Dr Émile Finan, D.D.S. : trente-quatre ans de passion

Après 34 ans dans le domaine de la dentisterie, le Dr Émile Finan est toujours aussi passionné par son travail. Ce qui a commencé comme une suggestion de son père, également dentiste, est devenu une passion qu’il a lui-même transmise à sa fille, qui a récemment commencé sa formation spécialisée en parodontologie à l’Université de Toronto.
Le Dr Finan a d’abord étudié à l’Université Saint-Joseph de Beyrouth, au Liban, son pays natal, puis a choisi de se spécialiser en prosthodontie à l’Université de Boston. En 1993, il a déménagé à Montréal, où il a enseigné par intermittence à l’Université de Montréal entre 1994 et 2015. Il a ouvert sa clinique privée en 1999 dans le quartier Côte-des-Neiges, où il exerce encore aujourd’hui. Il a su se tailler une place parmi les prosthodontistes les plus compétents et respectés de Montréal.
Le Dr Finan se spécialise dans la réhabilitation buccale au moyen de prothèses. Il approche son travail comme le ferait un architecte, évaluant attentivement la bouche de ses patients pour reconstruire et restaurer les éléments endommagés par un accident, une maladie ou des procédures ratées. Certains patients font aussi appel à son expertise pour des raisons purement esthétiques.
Au fil des décennies, le prosthodontiste a pu observer l’évolution de la technologie dans le domaine dentaire. Grâce au développement de nouveaux matériaux, il est aujourd’hui plus facile que jamais d’arriver à de beaux résultats. La radiologie numérique, les dossiers informatisés et la modélisation 3D rendent le suivi de l’historique des patients plus fiable, plus prévisible et plus efficace, tout en réduisant les déchets. Pour le Dr Finan, qui se soucie de l’environnement, ces changements sont les bienvenus.
Le Dr Finan est un homme de cœur. Lorsqu’on lui demande ce qu’il aime le plus dans son travail, il répond sans hésitation : « Aider les gens. » En effet, la prosthodontie aide à améliorer la qualité de vie, car une bouche en bon état favorise la bonne digestion et la santé en général, en plus d’avoir un effet positif sur l’ego et l’attitude psychologique des gens. Le Dr Finan note la progression dans l’état d’esprit de ses patients, de la première consultation à la fin des traitements : les gens qui sont aux prises avec des problèmes bucco-dentaires présentent souvent une faible estime de soi et prennent moins bien soin d’eux-mêmes. Dès les premiers ajustements effectués au niveau du sourire, les patients commencent déjà à se voir d’une nouvelle façon. Lors de la deuxième visite, ils semblent plus confiants, et certains expriment même leur gratitude en le serrant dans leurs bras.
Le Dr Finan est un homme de cœur. Lorsqu’on lui demande ce qu’il aime le plus dans son travail, il répond sans hésitation : « Aider les gens. »
Le Dr Finan attribue son succès à l’empathie et à l’écoute qu’il témoigne à ses patients, demandant toujours ce qu’il peut faire pour eux. « Les patients sont parfois nerveux », dit-il, « et il faut les comprendre. Il est important de ne rien précipiter et de prendre le temps de leur dire que tout va bien aller. » Il veille à analyser soigneusement chaque cas qu’il traite, ce qui lui permet de constamment s’améliorer, de patient en patient. Cette croissance continue est alimentée par sa curiosité, son amour de la lecture et son inaltérable soif de savoir.
Lorsqu’on le questionne sur son avenir, il avoue vouloir prendre davantage de temps pour lui pour s’adonner à ses autres intérêts, comme le ski et le vélo. Il précise qu’il n’a pas l’intention de mettre fin au travail d’une vie : « C’est comme demander à un peintre s’il prendra sa retraite. Ma carrière, c’est aussi mon passe-temps, ma passion. C’est plus qu’un simple travail. »
Texte : Jennifer Laoun-Rubenstein
Photo : © Angeliki Argyrakos