VOTRE MAGAZINE EN LIGNE DU LUXE IMMOBILIER & ART DE VIVRE

Accueil / 2012 / novembre

Au détour d’une forêt de hauts pins, tout près du village médiéval des Arcs-Sur-Argens, se dresse une jolie bastide de pierre datant du 16e siècle : le Relais des Moines. Dès notre arrivée, le personnel, souriant et attentionné, nous accueille chaleureusement sur une terrasse ombragée. À l’intérieur, des convives semblent se régaler dans une magnifique salle voûtée.

Bercés par le chant des cigales, nous admirons la vue imprenable sur le jardin et la piscine, doucement caressés par le soleil du midi. Le plaisir est à son comble lorsque les plats font leur apparition. À la fois simples et joliment préparés, ceux-ci mettent en avant une cuisine du terroir revisitée, qui ferait saliver le gourmet le plus exigeant. Derrière cette réussite, un jeune chef de grand talent : Sébastien Sanjou. Originaire du sud-ouest de la France, il a fait ses armes dans les plus grands restaurants avant de se distinguer rapidement. «Ma grand-mère me réservait le droit de goûter tous ses plats. J’ai grandi dans la chaleur de cette cuisine et de cette générosité. »

Le Relais des Moines fête ses dix ans cette année. Et pour l’occasion, Sébastien a concocté un menu « millésime », qui reflète son parcours depuis son arrivée dans le Var. Il sera offert à tout visiteur jusqu’au mois de décembre. Pour compléter ce voyage culinaire, Géraldine, sa femme, proposera un accord mets et vins.

Et parce que la beauté des lieux invite à la contemplation, les oeuvres de l’artiste Touatia, jouant avec des instruments de cuisine pour donner vie à des sculptures uniques, seront exposées jusqu’à la fin de l’année.

www.lerelaisdesmoines.com

 

– DIANE STEHLÉ

Au sud-est de la France, de Bandol à Menton s’étendent 300 km de littoral d’une incomparable beauté. Pins, cyprès, figuiers et citronniers témoignent de la luxuriance végétale et d’un climat exceptionnel. Bienvenue sur la Côte d’Azur! Le tourisme est l’activité phare de la région, mais la viticulture occupe également une place prépondérante, notamment dans le Var, premier producteur national de vins rosés. Luxe vous propose de découvrir la région à travers quelques grands crus.

Son arrivée annonce les vacances. Synonyme de légèreté et de fraîcheur, le vin rosé s’accompagne d’un désir de simplicité et de convivialité. Signe de maturité, le rosé est devenu pluriel.

Si l’agréable vin de soif domine encore le marché, de nombreux domaines élaborent des vins mariant l’élégance et la finesse avec l’expression de leur terroir. Sophistiqués, ces derniers sont le fruit de sélections parcellaires, d’assemblages et de cépages plus exigeants et même, d’élevage en barriques. en Provence, nombre de domaines réputés produisent ainsi des cuvées spéciales taillées pour la gastronomie. Voici notre sélection.

CHÂTEAU SAINTE ROSELYNE
Située à trente minutes de la baie de Saint-Tropez et de la Croisette de Cannes, Sainte Roseline est une magnifique propriété de 300 hectares qui a la particularité d’être à la fois un site classé et un cru classé de Provence depuis 1955.

Outre ses vins prestigieux, le domaine est en effet l’un des sites historiques les plus riches de Provence. Lieux de cultes renommés, son abbaye et sa chapelle du 17e siècle attirent plusieurs milliers de visiteurs par an. Cette dernière abrite de très belles oeuvres d’art de Chagall et de Giacometti, ainsi que la châsse de cristal de Sainte Roseline, Mère Prieure de l’abbaye. Ainsi, sur un même terroir millénaire, l’art et le vin se côtoient en toute harmonie. Tout au long de l’année, de nombreux événements culturels y sont d’ailleurs organisés.

