramercy

Le quartier de Gramercy, dans l’East Side de Manhattan, est réputé pour son parc privé, auquel seuls les résidents du pourtour ont accès. Il fut un temps où une clef d’or était nécessaire pour y accéder. Aujourd’hui, Karl Lagerfeld et Uma Thurman ont une clef discrète et ordinaire pour pénétrer dans le jardin le plus exclusif de Manhattan.

 

Gramercy a un cachet particulier, proche de celui du West End londonien. Dans ce quartier très prisé mais ancien, beaucoup de rénovations sont en cours. Le grand hôtel Gramercy date des années 20, mais la décoration intérieure a été refaite en 2006 par l’artiste peintre et cinéaste Julian Schnabel. Tout le charme de Gramercy se trouve dans cet ensemble architectural très 19e siècle, réinvesti par les designers afin d’adapter les intérieurs au mode de vie contemporain. Pour un architecte, le défi est de respecter cette atmosphère tout en y laissant son empreinte artistique.

Les projets d’Ulises Liceaga

Parmi les maisons de Gramercy, celle d’Ulises Liceaga se distingue. Un vrai bijou! L’ingéniosité du projet réalisé par son agence, Fractal Architecture, se trouve dans les solutions proposées pour la reconversion d’une maison de ville datant de 1848. La situation initiale du triplex et des trois lofts superposés ne répondait pas aux demandes des nouveaux propriétaires. Un mode de vie dépassé se révélait dans ces espaces, certes ouverts, mais sombres. L’esprit du lieu s’y était quelque peu éteint.

 

Cherchant à donner plus d’ampleur à la demeure, Liceaga a fait des trois lofts un appartement de deux étages aux plans ouverts, avec une belle hauteur de plafond, et a ajouté un troisième étage sur le toit. Son intervention a ainsi créé un triplex superposé au triplex existant. La structure du bâtiment a dû être renforcée afin d’ouvrir la façade arrière et de la transformer en un mur de verre.

Comme en plein air

La translucidité du lieu est ainsi devenue un thème majeur. La belle verrière du rez-de-chaussée se trouve maintenant surplombée par une terrasse en verre s’ouvrant sur un mur de verre. Ce jeu d’ouverture et de transparence se continue avec la seconde terrasse placée sur le toit. La vue est splendide et le lieu permet aux résidents de profiter de l’extérieur, ce qui ajoute beaucoup au charme de la maison. On y vit dans un confort luxueux, caché des passants, mais comme en plein air.

 

De la rue, rien n’indique les transformations effectuées et la transparence ajoutée. Elles se révèlent une fois le seuil passé. La lumière naturelle traverse la demeure librement, sans jamais être interrompue. Cette liberté contribue à l’ouverture de l’espace. Les lumières du soir ont été pensées par Ingo Maurer : une multitude de DEL ont été implantées sur le mur de verre, comme des flocons de neige. Leur scintillement forme un écran aux regards extérieurs. On profite ainsi de la lumière diurne et, le soir venu, le mur de verre brouille sa transparence pour plus de sécurité.

 

Le bel espace du salon représente l’esprit ouvert du lieu. La double hauteur de plafond offre un volume spectaculaire. La décoration contemporaine est sophistiquée tout en étant chaleureuse. Les œuvres de l’artiste Emilio Garcia, un ami d’enfance de l’architecte, confèrent à l’espace une humeur ludique et joyeuse. La magie du lieu resplendit tout autant dans les chambres et les autres espaces privés. Il paraît tout à fait délicieux de vivre là. Ulises Liceaga a redonné chic et vitalité à cette maison de Gramercy. Architecte à suivre…

 

Texte : Barbara Stehle

En 2003, Martin Eberhard et Marc Tapenning fondent Tesla Motors. Leur inspiration : l’inventeur Nikola Tesla. Intéressé par l’électricité, il est le premier à concevoir une méthode efficace d’utilisation du courant alternatif pour l’automobile et à faire breveter en 1888 le moteur à induction. Inspiré par cette technologie, le constructeur américain en fera en 2008 le cœur de son Roadster, la première voiture de la marque. La suite de la jeune histoire de Tesla s’annonce prometteuse.

