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L’artiste et photographe Barry Fellman braque les projecteurs sur la scène artistique de Miami dans son hommage à ses artistes importants d’hier et d’aujourd’hui, qui prend la forme de l’exposition brillamment orchestrée The Miami Creative Movement, présentée au Center for Visual Communication, et du superbe livre photo qui l’accompagne, intitulé Miami Creative: A Decade of Transformation.

 

Le Miami Creative Movement prend vie

Vitrine sur un ensemble unique et fascinant d’artistes qui ont pris les devants et qui font figure de pionniers, l’exposition The Miami Creative Movement réunit une collection sublime de nouvelles œuvres de 15 artistes éminents de Miami. L’exposition est présentée actuellement à la galerie du Center for Visual Communication (CVC), à Wynwood, le carrefour culturel et créatif de Miami. Le directeur du CVC, Barry Fellman, est le commissaire et le maître d’œuvre de cette nouvelle exposition et de son pendant, un livre intitulé Miami Creative: A Decade of Transformation.

Fondé en 1987, le Center for Visual Communication travaille avec des organisations gouvernementales, éducatives et sans but lucratif afin de promouvoir les réalisations artistiques et les artistes de Miami. Le CVC met en valeur les arts visuels et les nouveaux médias dans une majestueuse galerie de 10 000 pieds carrés, au cœur du Wynwood Arts District.

 

Barry Fellman a monté l’exposition The Miami Creative Movement pour la première fois dans le cadre de la Miami Art Week, en 2022. Prolongée pendant six semaines en raison de sa popularité, l’exposition présentée actuellement au CVC comprend les nouvelles œuvres percutantes des artistes visuels Mira Lehr, Carlos Betancourt, Édouard Duval-Carrié, Karen Rifas, Robert Thiele, John Bailly, Asser Saint-Val, Kathleen Staples, Paola Gracey, Jacqueline Gopie, Robert McKnight, Regina Jestrow, Gustavo Oviedo, Pablo Contrisciani et David Marsh.

Paola Gracey

Paola Gracey s’est inspirée de parcours dans le milieu des sciences universitaires pour incorporer des principes scientifiques, des équations chimiques et des représentations symboliques dans ses toiles. Elle aborde chaque œuvre comme une expérience en faisant appel à diverses techniques, comme le pouring, le dripping, le tipping et le mixing.

 

Paola Gracey, Spectra II, techniques mixtes, 72 po x 72 po

Carlos Betancourt

Carlos Betancourt est un artiste multidisciplinaire pour qui l’art est un vecteur pour étudier la mémoire, l’identité personnelle, la nature et l’environnement.

 

Carlos Betancourt, Landscape Re-Imagined, techniques mixtes sur vinyle, 62 po x 52 po

Mira Lehr

Mia Lehr est une artiste soucieuse de l’environnement qui a passé les 50 dernières années à faire de l’art pour documenter les merveilles et l’évolution constante du monde naturel.

 

Mira Lehr, The Arrival I and II, détonateurs actionnés, papier Japon brûlé et teint, peinture acrylique et encre sur toile, 48 po x 54 po

Mira Lehr, Early Spring, papier Japon brûlé et teint, détonateurs actionnés, encre sur toile, 60 po x 54 po

Gustavo Oviedo

Les représentations saisissantes et vives de visions mondaines de Gustavo Oviedo cherchent à rappeler toutes les merveilles que cache le monde si l’on choisit de l’explorer.

 

Gustavo Oviedo, Nebula Dreams, peinture acrylique et en aérosol, 36 po x 48 po

David Marsh

David Marsh perfectionne sans cesse son propre langage visuel grâce à un processus rigoureux d’analyse. Il se consacre sans détour à l’abstraction, affirmant ainsi sa pertinence comme « mode de vie ».

 

David Marsh, X, peinture à l’huile sur toile, 16 po x 20 po

Jacqueline Gopie

En contestant les stéréotypes négatifs sur les personnes de couleur propagés par les médias dans ses scènes idylliques, Jacqueline Gopie cherche à reprogrammer les réponses négatives aux différences raciales acquises par le spectateur en mettant de l’avant des récits plus positifs.

