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C’est au cabinet d’architecture Provencher Roy + Associés Architectes que l’on doit la conception et la planification des Résidences au Ritz-Carlton Montréal. Intégrer un bâtiment de facture contemporaine à un édifice patrimonial était un défi de taille. Défi relevé avec brio grâce au talent et l’expertise de la firme montréalaise.

Une élégante structure d’aluminium et de verre orne désormais la façade ouest de l’immeuble historique du Ritz-Carlton. Il s’en dégage tant d’harmonie que le mariage entre l’ancien et le nouveau semble aller de soi. « L’idée de choisir du verre pour la construction du nouvel édifice s’est imposée d’elle-même, explique Claude Provencher, associé fondateur de Provencher Roy + Associés Architectes. Comme les matériaux et les techniques utilisées pour la construction du bâtiment original n’existent plus, il valait mieux s’en éloigner plutôt que d’essayer d’en faire une pâle copie. »

Concevoir un mur élégant et bien proportionné n’a pas été facile, mais le résultat est superbe. Transparence et légèreté d’un verre ultra-clair jouxté à des louves en bois apportent dynamisme et uniformité à l’ensemble : le nouveau bâtiment vient tout simplement mettre en valeur l’ancien édifice tout en respectant son caractère patrimonial.

Réunir résidences et hôtel

L’autre défi consistait à établir un lien entre les résidences et l’hôtel afin que les copropriétaires aient accès au centre sportif et aux services hôteliers. « Les condos devaient être installés sur un stationnement datant des années 50, ce qui rendait la tâche plus complexe. Nous avons donc mis en place des communications simples tout en tenant compte d’éléments techniques complexes résultant de conditions existantes », commente l’architecte.

L’agrandissement du Ritz-Carlton a été un travail de longue haleine, qui n’est d’ailleurs pas encore tout à fait terminé. Mais le résultat est époustouflant.

Cette réalisation vient confirmer la signature conceptuelle et architecturale exceptionnelle de la firme, qui, conjuguant à merveille le passé et le présent, nous avait déjà éblouis avec son intervention au pavillon Claire et Marc Bourgie, à quelques pas du Ritz-Carlton. L’entreprise a d’ailleurs remporté de nombreux prix pour ce dernier projet, notamment le Prix d’excellence 2012 de la Société des Musées québécois, le Prix d’intégration architecturale 2012 (catégorie Prix spéciaux du patrimoine) pour la campagne Opération patrimoine architectural de Montréal, celui de Projet de l’année des Grands Prix du design 2011 à Montréal, et le Awards of Merit du Canadian Architect Magazine.

 

WWW.PRAA.QC.CA
– DIANE STEHLÉ

 


En partie construits sur un bâtiment existant et présentant des configurations uniques, les condos des Résidences au Ritz-Carlton ont donné tout un défi à COPRIM,
spécialiste en développement immobilière et gestionnaire de projets.

La principale difficulté dans un projet résidentiel en copropriété, contrairement à un projet commercial, réside dans le fait de devoir traiter avec de nombreux clients. La gestion devient donc beaucoup plus complexe. « Notre rôle est de nous assurer du bon fonctionnement de l’édifice et de sa structure administrative. Or, dans un projet résidentiel de ce type, il y a plus de risques de conflits, car les copropriétaires doivent partager plusieurs espaces communs. En tant que gestionnaire, il nous faut alors faire preuve d’un grand souci d’équité et avoir un sens aigu du détail », explique Vianney Bélanger, président de COPRIM.

Les résidences du Ritz-Carlton possèdent en moyenne une superficie de plus de 3 000 pieds carrés, soit deux fois la grandeur habituelle dans le marché. De plus, la configuration de chaque condo est unique étant donné qu’une partie est construite dans le bâtiment existant et l’autre dans un édifice neuf. « Dans tout autre projet, nous aurions conçu un plancher type et effectué plus ou moins les mêmes plans pour les unités. C’était impossible au Ritz-Carlton. La coordination des plans électromécaniques nous a demandé plus de six mois de travail, alors que d’habitude deux ou trois suffisent. »

« Les salles de bains n’étant pas alignées, il nous a fallu trouver des solutions pour chacune des unités. Le choix de matériaux nobles et d’appareils électromécaniques de première qualité ne fait pas à lui seul la réussite d’un projet. Il faut harmoniser l’ensemble et avoir un grand souci des agencements. Tout doit être pensé. » Pour gérer un projet d’une telle complexité, l’équipe de COPRIM a dû faire preuve de la rigueur qui la caractérise et mettre en pratique son expertise. COPRIM s’est en effet déjà illustrée dans la reconversion d’anciens bâtiments avec le projet Lofts Redpath, transformant les anciennes raffineries de sucre Redpath en condos et espaces commerciaux haut de gamme.