Le domaine a aussi été l’un des pionniers de « l’oenotourisme » varois. Visites des caves, dégustations et ateliers oenologiques permettent de mieux comprendre l’originalité du prestigieux vignoble.

DES ROSÉS, MAIS AUSSI DE GRANDS ROUGES ET DE GRANDS BLANCS
Grâce à 108 hectares de vignes sur des sols argilo-calcaires, le Château Sainte Roseline jouit d’un environnement exceptionnel. Visionnaire, sa propriétaire Aurélie Bertin-Teillaud n’a pas hésité à évoluer à contre-courant de l’appellation Côtes de Provence en choisissant de réduire la proportion de rosés (50 % de la production) et en mettant l’accent sur les rouges de garde haut de gamme.

PARMI CES VINS D’EXCEPTION :
– La Chapelle de Sainte Roseline Cuvée d’Excellence. Présentée dans une bouteille champagne, elle est produite en quantité très limitée et provient d’une sélection parcellaire très stricte. Sa finesse et sa complexité peuvent rivaliser avec les plus grands vins de France.
– La Cuvée Prieure Cru Classé : le fleuron. Née en l’honneur de Sainte Roseline, elle présente des vins modernes et puissants sortant du cadre classique de l’appellation. Fait intéressant, les vins rosés du Château Sainte Roseline ont été les premiers à être distribués au Québec, il y a plus de soixante ans. Aujourd’hui, vous pouvez notamment trouver à la SAQ le Roseline Prestige rosé, la Cuvée Lampe de Méduse (cru classé) en rouge et la Cuvée Prieure en rouge cru classé.

CHÂTEAU DES DEMOISELLES
Appartenant au même propriétaire que le Château Sainte Roseline, le Château des Demoiselles est un magnifique domaine situé dans l’arrière-pays varois qui a appartenu aux Grimaldi, ancêtres des Princes de Monaco. Le domaine produit deux vins dans les trois couleurs, Château des Demoiselles et Charme des Demoiselles.

Le vignoble est dominé par une belle bastide datant de 1830 récemment transformé en maison d’hôtes. Les visiteurs peuvent ainsi louer des chambres à la semaine et profiter des 300 hectares de forêt pour se promener ou pratiquer une activité physique dans un décor enchanteur. Vous pouvez vous procurer le Château des Demoiselles rouge et le Charme des Demoiselles rosé à la SAQ.

Les deux domaines, Château Sainte Roseline et Château des Demoiselles, sont certifiés au titre de l’agriculture raisonnée qui vise à renforcer les impacts positifs des pratiques agricoles sur l’environnement et à en réduire les effets négatifs.

DOMAINES OTT
Ingénieur agronome, Marcel Ott, alsacien à l’esprit de pionnier, entreprend en 1896 de créer un grand domaine viticole. Premiers essais : la région de Cavalaire. Mais c’est au Château de Selle à partir de 1912, au Clos Mireille et plus tard à Château Romassan, également dans le Var, que se joue la grande aventure familiale. Dès 1930, le rosé « Coeur de Grain » passe les frontières. Et aujourd’hui, les crus des Domaines Ott sont présents sur les plus grandes tables du monde entier.

CHÂTEAU DE SELLE
Situé à taradeau dans le Var, le domaine du Château de Selle offre un écrin de verdure à l’ancienne demeure des Comtes de Provence. C’est le premier domaine acquis par Marcel Ott en 1912. Ses vins sont d’une élégance et d’une intensité rare en Provence. un grand classique.

CLOS MIREILLE
Non loin du Fort de Brégançon, ce terroir bordant la mer profite du mariage des schistes avec un micro-climat dominé par les embruns pour produire des blancs puissants à la saveur iodée. Sa bâtisse du 18e siècle entourée de vignes offre un décor au charme inoubliable.