 

Jacqueline Gopie, Freedom to Be, peinture acrylique sur toile, 70 po x 60 po

John Bailly

En mettant l’accent sur le dialogue transatlantique, les toiles de John Bailly explorent qui nous sommes par rapport à l’histoire, au lieu et à la culture.

 

John Bailly, Francisco and Diego, peinture à l’huile sur toile, 36 po x 60 po

Karen Rifas

Forte d’une carrière artistique s’étendant sur près de 40 ans, Karen Rifas s’est servie de ses œuvres et de ses expérimentations avec les matériaux et les techniques pour donner un aperçu du fonctionnement interne des institutions culturelles privées et publiques de Miami.

 

Karen Rifas, 0807, peinture acrylique sur papier pour aquarelle Arches, 45 po x 45 po

Robert Thiele

Robert Thiele intègre des objets trouvés dans son milieu à ses œuvres qu’il surnomme « constructions murales ».

 

Robert Thiele, Second Circle (CCLXXX), toile laminée, techniques mixtes, 28 po x 28 po

Pablo Contrisciani

À travers l’art, Pablo Contrisciani explore l’univers et son unité malgré l’infinie diversité de ses éléments.

 

Pablo Contrisciani, Unadulterated Magic, techniques mixtes sur toile, 35 po x 56 po

Asser Saint-Val

Après avoir immigré de Haïti aux États-Unis, Asser Saint-Val a commencé à étudier les nombreuses facettes de sa singularité, de sa spiritualité et de la forme-pensée. Animé par son désir de comprendre la nature profonde de son identité, il s’est lancé dans les recherches sur la neuromélanine, la glande pinéale et la conscience. Ses œuvres reflètent ses découvertes.

 

Asser Saint-Val, ISPAKOTV NGY EWHR, I have allowed you to perform your task!, techniques mixtes sur panneau dur, 48 po x 48 po

Regina Jestrow

Regina Jestrow confectionne des courtepointes artistiques aux formes géométriques organiques qui découlent de sa « révision constante de l’histoire américaine et recontextualisation des traditions textiles ».

 

Regina Jestrow, Americana Quilt 72, tissus assortis, tissu teint à la main, nappe ouatée, fil, 60 po x 95 po

Kathleen Staples

Par sa technique expressive et spontanée qui consiste à peindre humide sur humide, Kathleen Staples tire parti des forces naturelles pour créer des surfaces brutes et hautes en couleur qui se veulent une évocation fantastique et exagérée du relief naturel comme un parallèle aux propres pouvoirs du paysage.

 

Kathleen Staples, Evening Harmony, peinture acrylique sur toile, 40 po x 48 po

Robert McKnight

Comme artiste, Robert McKnight cherche à, dans ses mots : « créer des œuvres au style et au message uniques afin de refléter mon cœur et mon âme et de repousser les limites de ma licence poétique et artistique, que ce soit au niveau du matériel ou du contenu. »

 

Robert McKnight, Blues 1, Blues 2, Blues 3, triptyque encadré, 60 po x 95 po

Édouard Duval-Carrié

Éducateur avant tout, Édouard Duval-Carrié est un artiste et un conservateur d’art contemporain qui met au défi le spectateur de donner un sens à l’iconographie dense découlant de l’histoire, de la politique et de la religion des Caraïbes. Ses œuvres et installations de techniques mixtes évoquent des migrations et des transformations, souvent humaines et spirituelles.

 

Édouard Duval-Carrié, Tropical Convention, Pink, indéterminé

La création à Miami : une décennie de transformation

Le livre Miami Creative: A Decade of Transformation, le pendant de l’exposition, est l’ode de Barry Fellman à la créativité florissante qui a transformé Miami en sommité mondiale sur la scène artistique. Le photographe accompli se sert de l’image pour raconter la décennie charnière de 2010 à 2020 dans les arts et la culture de Miami.