 

Les voitures électriques gagnent du terrain, mais elles sont loin de rattraper les ventes de voitures à motorisation conventionnelle. Et pourtant, leur invention ne date pas d’hier! Ces ventes ne représentent que 0,02 % de l’ensemble des ventes de voitures de tourisme. Selon l’International Energy Agency, le nombre de ces véhicules sur la route devrait cependant passer de quelque 180 000 (en 2012) à 20 millions, en 2020.

 

C’est un potentiel considérable pour Tesla dont les deux fondateurs avaient initialement en tête un projet : construire une voiture électrique de haute performance dont les émissions seraient inférieures à celles d’une Toyota Prius, déjà faibles, et les accélérations plus rapides que celles d’une Ferrari.

 

L’idée n’était cependant pas nouvelle : la firme AC Propulsion planchait déjà sur une voiture conceptuelle, la tzeromd, dont les accélérations surpassaient largement celles des voitures comme la BMW Z8 et la McLaren F1. L’essai qu’en a fait Eberhard fut convaincant. C’est en 2004 qu’Elon Musk rejoint l’entreprise dont il est aujourd’hui la figure emblématique. Le jeune milliardaire, qui a notamment fait fortune en cofondant PayPal, voit grand.

 

Du Roadster à la S

Le Roadster Tesla sonne le véritable coup d’envoi. Le groupe motopropulseur est composé d’un moteur à induction à courant alternatif et d’une batterie lithium-ion dont l’autonomie atteint 394 km par charge. Les accélérations sont impressionnantes : 0 à 100 km/h en 3,7 secondes. De 2008 à 2012, quelque 2 400 exemplaires de cette voiture débarquent un peu partout à travers le monde.

 

En 2012, le constructeur américain, dont le siège est installé dans la Silicon Valley, en Californie, lance cette fois une voiture qui alliera toutes les caractéristiques d’une voiture haut de gamme aux performances du coupé sport : la berline S, la première berline haut de gamme au monde entièrement électrique.

 

Encensée par la critique automobile lui décernant des prix pour la meilleure technologie, la S devient la berline porte-étendard de la marque, allant même jusqu’à devenir, selon un sondage mené à l’échelle nationale, le véhicule le plus aimé en Amérique! Le réputé magazine Consumer Reports, peu porté sur la flatterie, lui a même attribué la note de 99 % à la suite de son essai, affirmant qu’il ne s’agissait pas seulement de la meilleure voiture électrique jamais testée, mais aussi de la voiture ayant obtenu le pointage le plus élevé parmi toutes les voitures essayées.

 

La berline phare

Superbement dessinée, la berline S adopte une configuration à cinq portes. Elle est proposée en quatre modèles : la 70D, la 85, la 85D et la P85D. Le chiffre correspond à la puissance de la batterie : 70 kWh dans le cas de la 70 et 85 kWh dans le cas des modèles 85. Leur autonomie varie de 385 km pour la 70D à 435 km pour la 85D. La lettre D signifie que la voiture est dotée du rouage intégral, une technologie implantée sur les plus récents millésimes.

 

Tesla a également lancé sur le marché une voiture électrique aux performances électrisantes : la P85D. En combinant les moteurs avant et arrière, les ingénieurs de la marque ont mis 691 de puissance en horse power au service du conducteur qui peut, selon les données du constructeur, passer de 0 à 100 km/h en 3,3 secondes. La marque lui attribue d’ailleurs le titre de la voiture cinq portes la plus rapide au monde. En comparaison, la Mercedes-Benz S63 4Matic, la plus puissante des voitures de la Classe S, effectue le même exercice en 4,0 secondes, tout en consommant une importante quantité de supercarburant. La P85D n’a besoin que d’électricité. Et qu’en est-il de l’autonomie, la bête noire de ce type de motorisation? La plus performante des voitures de la famille S offre une autonomie de 405 km, en plus de ne produire aucune émission polluante. Niet. Zéro.