CHÂTEAU ROMASSAN
Ce domaine est établi au pied du village du Castellet dans la belle région de Bandol. Mourvèdre, grenache, cinsault, et sauvignon participent d’une production de rosés très célèbres, de rouges remarquables, et d’un blanc au corps savoureux. aujourd’hui, la troisième génération de vignerons construit encore, jour après jour, la renommée des vins du Domaine Ott en se basant sur les règles d’or instaurées par son fondateur : le respect de la nature, la patience et la persévérance. Certains grands crus du Domaine Ott sont distribués à la SAQ, notamment le Château Romassan Bandol et le Château de Selle de Coeur de Grain.

CHÂTEAU D’ESCLANS LE ROSÉ LE MEILLEUR AU MONDE (…ET LE PLUS CHER)
Le moins qu’on puisse dire, c’est que les rosés du Château d’Esclans font figure d’atypiques dans la production des vins provençaux. Il suffit pour s’en convaincre de goûter la Cuvée des Clans, mêlant notes de fruits blancs et jaunes à celles de caramels. Mais ce n’est pas tout. Le Garrus a été sacré, par les connaisseurs et les critiques les plus exigeants, le meilleur rosé au monde et a opéré une petite révolution dans l’industrie. Le propriétaire du domaine, Sacha Lichine, y est pour quelque chose. Fils d’Alexis Lichine, surnommé le
« pape du vin » et auteur d’ouvrages de référence, Sacha Lichine devient sommelier à vingt ans. Il fait ses classes en travaillant pour de grosses sociétés d’importation aux États-Unis et vend des vins de Bordeaux avant de créer sa propre entreprise. En 2006, il achète le Château d’Esclans et se lance un défi, témoignant de sa volonté d’excellence : créer le meilleur rosé au monde.

LE GARRUS : UN PETIT BIJOU QUI A SÉDUIT LES PALAIS LES PLUS AGUERRIS
Mission accomplie : en quelques années, le domaine réussit à produire des rosés de grand luxe dont la qualité approche celle des grands blancs et rouges.

Doté d’une superbe robe saumonée, le Garrus présente une complexité allant de l’épice classique (poivre) au floral (lys). Issu de 70 % de très vieux grenaches de 80 ans et de 30 % de rolle, ce rosé est reconnu comme le meilleur au monde et se vend 85 euros la bouteille.

Cette qualité, le Garrus la doit à des étapes de production extrêmement contrôlées et limitées par hectare : vendanges manuelles en petites cagettes, tri drastique par des appareils ultrasophistiqués, température maintenue à 6-8 ºC et vinification en barriques de chêne.

Les spécialistes le comparent à un chardonnay de grande origine et tous confirment son exception. Aujourd’hui, le Garrus est exporté aux quatre coins du monde.

CHÂTEAU DE BERNE
Quand la passion du vin rencontre l’art de vivre en Provence Quelque part entre Lorgues et Flayosc dans l’arrière-pays provençal, au détour d’un long chemin au décor champêtre, ponctué de garrigue, de vignes et d’arbres centenaires, se dresse le domaine du Château de Berne.

Tirant le meilleur parti du microclimat continental, les terres du domaine assurent chaque année une production de 750 000 bouteilles de grands vins dont la qualité n’est plus à prouver. Château de Berne figure en effet sur les cartes des plus grands restaurateurs français et s’exportent à travers le monde.

Les 118 hectares de vignes sont consacrés aux cépages grenache, syrah, cabernet sauvignon, cinsault, carignan, viognier, merlot, sémillon, ugni-blanc et rolle. Chacune des cuvées relève de son mode particulier de production et présente les qualités propres à satisfaire tant les connaisseurs que les néophytes. Connus pour leur arôme sucré et leur robe brillante, les Château de Berne, Terres de Berne, Grande Récolte, Les Oliviers, Grande cuvée sont l’emblème même de la Provence.

L’HÔTEL RELAIS ET CHÂTEAUX ET LES RESTAURANTS
Le Château de Berne n’est pas seulement un lieu qui nous dévoile tous les secrets de l’art du vin. C’est aussi l’endroit idéal pour découvrir la Provence à travers des séjours uniques. Offrant une vue imprenable sur les vignes, l’ancienne cave ou le château, les dix-neuf chambres et suites de l’hôtel ont été subtilement décorées dans un style « campagne chic ».