Cet été, l’entreprise mettra la touche finale à ce projet de longue haleine, mais ô combien exaltant.

 

Tél. : 514 875-0080
WWW.COPRIM.CA

 

 

– DIANE STEHLÉ

 

 


Chef de file dans l’industrie de la construction au Québec et comptant parmi les plus importants constructeurs canadiens, Pomerleau offre des services complets allant de la préconstruction à la mise en service d’édifices.

Dans le cadre du projet de l’hôtel Ritz-Carlton, l’entreprise a, à titre de gérant de construction et d’entrepreneur général, procédé à la démolition partielle et à la reconstruction du bâtiment. Les systèmes mécaniques et électriques ont été entièrement refaits afin d’assurer le confort des visiteurs tant dans les chambres que dans les espaces publics. Ces travaux d’envergure se sont échelonnés sur une période de quatre ans.

Depuis deux ans, Pomerleau s’implique aussi dans la construction des 45 condominiums de luxe annexés à l’édifice patrimonial, les Résidences au Ritz-Carlton. Avant de procéder à ces travaux, l’entreprise a participé à la préparation du programme, à la planification budgétaire, à l’échéancier du projet. Elle a aussi sélectionné les divers fournisseurs et a octroyé les contrats.

À l’étape des travaux, une vingtaine de professionnels – directeur de projet, gérant, chef, contremaître, adjoint administratif, gérant adjoint et agent de prévention – tous experts dans leur domaine, ont été déployés sur le terrain afin d’encadrer les deux cents travailleurs présents sur le chantier. Le nouvel édifice venant s’ajouter à un bâtiment patrimonial, le défi consistait à ajouter une structure d’acier et de béton en plus de nouveaux systèmes mécaniques, dans un environnement existant et un quartier très achalandé de la ville. Malgré des échéanciers serrés, l’équipe chevronnée de Pomerleau, travaillant souvent jusqu’à sept jours sur sept, a relevé ce pari exigeant.

Touchant à sa fin dans quelques semaines, le projet est déjà une véritable réussite. « Nous sommes fiers d’avoir participé à cette réalisation prestigieuse et unique. Le chantier a été très exigeant pour notre équipe et nos sous-traitants, mais les résultats sont là », commente Ian Kirouac, ing., directeur de projets.

Actuellement, en plus des Résidences au Ritz-Carlton, l’entreprise construit, entre autres, les centres de recherche du Centre universitaire de santé McGill (CUSM) et du Centre hospitalier de l’Université de
Montréal (CHUM). Autant d’interventions qui viennent confirmer le statut de référence qu’a acquis l’entreprise québécoise dans la mise en oeuvre de projets de petite et de grande envergure.

514 789-2728
WWW.POMERLEAU.CA

Texte : Diane Stehle

 

 

Saviez-vous qu’une simple recherche sur le Web avec les mots « accro chaussures » ou « shoes addict » (pour la France!) conduit à des dizaines – voire des centaines – de blogues sur la folie des chaussures? En fait, la passion des chaussures, qui frise la dépendance chez certaines femmes, n’est pas un nouveau phénomène mais il perdure, à l’encontre de toute logique économique ou écologique. « J’en suis témoin toutes les semaines », affirme Marie-Christine Deveault, propriétaire de la très branchée boutique Tohu Bohu, située dans le quartier Saint-Roch. « Certaines vont même jusqu’à acheter des chaussures à talons hauts qu’elles ne porteront pas, ou si peu, parce qu’elles sont jolies à voir dans leur garde-robe! »

Au-delà de l’amour pur et simple suscité par l’objet, il y a bien sûr son aspect utilitaire. Le mode de vie actuel de la plupart des gens englobe des activités reliées au travail, aux sports, aux loisirs, aux échanges sociaux, bref à une diversité de sphères à l’intérieur desquelles les besoins diffèrent. Escarpins, ballerines, espadrilles, bottes, sandales, souliers de course, tous les types de chaussures se déclinent en une quantité de sous-catégories adaptées aux nombreux aspects de nos vies trépidantes. Les fabricants et les designers l’ont bien compris : c’est en misant sur nos multiples besoins (ou désirs!) qu’ils créent et mettent en marché une panoplie de nouveaux produits, dont les matières, les styles et les couleurs varient, imposant du même coup les fluctuations de la mode.