 

Le ravitaillement, tout comme l’autonomie, constitue une source importante de préoccupations pour les consommateurs. Au Québec, par exemple, le circuit électrique alimenté par Hydro-Québec facilite de plus en plus la recharge en installant des bornes de recharge à des endroits stratégiques à l’échelle de la province. Tesla porte une attention toute spéciale aux propriétaires de ses voitures. Il a implanté des bornes de recharge dans des lieux stratégiques, dont ici au Québec. Mais il reste encore beaucoup de travail à accomplir pour augmenter le nombre de superchargeurs. D’ailleurs, Tesla invite les propriétaires à lui écrire pour suggérer un emplacement. En attendant, ils ont accès à la recharge ultrarapide : en 30 minutes, ils peuvent récupérer 270 kilomètres d’autonomie.

 

Une voiture unique

L’habitacle comporte plusieurs particularités, dont la possibilité d’accueillir, en ajoutant deux sièges pour enfant orientés vers l’arrière, jusqu’à sept passagers. Il est également possible de remplacer la banquette arrière par des sièges capitaine. L’écran tactile de 17 pouces est assurément une pièce maîtresse de la voiture. Tel un iPad format géant, il permet au conducteur de contrôler la plupart des fonctions vitales de la berline.

 

À l’instar des autres voitures de prestige, la berline S offre un niveau élevé de confort et de raffinement aux occupants qui prennent place à bord de l’habitacle. Il faudra néanmoins délier les cordons de la bourse pour, par exemple, ajouter le toit ouvrant panoramique, des sièges en cuir et des garnitures en alcantara, un système audio de qualité supérieure ou encore l’ensemble pour le pilotage automatique qui comprend entre autres un régulateur de vitesse adaptatif, un système d’aide au maintien sur la voie avec direction automatique et le stationnement automatique. Le prix du modèle d’entrée de gamme, le 70D, passe de 86 000 $ à plus de 105 000 $ lorsqu’il est équipé de tous les artifices. Celui du P85D, à un peu plus de 147 000 $. Par rapport à d’autres voitures offrant des performances comparables, une Tesla S ne constituerait-elle pas une… aubaine? Si on compare ces prix avec ceux de voitures telles que la Mercedes-Benz S63 AMG 4Matic (156 400 $) ou la Porsche Panamera hybride (110 000 $), tout porterait à le croire, surtout lorsqu’on considère que les coûts en électricité ne seront jamais aussi élevés que ceux liés à l’achat de supercarburant.

 

Bien que l’on se félicite de l’arrivée de voitures électriques sur le marché, il n’en demeure pas moins que l’idée ne date pas d’hier, comme en témoigne l’invention de Nikola Tesla qui date de plus de 100 ans! Heureusement, cette technologie reprend du galon, et les constructeurs d’automobiles haut de gamme commencent à s’y intéresser. Qui fera concurrence à Tesla Motors? Pour l’heure, Porsche s’affairerait à être parmi les premiers. C’est à suivre.

 

 

Texte : Jean-Pierre Bouchard

C’est sur le cap de l’île Paton, bordé par la rivière des Prairies, que verra bientôt le jour le prestigieux projet immobilier Paton1. Cent deux condominiums et penthouses luxueux seront bâtis sur un vaste domaine forestier sillonné de sentiers pédestres. Tous jouiront d’une vue spectaculaire sur l’eau et la nature environnante.   

 

En 1880, Hugh Paton, un riche homme d’affaires d’origine écossaise, se porte acquéreur de l’île Paton. Il la transforme rapidement en un domaine enchanteur, y faisant construire un pont ainsi qu’une luxueuse villa dotée d’un parc, d’une serre, d’écuries et d’un terrain de golf. Les lieux sont alors fréquentés par la riche bourgeoisie de Montréal. Aujourd’hui, le projet immobilier Paton1 poursuit la tradition.