 

Les quelque 200 photos et textes illustrent le cœur et l’âme de la communauté de créateurs de Miami, des grands musées et salles de spectacles aux événements locaux populaires. Ils documentent une décennie d’épanouissement des arts à Miami, la communauté de création et les répercussions des investissements de transformation publics et privés dans le domaine des arts.

 

 

 

Rédactrice : Lesley Bishin

Un puzzle de petites propriétés vinicoles appartenant à de nombreux producteurs. Entre les sols argileux de la région de la Bairrada et les terrains granitiques et schisteux de celle du Dão, sont produits des vins singuliers. Sur la côte, résistent encore les traditions ancestrales de la pêche artisanale, l’arte-xávega. À mesure que l’on pénètre vers l’intérieur se dressent les montagnes du Caramulo, de Montemuro, du Buçaco et de l’Estrela. En attendant le repas, dégustez le fromage de la région et le vin qui l’accompagne…

OÙ DORMIR

CASA DA ÍNSUA HOTEL

Maison seigneuriale au style baroque. On y respire l’Histoire. Magnifiques jardins.

 

Penalva do Castelo

Tel. (+351) 232 420 000

 

www.casadainsua.pt

HOTEL PALÁCIO DOS MELOS

Un ancien palais au coeur de Viseu. Entre classique et moderne, selon l’aile que vous choisirez.

 

Tel. (+351) 232 439 290

 

www.hotelpalaciodosmelos.pt

CASAS DO LUPO

Les maisons de granite de ce village typique ont fait l’objet d’une campagne de restauration fort réussie. Modernité aux saveurs champêtres.

 

Terreiro do Antunes, Lapa do Lobo, Nelas, Viseu

Tel. (+351) 232 673 441

 

www.casasdolupo.com

POUSADA DE VISEU

Charme e conforto, entre o claustroque se impõe. Cet édifice du XIXe siècle fut autrefois un hôpital. L’architecte Gonçalo Byrne, une sommité au Portugal, lui a donné une nouvelle vie. Charme et confort. Une visite du cloître s’impose.

 

R. do Hospital, 5, Viseu

Tel. (+351) 232 457 320

 

www.pousadadeviseu.com

OÙ MANGER

MESA DE LEMOS

Audace architecturale et cuisine créative du chef Diogo Rocha. Les vignobles du Dão à la fenêtre. Un lieu où s’émerveiller.

 

Quinta de Lemos, Passos de Silgueiros, Viseu

Tel. (+351) 961 158 503

 

www.celsodelemos.com

MURALHA DA SÉ

Saveurs traditionnelles entre les murs de granite, au coeur de la ville. Goûtez l’agneau de Lafões.

 

Adro de Sé, Viseu

Tel. (+351) 232 437 777

REI DOS LEITÕES

Le cochon de lait y est roi, mais le choix ne s’arrête pas là. Espace et service soignés.

 

Av. da Restauração, 17, Mealhada

Tel. (+351) 231 202 093

QUINTA DO ENCONTRO

Un énorme tonneau se dresse au milieu du paysage. Un restaurant, un chai et une cave à vins. À découvrir, absolument.

 

São Lourenço do Bairro, Anadia, Aveiro

Tel. (+351) 231 527 155

 

www.quintadoencontro.pt

CASA VIDAL

Fondé en 1964, c’est le spécialiste du cochon de lait de la Bairrada.

 

R. das Almas, Almas da Areosa, Águeda, Aveiro

Tel. (+351) 234 666 353

 

restaurantevidal.pt

CASA DA ÍNSUA

La cuisine est délicieuse et se marie à merveille avec les vins de la maison. Dégustez le fameux arroz de cabidela (riz de volaille au sang).

 

Penalva do Castelo, Viseu

Tel. (+351) 232 420 000

 

www.casadainsua.pt

BUSSACO PALACE HOTEL

Autrefois, haut lieu des banquets royaux, il garde son style de jadis et respecte les recettes du palais et de la région. Romantique et inspirateur.