 

Les tendances de l’été

Ah la mode! Qu’on y résiste ou non, on s’y intéresse quand même et, au final, elle influence nos choix. Alors, qu’en est-il des tendances dans le monde de la chaussure pour la saison d’été 2013? Pratiques et confortables, les chaussures à talons compensés ont toujours la cote pour la saison qui vient et il en va de même pour les sandales de type spartiate, très présentes l’année dernière. L’escarpin et la ballerine, sous toutes les formes, restent très in. « Il y a peu de sandales, nous apprend la propriétaire de Tohu Bohu, les chaussures sont plutôt fermées, souvent plates et sans talons. Et la tendance est à la transparence, surtout dans les talons. » Talons de forme parfaitement carrée, pour plusieurs modèles, au grand bonheur de celles qui tanguent sur des talons aiguilles…

Côté matières, « énormément de cuir verni, selon Marie-Christine Deveault, et beaucoup de matières synthétiques. Du plastique très coloré, pour les escarpins par exemple, et parfois transparent, dans le cas des sacs à main. La finition de cette matière plastique est tellement travaillée que ces sacs peuvent coûter jusqu’à 600 $! On remarque aussi du satin de diverses couleurs sur les modèles de soirée, des paillettes, des brillants, etc. »

Et les couleurs? « Les teintes pastel et les couleurs “néon”, à l’effet rétro, sont très en vogue et la couleur peau, très populaire », de l’avis de Marie-Christine Deveault.

Pour les hommes et les filles…

Concept unique à Québec la boutique Tohu Bohu offre, en plus des chaussures – hommes et femmes – et des accessoires mode, un étage consacré aux soins esthétiques de manucure et de pédicure. « C’est un espace qui peut être loué pour des événements sociaux, des soirées de filles, par exemple. Elles s’y réunissent pour recevoir des soins, placoter et magasiner », explique la propriétaire.

Donc, pour marcher d’un pied léger durant la belle saison, il suffit de bien choisir. Et surtout, de résister à la folie des chaussures…

– SYLVIE LAMOTHE
PHOTOGRAPHIES : MICHEL ROY

 

 

Une brasserie parisienne à Montréal

Le Pois Penché est une véritable brasserie parisienne offrant une délicieuse cuisine française au cœur du centre-ville de Montréal. Que vous vous y rendiez pour affaires ou pour le plaisir, ses tartares, son bar à huîtres et ses plateaux de fruits de mer vous laisseront un souvenir inoubliable.

 

Une cuisine française réinventée

Comptoir de bar immense, banc à fruits de mer, cuisine ouverte, banquettes confortables en cuir bordeaux et plafond argenté : Le Pois Penché nous plonge immédiatement dans l’atmosphère chaleureuse du Paris des années 1940.

Acquis en 2011 par Imad Nabwani, figure influente de l’industrie hôtelière, le restaurant a de quoi séduire le gastronome le plus exigeant. Privilégiant les produits locaux et biologiques, il revisite avec une direction moderne le concept de brasserie. Au menu : cuisine traditionnelle française avec, pour spécialités, steaks, tartares et fruits de mer.

 

Un bar à vin exceptionnel

Outre sa nourriture savoureuse, le restaurant Le Pois Penché propose un grand choix de vins au verre et une sélection du sommelier fort intéressante. Rien d’étonnant d’ailleurs quand on sait que son propriétaire, Imad Nabwani, est un sommelier de renommée mondiale, dont les cartes de vin se sont vu décerner plusieurs prix et qui est membre de la Confrérie des Chevaliers du Tastevin en Bourgogne.