 

La collection Signature des condominiums et penthouses de Paton1 a été créée pour une clientèle sélecte, soucieuse de profiter d’un luxe d’exception dans un environnement majestueux. Tous les appartements auront vue sur l’eau et la plupart seront traversants, recevant la lumière par leurs façades avant et arrière. La superficie des condominiums variera de 1 200 à 3 200 pieds carrés.

 

 

Le chef de file de la résidence de prestige au Québec, le Groupe Jadco, et son partenaire Magil Laurentienne sont à l’origine de ce projet d’envergure qui a nécessité un investissement de 125 millions de dollars. Unique à Laval et inaugurant une catégorie d’immobilier de luxe inégalée, Paton1 a obtenu dès son lancement un tel succès que, deux semaines seulement après ce coup d’envoi, un tiers de l’immeuble était déjà vendu.

Quand sérénité rime avec élégance

Débarcadère prestigieux avec service de majordome privé, entrée principale somptueuse et hall feutré : le Paton1 offrira à ses occupants le luxe et le confort des hôtels cinq étoiles.

 

 

Chaque unité sera inondée de lumière grâce à une fenestration pleine hauteur et de majestueux plafonds pouvant aller jusqu’à 14 pieds de haut. À l’intérieur des pièces, l’utilisation de matériaux sophistiqués ainsi qu’un design contemporain se conjugueront en une parfaite harmonie pour offrir un espace de vie raffiné à l’extrême. Prolongeant le luxe à l’extérieur, de grands balcons-terrasses donneront une vue panoramique spectaculaire sur l’immensité et la beauté des lieux.

 

 

Les résidents pourront, en outre, profiter d’une piscine intérieure chauffée avec cabanas privés, d’un sauna, d’un centre de conditionnement physique, d’une salle de réception privée et même d’un appartement pour invités. Quant aux amoureux des plaisirs nautiques, ils seront comblés, puisqu’un quai privé sera mis à leur disposition afin d’amarrer leur bateau à la marina.

 

 

L’adresse la plus recherchée de l’île Paton est actuellement offerte en édition limitée et quelques unités sont encore disponibles. Inscrivez-vous dès aujourd’hui sur la liste VIP des premiers acheteurs!

Pour toute information

Pavillon de présentation
4400, Promenade Paton, Laval
Tél. : 1 844 4PATON1

Président-directeur général de Caesars Acquisition Company et de Caesars Interactive Entertainment – Une des plus grosse sociétés de jeu au monde d’hôtels-casinos et internet – Mitch Garber est le nouveau dragon de l’émission Dans l’œil du dragon et a été récemment nommé président du conseil d’administration du Cirque du Soleil. LUXE a rencontré cet homme d’affaires hors du commun.

Pourquoi avez-vous accepté de devenir un dragon? Qu’est-ce qui vous attire dans ce nouveau défi?

Au début je n’étais pas intéressé. Je pensais que les tournages me prendraient trop de temps. Puis, j’ai changé d’avis, car j’ai compris que ce serait une belle occasion pour un anglophone d’apparaître à la télévision francophone. Actuellement, il existe un mur entre les deux communautés et je trouve cela dommage. De plus, ma femme et moi œuvrons beaucoup pour des organismes à but non lucratif. Entre autres, je siège sur le conseil d’administration de la Fondation Montréal inc., qui permet aux jeunes entrepreneurs québécois d’obtenir des bourses. Participer à l’émission Dans l’œil du dragon est donc une suite naturelle de ce que je faisais déjà. Beaucoup de jeunes partent à l’étranger en pensant qu’ils n’ont pas leur place au Québec. Il faut changer cette situation, et leur permettre de s’exprimer devant plus d’un million de personnes par semaine, c’est formidable! Je redonnerai la majorité des profits que je gagnerai par l’intermédiaire de l’émission à des organismes de charité québécois. Enfin, mes enfants sont des fans de l’émission et m’ont poussé à y participer. La série Dans l’œil du dragon a aussi une mission éducative, car on n’apprend pas à l’école comment gérer son argent, son crédit, etc. Elle montre aux jeunes l’importance de bien gérer ses finances.

