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Vivre au bord de l’eau, tout le monde en rêve. Mais pourquoi donc? Quels sont les motifs qui alimentent ce rêve? Et où le réaliser?

LA BEAUTÉ DE L’ENVIRONNEMENT
Qu’il s’agisse d’un lac niché dans la montagne et bordé de sapins ou d’une rivière qui descend nerveusement son cours ou encore du Saint-Laurent, qui fuit vers l’estuaire, il y a bien sûr… la beauté! Les reflets dorés de l’été, la brume des matins d’automne, la neige aveuglante en hiver ou les glaces qui déboulent au printemps, quelle que soit la saison, une vision idyllique s’offre à ceux qui ont la chance d’habiter au bord de l’eau. Comme l’horizon s’ouvre à nos yeux, c’est un spectacle permanent qui se déploie : envolée de canards ou d’oiseaux aquatiques, nuages teintés de rose au coucher du soleil ou tourbillons de vent qui soulèvent la neige, les amants de la nature sont comblés.

Pour certains, c’est un habitat de vie permanent, pour d’autres, c’est un refuge de fins de semaine et de vacances. Même si les sites riverains se font de plus en plus rares et coûtent de plus en plus chers, la demande des nombreux baby-boomers et des jeunes professionnels n’a cessé de croître dans la dernière décennie; ils n’attendent que l’occasion pour réaliser leur rêve et acquérir une résidence au bord de l’eau.

LE STYLE DE VIE
Outre la beauté du paysage, une autre explication de cet engouement réside probablement dans l’intérêt que les propriétaires portent à certaines activités propres aux endroits de villégiature. Dériver doucement sur un lac au gré du vent gonflant les voiles, voilà qui fait oublier bien des tracas de la circulation urbaine. S’allonger au soleil, se plonger dans les eaux du lac ou s’asseoir « les pieds pendant au bout du quai », l’attrait mythique et l’odeur particulière de l’eau ne laissent personne indifférent. Mais en plus des activités aquatiques, la proximité des golfs et des stations de ski ne font qu’augmenter l’attrait des acheteurs de propriétés riveraines qui souhaitent maximiser leur investissement et joindre l’utile à l’agréable.

Les régions de l’Estrie et des Laurentides, par exemple, ont beaucoup à offrir aux amoureux des lacs. Le lac Memphrémagog qui s’étend sur 44 kilomètres, de Newport au Vermont jusqu’à Magog au Québec, présente des panoramas saisissants en toutes saisons et les amateurs de ski peuvent dévaler les pentes du mont Owl’s Head, à une extrémité du lac, et du mont Orford, à l’autre bout. Quant au lac Tremblant, situé aux pieds du mont Tremblant, il s’étale sur 15 kilomètres de long, soit l’un des plus grands lacs de la région, qui en compte à elle seule plus de 4 000! Encore ici, les résidents bénéficient des nombreux avantages de ce coin de pays : golfs luxueux, restaurants raffinés, boutiques spécialisées, etc.

Plus près de Québec, niché au milieu des montagnes, le lac Beauport a la faveur populaire depuis plusieurs années déjà. Doté d’un environnement remarquable, l’endroit attire les adeptes de nature et amateurs de plein air depuis 1935. De fait, depuis le début des années 1970, la municipalité de Lac-Beauport connaît un développement domiciliaire très soutenu. Alors qu’on y comptait 59 résidences en 1850, on en dénombre environ 2 800 aujourd’hui, c’est-à-dire près de 50 fois plus!

Quant au fleuve… il y aurait tant à en dire. Comme il traverse plusieurs régions géographiques du Québec, la grande diversité des milieux de vie qu’il parcourt est impressionnante. Plan d’eau d’une qualité exceptionnelle, le Saint-Laurent joue également un rôle récréatif important. Dans la région métropolitaine de Québec, par exemple, pas moins de six marinas, 14 rampes de mise à l’eau et six quais publics permettent aux citoyens d’accéder au fleuve pour y pratiquer des activités nautiques, que ce soit dans la baie de Beauport, au parc nautique de Cap-Rouge ou à la magnifique Plage-Saint-Laurent qui longe la rive nord du fleuve entre Cap-Rouge et Saint-Augustin-de-Desmaures. Naguère lieu de villégiature très prisé – les premiers chalets y ont été construits en 1933 – on y retrouve aujourd’hui des demeures somptueuses, adossées à la falaise et assises à distance de marche de l’eau. L’endroit tout indiqué pour vivre au rythme des marées et des navires de la voie maritime.

Plus à l’ouest, ce même fleuve arrose également une île reconnue pour son environnement naturel et ses services, parcs et pistes cyclables : L’Île-des-Soeurs. Très recherchée pour sa qualité de vie et sa proximité du centre-ville de Montréal, L’Île-des-Soeurs s’est développée de façon fulgurante depuis les années 80, à coup de complexes résidentiels luxueux, alliant commodité et panorama, à la fois pour les professionnels désireux de vivre à distance raisonnable de leur lieu de travail et pour les retraités aisés recherchant un mode de vie urbain tout en étant… riverains. D’ailleurs, la pointe nord de L’Île-des-Soeurs est actuellement en plein développement, car on y construit un écoquartier comprenant condos et lofts, avec boutiques, sentiers pédestres et… vue sur le Saint-Laurent, bien entendu!

« UNE ÎLE, ENTRE CIEL ET L’EAU, UNE ÎLE SANS HOMMES NI BATEAUX »
Mais il y a mieux encore. Le paradis des riverains se trouverait, selon Manon Bourgault, courtière immobilière, dans un groupement d’îles ancrées en face de Montmagny. Comptant une trentaine d’îles aux noms aussi pittoresques que l’île du Cheval (présentement en vente), l’Île Madame ou l’Île Patience, cet archipel recèle des îles privées faisant le bonheur de quelques privilégiés appréciant l’intimité, l’environnement écologique et l’horizon sans fin. Un territoire à soi, entre le ciel et l’eau, directement sous la trajectoire des oies migratrices : ressourcement garanti.

Enfin, si plusieurs d’entre nous vivent au bord de l’eau et si plusieurs autres en rêvent, il ne reste qu’à espérer que ce privilège et ce rêve partagés contribueront à préserver tous ces plans d’eau, aussi inestimables, qu’indispensables.

– SYLVIE LAMOTHE

 

 

 

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