Perpétuant la tradition de brasserie française et de bar à vin, l’endroit est idéal pour prendre un apéritif à l’heure du 5 à 7 autant que pour venir dîner ou souper. Une formule brunch est également offerte les fins de semaine. Quant aux couche-tard, ils seront ravis d’apprendre que le restaurant offre un menu de fin de soirée à partir de 21 h. Touriste, homme d’affaires ou simplement bon vivant, votre plaisir se prolongera jusqu’au petit matin…

 

RESTAURANT LE POIS PENCHÉ
1230, boulevard de Maisonneuve o.
Montréal
Tél. : 514 667-5050
www.lepoispenche.com

Texte : Diane Stehle

 

À deux pas du Musée des beaux-arts de Montréal et de tous les grands événements et festivals du Quartier des spectacles, l’Hôtel Chez Swann présente un concept d’hôtel-boutique unique en son genre.

Amateur d’art et de design? L’Hôtel Chez Swann est en soi un univers qu’il faut absolument découvrir!

L’hôtel-boutique a ouvert il y a deux ans. Son design – signé Mary Moegenburg – dévoile une poésie urbaine qui nous transporte dans un monde sensuel et lyrique. « Notre hôtel est unique en son genre », commente fièrement Dwayne Newton, directeur de l’hôtel.

L’établissement propose 23 chambres, magnifiquement décorées et empreintes d’une personnalité originale. Réparties en trois catégories (mondaines, demi-mondaines et boudoirs), elles sont aussi spacieuses que fonctionnelles. Quel bonheur, après une séance de magasinage ou de visite de la métropole, de se laisser choir sur un grand lit ou bien de se détendre sous une immense douche massage à jet de pluie!

En cas de petites ou de grosses faims, l’espace santé de l’hôtel vous offrira de délicieux mets français. Et si vous voulez passer une soirée inoubliable, courez au restaurant Le Pois Penché à quelques rues de là : le restaurant appartenant au même propriétaire que l’hôtel, vous profiterez de rabais avantageux sur la carte des vins. De plus, véritable brasserie française, Le Pois Penché est ouvert jusqu’à minuit. Un plus pour ceux qui aiment faire la fête…

Des services qui font la différence

Unique, l’Hôtel Chez Swann l’est aussi grâce à son personnel chaleureux et attentionné. Besoin de billets de spectacle? Envie d’aller danser? Le service de conciergerie vous fera découvrir le Montréal des Montréalais en vous dévoilant les meilleures adresses de la ville!

Et si vous n’avez pas envie de sortir, on se chargera de vous distraire : soirées pop-corn, vernissages ou cocktails sympathiques, l’Hôtel organise régulièrement des événements pour vous mettre dans une ambiance festive.

Avis aux amateurs de sport, l’établissement dispose également d’une salle de remise en forme avec écrans HD.

Ainsi, que ce soit pour une escapade amoureuse ou un séjour prolongé, votre passage à l’Hôtel Chez Swann vous fera vivre une expérience inoubliable. Et ce, pour un rapport qualité-prix inégalé, la chambre pour deux personnes étant offerte à partir de 175 $ la nuit.

En 2012, l’Hôtel Chez Swann a été nommé un des 25 hôtels les plus branchés du Canada par le public du célèbre site de voyage Trip Advisor. Cela vous étonne?

 Hôtel Chez Swann
1444, rue Drummond, Montréal
Tél. : 514 842-7070
www.hotelchezswann.com
– DIANE STEHLÉ
 

C’est dans une magnifique maison de Boisbriand totalement réaménagée que les bureaux de la firme d’architecture et design Adornetto-Daoust ont été installés il y a deux ans. Mariant judicieusement l’ancien et le moderne, la demeure offre aux clients d’Adornetto-Daoust un parfait exemple de la qualité de leur travail.

Derrière la façade de la maison-bureau d’Adornetto-Daoust se cache une belle histoire de rencontres et de passion pour le design. En effet, concepteur architectural depuis dix-huit ans, Mario Adornetto travaillait autrefois juste en face de ce qui était alors une vieille maison rurale. « Je me disais que j’allais acheter cette maison, la reconstruire et la revendre à un client », raconte Mario Adornetto. À l’époque, le concepteur architectural collabore à de nombreux projets avec une designer de talent, Katerine Daoust. Obtenant un vif succès, le concepteur architectural et la designer décident, en 2010, de partager leur expertise et de créer leur propre entreprise.