Vous êtes un grand amoureux du bilinguisme. Comment avez-vous appris le français?

Mes grands-parents habitaient dans les Cantons-de-l’Est. J’allais les voir toutes les fins de semaine. Mon grand-père, qui était médecin, avait une clientèle à 50 % francophone, j’entendais donc beaucoup parler français. Plus tard, j’ai étudié en droit à l’Université d’Ottawa, en français. J’ai aussi été animateur d’une émission de radio consacrée aux sports et j’y ai reçu beaucoup d’invités francophones. Enfin, celle qui est ma femme depuis 23 ans est francophone. Je crois à la préservation de la langue française, à la culture québécoise, mais aussi à l’importance du bilinguisme et même du trilinguisme. On a malheureusement laissé les politiciens séparer les deux communautés et il est temps qu’elles travaillent un peu plus ensemble!

En 2009, vous avez accepté la direction de Caesars Interactive Entertainment à condition de pouvoir établir vos bureaux à Montréal. D’où vous vient cet attachement pour Montréal?

J’aurais pu rester en Europe ou déménager à Las Vegas pour profiter de systèmes fiscaux plus avantageux. Mais j’ai choisi de rester au Québec, car j’aime la culture d’ici. Je veux que, comme moi, mes enfants grandissent dans cette richesse culturelle. Ma propre famille est enracinée au Québec depuis 108 ans. Je ne voulais pas sacrifier la culture à l’argent.

Quel est le meilleur conseil que vous pourriez donner aux jeunes entrepreneurs d’aujourd’hui?

Un entrepreneur doit faire preuve de ténacité et être capable de survivre aux échecs qui surviennent lors de la création d’une entreprise. Il doit travailler plus fort que ses concurrents. Aussi, avoir une bonne idée ne suffit pas : il faut être bien entouré, avoir la bonne attitude et les capacités d’exécution. C’est ce que je recherche en tant que dragon dans l’émission Dans l’œil du Dragon.

En tant que passionné de sport, voyez-vous un lien entre pratiquer un sport et gérer une entreprise?

La plupart des gens que je fréquente ont un point commun : ils sont très compétitifs. De mon côté, je ne crois pas être compétitif, mais plutôt passionné. Je pratique plusieurs sports, mais simplement pour être en forme et pour le plaisir. Avoir des passions et être actif fait partie de la vie d’un bon entrepreneur, mais pas nécessairement le fait d’être compétitif. Il s’agit de participer, d’être au bon endroit au bon moment, et de se sentir à sa place.

Vous dirigez une entreprise qui appartient à l’industrie du jeu. Sentez-vous une responsabilité sociale et morale à cet égard?

Oui, totalement. Jouer de façon responsable est l’une des valeurs centrales de Caesars. Nous veillons à ce que les mineurs soient exclus des jeux et que ceux qui n’ont pas un comportement modéré soient dirigés vers des centres d’aide. Nous proposons une liste de liens spécifiques sur nos sites de jeux en ligne.

TPG Capital vient d’acquérir le Cirque du Soleil et c’est vous qui en devenez le président du conseil d’administration. Comment voyez-vous l’avenir du Cirque du Soleil suite à cette transaction?

Ce fonds d’investissement partage les valeurs de Guy Laliberté et du Cirque du Soleil. De plus, leur réseau global et le partenariat avec la compagnie chinoise Fosun est une combinaison gagnante.  Le siège social du Cirque demeurera à Montréal. La créativité qui fait toute la valeur du Cirque du Soleil est ici, au Québec, ainsi que le leadership de Daniel Lamarre et de son équipe Enfin, c’est un honneur pour moi d’être un investisseur du Cirque et le président de son conseil. J’ai une admiration sans borne pour Guy Laliberté et l’entreprise qu’il a créée.

 

La quatrième saison de Dans l’œil du dragon est diffusée les lundis à 20 h sur les ondes d’ICI Radio-Canada Télé.

Texte : Diane Stehle