 

Mata do Buçaco, Buçaco, Aveiro

Tel. (+351) 231 937 970

 

www.bussacopalace.com

RETIRO DA MANHOSA

Célèbre pour son chevreau grillé au charbon de bois.

 

Tel. (+351) 232 461 573

LIEUX À VISITER

ALIANÇA UNDERGROUND MUSEUM

Aux traditionnels chais de l’Aliança Vinhos de Portugal s’ajoute un musée souterrain où vieillissent mousseux et eaux-de-vie, ainsi qu’un espace d’expositions comprenant huit collections : archéologie, minéralogie, paléontologie, céramique, carreaux de faïence… Visite sur rendez-vous.

 

Marcar visita: visitas@alianca.pt

www.alianca.pt

 

MUSEU NACIONAL GRÃO VASCO

La cathédrale abrite une collection d’art sacré et un ensemble important de peinture portugaise des XIXe et XXe siècles. Fermé le lundi.

MATA DO BUSSACO

Faites une halte et respirez l’air pur. Admirez cet exubérant patrimoine naturel, culturel et architectural, qui s’étend sur 105 hectares. Parcourez la voie sacrée, admirez les fontaines, les maisons forestières, les belvédères, le couvent de Santa Cruz, ou le Musée Militaire. Et surtout le Palais Hôtel Buçaco.

PRAIA DA TOCHA

Gardien de la traditionnelle pêche artisanale de l’arte-xávega, depuis le XIXe siècle, également appelée “pêche au chalut”. Autrefois, les pêcheurs prenaient la mer emportant leurs filets,lesquels étaient ensuite halés à terre à la force des hommes et des boeufs. Puis, on les étendait sur le sable afin d’en retirer les poissons. Admirez ces pêcheurs en train de réparer leurs filets.

De passage à Montréal où les champagnes KRUG sont distribués depuis de nombreuses années et très appréciés des Québécois, Olivier Krug, directeur de la Maison Krug et représentant de la sixième génération de la famille, nous a fait le plaisir de nous présenter la marque mythique.

Racontez-nous l’histoire de votre maison.

C’est l’histoire du rêve de mon arrière-arrière-grand-père, Joseph Krug. Il souhaitait créer un champagne qui n’attendrait pas une bonne année pour être un grand champagne, donc qui ne serait pas un millésime. Un champagne qui raconterait le meilleur de toutes les années. C’était en 1832. L’idée était révolutionnaire à l’époque. Il a concrétisé son rêve et, depuis six générations, nous recréons ce champagne tous les ans.

Vous aimez associer vos champagnes à des morceaux de musique et collaborez même avec des musiciens. En quoi la musique se marie-t-elle parfaitement avec vos produits?

Le champagne parle à vos sens. Pour l’apprécier et partir à sa découverte, nul besoin d’avoir une expertise en la matière. De nombreuses études montrent l’influence de la musique sur l’expérience gustative. C’est pourquoi notre maison travaille avec des musiciens qui viennent goûter nos champagnes et leur accordent une musique particulière. Le ressenti lors de la dégustation est encore plus fort.

 

Parlez-nous de votre gamme de champagnes.

Mon ancêtre Joseph Krug disait qu’une bonne Maison ne devait pas offrir de hiérarchie dans sa gamme de champagnes. C’est toujours vrai aujourd’hui. Tous nos champagnes sont de la même excellente qualité. La Maison Krug est la seule qui propose uniquement des cuvées spéciales. Nous avons :

  • Deux champagnes que Joseph KRUG appelait numéro 1 et numéro 2. Le premier se nomme maintenant KRUG Grande Cuvée (le seul que l’on reproduit chaque année), tandis que le second raconte une année particulière, par exemple le KRUG 2004.
  • KRUG Rosé, créé par mon père, un rosé anticonformiste, délicat et élégant qui se marie très bien avec de nombreux plats.
  • KRUG Clos Du Mesnil et KRUG Clos d’Ambonnay, deux champagnes spécialisés, fruit d’un seul vignoble et d’un seul cépage (l’un du chardonnay, l’autre du pinot noir).

