Pour l’année modèle 2014, la Q50 prend le relais de la G. Il s’agit d’un modèle phare pour Infiniti, en particulier pour les marchés de l’Europe. La voiture est la première de la lignée à faire étalage de la nouvelle philosophie de conception du constructeur, inspirée du concept Infiniti Essence.
La Q50 marque également un changement dans la façon de nommer les produits Infiniti. Désormais, le modèle sera précédé de la lettre Q dans le cas des voitures, et de QX dans le cas des utilitaires. Ce faisant, la marque japonaise rejoint plusieurs constructeurs haut de gamme qui utilisent déjà une nomenclature alphanumérique, il suffit de penser principalement aux marques allemandes, qui sont dans la mire directe d’Infiniti : Audi A4, BMW de série 3 et Mercedes-Benz de
Classe C.
Bien que la barre soit haute dans ce lucratif marché, la voiture présente le potentiel nécessaire pour attirer les acheteurs en quête d’une voiture de performance haut de gamme. Jusqu’à présent, Infiniti a toujours joui d’une position enviable en matière de qualité de conception. Et la Q50 peut, sans gêne, prétendre concurrencer les meilleures de la catégorie. Car elle suit les traces de la G qui, par le passé, a toujours reçu d’excellentes notes concernant le choix des matériaux et la qualité d’exécution de l’assemblage.
Deux groupes motopropulseurs
La nouvelle Q50 continue d’utiliser une configuration à roues motrices arrière, propre aux berlines de performances. Chez nous, Infiniti l’offre en version animée par un moteur V6 de 3,7 l de 328 chevaux ou par une motorisation composée d’un moteur V6 de 3,5 l et d’une technologie hybride qui cumulent leur force pour produire 360 chevaux. Dans le cas du moteur de 3,7 l, il s’agit de performances respectables, puisque la Lexus IS 350 utilise un V6 qui produit 306 chevaux. Et elle coûte plusieurs milliers de dollars plus chers.
Au sein de cette catégorie, les hybrides sont rares : Lincoln propose toutefois la MKZ hybride, et BMW, l’ActivHybrid 3. En Europe, les acheteurs ont droit à des berlines qui roulent au diesel. Les deux modèles sont dotés d’une boîte automatique à 7 rapports. Il est également possible de leur ajouter le rouage intégral.
La touche Vettle
La G présentait d’excellentes habiletés en matière d’agilité et de précision de conduite. Cette fois, l’équipe d’ingénierie d’Infiniti a fait appel à son directeur de la performance, Sebastian Vettle, pour participer aux réglages du comportement de la berline. L’augmentation de la rigidité de la structure, de même que l’utilisation de nouvelles composantes pour la suspension et la direction ont permis d’optimiser les qualités routières de la voiture. L’acheteur peut également opter pour la version Sport. Nous aurons l’occasion de vérifier les prétentions de la marque lors d’un essai de la voiture.
Infiniti propose une berline plus mature sur le plan de la conception. Pour convaincre les acheteurs des marchés que la marque veut conquérir, avait-elle d’autres choix? De ce côté de l’Atlantique, nous ne pouvons que nous réjouir du travail qu’elle a réalisé, d’autant plus que son prix, à compter de 37 500 $, est plus que concurrentiel en regard de l’offre.
www.infiniti.ca
– JEAN-PIERRE BOUCHARD