Pour s’initier à l’art de vivre en Provence et découvrir l’un des plus beaux domaines de la région, le Château de Berne propose un éventail d’activités. Cours d’oenologie, piscine et spa, terrain de tennis, parcours de quad et de VTT : tout le monde y trouve son compte!

De plus, le domaine possède trois tables, faisant la part belle aux produits du terroir à travers une cuisine créative et gourmande : le restaurant gastronomique L’Orangerie, deux fourchettes au Guide Michelin, la brasserie La Bouscarelle et enfin le Bistrot.

Pour en savoir plus sur ces domaines vinicoles :
www.sainte-roseline.com
www.chateaudesdemoiselles.com
www.domaines-ott.com
www.cavesdesclans.com
www.chateauberne.com

AUTOUR DU VIN
Maison des vins, Côtes de Provence
Une vinothèque de plus de 800 vins et un restaurant gastronomique
Maison-des-vins.fr

Maison du Terroir de Roquebrune-sur-Argens
Une boutique où savourer miels, huiles d’olive,
vins et autres produits du terroir.
www.paysmeresterel.com

La Source St-Michel
Chambres d’hôte et club oenologique au coeur
de Draguignan dans l’ancienne propriété
du célèbre acteur français Raimu.
www.lasourcesaintmichel.com

HÉBERGEMENT
De la location d’une somptueuse villa à un séjour
dans un hôtel cinq étoiles ou dans une chambre d’hôte,
le Var vous propose de nombreuses formules
d’hébergement. Pour en savoir plus, consultez le :
www.paysmeresterel.com ou www.tourisme-dracenie.com

À VOIR DANS LA RÉGION
St-Tropez : ses boutiques jet set, son port bondé de
yachts de luxe, ses musées (Musée de l’Annonciade)
Office du tourisme de St-Tropez
www.ot-saintropez.com

Fréjus
Ses vestiges antiques romains, sa cathédrale, son
arène, son cloître et son baptistère : une ville
médiévale à découvrir.
www.frejus.fr

Les Gorges du Verdon
Impossible de se rendre en Provence sans découvrir
ce magnifique canyon et ses villages riverains.

Chapelle Sainte Roseline
Classée monument historique, cette chapelle abrite
les reliques de Roseline de Villeneuve. Des oeuvres
de Chagall, Bazine, Ubac et Gacometti côtoient un
impressionnant mobilier de style renaissance et
baroque.

Abbaye du Thoronet
Une des plus remarquables abbayes issues de l’ordre
de Cîteaux dans laquelle on peut écouter des chants
grégoriens l’été.

Chartreuse de La Verne
Un monastère du 17e siècle au coeur du massif
des Maures.
www.collobrieres-tourisme.com

 Texte : Diane Stehle

 

À 13 kilomètres de Draguignan, le petit village provençal de Lorgues abrite l’un des fleurons de la gastronomie française : le restaurant Chez Bruno. Fondé il y a presque 30 ans, l’endroit décline la truffe sous toutes ses formes. Brad Pitt, Francis Ford Coppola, le Prince de Monaco, le Prince et la Reine de Suède… : une clientèle huppée s’y succède. Et pourtant, son fondateur et chef Clément Bruno a tout gardé de son enfance paysanne. Rencontre avec un homme exceptionnel.