La plupart sont distribués à la SAQ et dans certains restaurants gastronomiques du Québec.

Dans quels pays vos champagnes sont-ils appréciés en dehors de la France et du Québec?

Ils sont très aimés partout en Europe bien sûr, mais aussi aux États-Unis et au Japon, qui est devenu l’un de nos plus importants marchés.

Vous êtes très présents sur les réseaux sociaux. Comment la marque a-t-elle évolué ces dernières années?

Notre marque a pris le virage du numérique et des réseaux sociaux. Elle est très moderne, vivante, connectée au monde. Depuis 2012 – et nous sommes les seuls à l’offrir – chaque bouteille possède un « KRUG ID ». Il s’agit d’un numéro qui permet de connaître, en se connectant à Google ou à notre application gratuite, toute son histoire : sa date de sortie de cave, ses composants, son processus de création par notre chef de caves, Éric Lebel. En outre, il permet d’obtenir des conseils de service, des suggestions d’accords avec de la musique, etc. Par ailleurs, de mon côté, j’ai une relation très forte avec notre audience sur les réseaux sociaux. J’aime raconter des anecdotes, partager des moments forts. Les réseaux sociaux sont un outil formidable pour porter le message de la Maison Krug aux quatre coins du monde.

 

www.krug.com

 

Depuis 1971, la Banque Nationale acquiert des œuvres d’art qu’elle expose dans ses bureaux, ses succursales et ses filiales partout au pays. Avec plus de 7 000 œuvres originales, la collection de la Banque Nationale est la plus importante collection au Canada détenue par une entreprise. Sa conservatrice, Jo-Ann Kane, nous la présente.

Décrivez-nous en quelques mots la collection de la Banque Nationale.

Notre collection a pour principale caractéristique de représenter l’histoire de l’art canadien de 1895 à nos jours. Elle comprend des peintures, des estampes, des dessins, des sculptures, des photographies et des œuvres numériques. Sans vous citer de noms, je peux affirmer que notre collection est constituée d’œuvres qui proviennent autant de la relève que d’artistes jouissant d’une bonne renommée.

Quel est l’objectif d’une telle collection?

Tout d’abord, nous souhaitons procurer un espace de travail stimulant à nos employés et, par le fait même, recevoir nos clients dans un cadre agréable. Mais surtout, nous voulons encourager les artistes d’ici en posant un geste direct. Acquérir des œuvres est une façon de soutenir le milieu des arts visuels québécois et canadien.

Quels sont les critères qui vous guident dans l’acquisition d’une œuvre d’art?

L’artiste doit être reconnu par ses pairs, détenir au moins dix ans de pratique et avoir exposé des œuvres dans des lieux reconnus.

 

Quel est ensuite le processus d’acquisition?

Je propose au comité des œuvres qui répondent à la politique d’acquisition. Le comité se réunit trois à quatre fois par année et détient le pouvoir décisionnel.

Hormis les bureaux et les succursales de la Banque Nationale, où peut-on voir les œuvres de votre collection?

Nous faisons beaucoup de médiation avec nos œuvres d’art. Ainsi, dans les espaces publics où se trouvent des clients de la Banque Nationale, nous les exposons accompagnées de cartels explicatifs. Nous publions sur Instagram des capsules sur la collection, ce qui permet de démystifier certaines œuvres. Enfin, nous prêtons régulièrement des pièces de notre collection à des musées partout au Canada. Nous sommes toujours ravis de prêter nos œuvres afin que le plus grand nombre puisse les découvrir.

 

Plusieurs œuvres de la collection privée Banque Nationale seront présentées dans le cadre de la foire d’art contemporain Papier à Montréal.

 

Texte : Diane Stehle
Photos : Patrick Bernatchez, À la recherche du jour d’après, 2012 © Christian Perreault Photographe – Ed Pien, Dream Land, 1999-2010 © Christian Perreault Photographe 

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La route du lilas d’Éric Dupont – Éd. Marchand de feuilles

 

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À la soupe! de Josée di Stasio – Éd. Flammarion Québec

 

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Texte : Diane Stehle