Clément Bruno parle comme un poète. Le sourire aux lèvres, il évoque les parfums, les couleurs, et les images de l’enfance. De fait, tout part de là. Élevé par sa grand-mère dans un milieu très modeste, l’homme a grandi avec la truffe. L’été, celle qui s’appelait Mariette lui préparait avec amour une brouillade de truffes. S’il en restait, elle conservait le tout dans un grand saladier en pyrex sur le bord de la fenêtre, ne disposant pas de réfrigérateur. Lorsque le petit garçon revenait de l’école, elle lui servait alors les restes sur du pain. « La truffe a bercé toute mon enfance. Je la cavais avec ma grand-mère, je la mangeais sous toutes ses coutures. Aujourd’hui, j’aime dire que je suis né sous un chêne truffier. »

Mais ce n’est que beaucoup plus tard que le petit Clément devenu grand se rend compte à quel point il a été privilégié. C’est donc tout naturellement qu’il ouvre un restaurant spécialisé dans la truffe en 1983, dans la maison même de sa grand-mère.

UN PRODUIT HAUT DE GAMME TRAVAILLÉ EN TOUTE SIMPLICITÉ
Ce n’est pas pour rien que la truffe est surnommée « le diamant noir ». Selon les espèces, le prix varie entre 700 et 900 euros le kilo et va même jusqu’à 3 500 euros pour la rare truffe d’Alba, d’origine italienne. Pourtant, ce tubercule que l’on ramasse sous terre n’aime pas le luxe. « C’est le mariage du prince et de la bergère. La truffe se plaît avec des choses simples, comme les oeufs, les pâtes, la polenta, le pain, parce que c’est ainsi qu’elle exprime le mieux toute sa puissance. » Voilà pourquoi la réputation de Bruno s’est bâtie sur des classiques comme la brouillade à la truffe, la truffe en feuilleté ou encore la pomme de terre aux truffes cuite en robe des champs. Plus encore, Clément Bruno a voulu démocratiser le fameux champignon. Comme il existe un caviar d’esturgeon, haut de gamme de la gastronomie par excellence, le chef s’est amusé à inventer un caviar de truffe.

Aussi, en basant son menu sur les diverses variétés existantes et non sur des plats à la carte, il a réussi à créer un menu tout à fait abordable, malgré son exceptionnelle qualité. Car pour le chef, rien n’est plus important que d’être fidèle à ses valeurs et à ses racines.

Même si aujourd’hui sa clientèle est composée d’acteurs, d’hommes politiques et de têtes couronnées, la fierté de Clément Bruno est de pouvoir accueillir dans son restaurant le simple cantonnier. « Je me dis que je n’ai pas perdu mon âme. Je suis resté celui que j’étais, le petit garçon de la campagne de Mariette, fils d’ouvrier. »

Un endroit où l’on vient manger sans distinction de classe sociale, où l’on se fait plaisir et où l’on se sent bien : voilà ce que Bruno appelle le vrai luxe, sa vraie réussite.

UNE AFFAIRE DE FAMILLE
Aujourd’hui, Clément Bruno travaille avec ses deux fils, Samuel et Benjamin. Après une école en gestion hôtelière, Samuel a pris la responsabilité de la salle. Quant à Benjamin, il a fait ses armes dans plusieurs restaurants, dont le Plaza Athénée du réputé chef Alain Ducasse, avant de revenir dans la maison de son enfance. « Mon père m’a transmis un héritage et je souhaite faire perdurer le plus longtemps possible cette belle aventure », dit le talentueux jeune homme.

Dans la magnifique cuisine provençale, l’ambiance est décontractée, mais dynamique. Chacun sait ce qu’il a à faire et le fait avec passion. Sur l’un des murs, on peut d’ailleurs lire : « Un travail bien fait n’est plus à faire. Faisons-le avec le coeur ».

Générosité, passion, amour des produits locaux et de qualité : telles sont les valeurs que Benjamin tient de son père. Et avec le talent et la créativité qui le caractérisent, nul doute que la relève est assurée. Donnant sur la terrasse, la petite fenêtre sur laquelle la grand-mère Mariette déposait le saladier est toujours là. Au fil des ans, la maison s’est agrandie, mais au fond, rien n’a changé.

Chez Bruno fêtera ses 30 ans l’année prochaine. Souhaitons-lui longue vie.

www.restaurantbruno.com
www.la-truffe.com

Texte : Diane Stehle