Deux ans plus tard, ils font l’acquisition de la demeure convoitée et y aménagent leurs bureaux avec en tête un concept original : « Nous voulions qu’elle abrite nos bureaux, mais qu’elle puisse en même temps servir de démonstration aux clients. »

 

Conserver l’âme ancestale

En plein coeur de Boisbriand, cette maison d’agriculteur disposait d’une vieille grange. « Quand on l’a démolie, on a récupéré le bois de la grange pour pouvoir le réutiliser à l’intérieur de la nouvelle bâtisse. C’était une manière pour nous de conserver un peu de son histoire. » Plusieurs planches de bois ancestrales, vestiges d’une époque passée, ont ainsi été incorporées dans la nouvelle demeure, de facture contemporaine.

Se dressant sur deux étages, la magnifique propriété de 2 600 pieds carrés se distingue par un intérieur aux lignes épurées et par une fenestration abondante. Le premier étage abrite les pièces à vivre ̶ salon, salle à manger et cuisine ̶ tandis que le deuxième est réservé aux bureaux.

Construits sur un espace à aire ouverte, salon, salle à manger et cuisine se côtoient agréablement. Baignant dans la lumière et le confort, le salon présente des tonalités claires qui accentuent la luminosité de la pièce et font ressortir avec panache le mobilier moderne (conçu par les designers eux-mêmes).

Juste à côté, la salle à manger illustre parfaitement le mariage de l’ancien et du moderne : son plafond, fabriqué à partir des planches récupérées dans la grange, donne un cachet rustique à la pièce tout en apportant ce petit supplément d’âme indispensable pour créer un environnement chaleureux.

Par ses couleurs, la cuisine fait écho aux vieilles planches. Jumelant praticité et esthétique, elle dispose d’un magnifique îlot en chêne surmonté d’une grande hotte ainsi que de nombreux rangements.

Adossée à un pan de mur, une photo grand format de la grange vient compléter cet hommage à l’histoire de la maison, tout en marquant la séparation entre la salle à manger et le salon.

 

Des chambres transformées en bureaux

À l’étage, les trois chambres ont été converties en atelier et en bureaux. Le bureau de Katerine Daoust, avec un mur en verre faisant contraste à un mur en pierres, est particulièrement réussi. Sobre, il dispose de peu de meubles et tire son élégance des lampes suspendues de Pascale Girardin ainsi que de deux jolies chaises anciennes.

Pourvu d’un plafond cathédrale aussi bâti avec les planches de l’ancienne grange, l’atelier de dessin possède un charme incomparable et la luminosité nécessaire aux activités créatives qui s’y déroulent quotidiennement. « Que ce soit pour la réalisation des plafonds, des cages d’escaliers ou des murs de verre, nous faisons affaire avec les meilleurs spécialistes à qui l’on confie nos plans. »

La maison-bureau d’Adornetto et Daoust témoigne parfaitement de l’excellence de leur travail. Et c’est avec ce même souci de perfection que les deux associés concrétisent les souhaits de leurs clients. « À chacune des étapes du projet, de l’étude de la topographie à la sélection des oeuvres d’art, nous sommes à l’écoute des besoins de nos clients afin de les conseiller judicieusement », commente le concepteur architectural.

 

Une architecture hybride

Les créateurs ont plus d’une corde à leur arc. Mario Adornetto souligne ainsi que, dès la première rencontre, le client repart avec une image de sa future maison. « Je dessine à main levée les intérieurs et extérieurs du projet à partir des besoins exprimés par le client. Le jour même de sa visite, son rêve prend forme. » Les lignes directrices posées, les deux parties gagnent un temps précieux.

Depuis quelque temps, Mario propose à ses clients un style d’architecture bien particulier : les maisons hybrides. D’allure traditionnelle en façade, ces demeures disposent d’un design très contemporain à l’arrière (toit plat, murs en verre et grande fenestration). « Le fait de jumeler deux styles qui se retrouvent rarement ensemble permet d’intégrer parfaitement la bâtisse à son environnement. En maîtrisant les formes et les proportions, on obtient des résultats extraordinaires », explique-t-il.

Du petit château à la demeure champêtre en passant par la maison de style plus traditionnel, Mario et Katerine ont réalisé de nombreuses habitations, au grand bonheur de leurs clients. Flairant l’air du temps et fourmillant d’idées novatrices, nos deux créateurs n’ont pas fini de nous étonner!

 

ADORNETTO | DAOUST
179, chemin de la Grande-Côte
Boisbriand (Québec) J7J 1B7
tél. : 450 420-4576
www.adornettodaoust.ca

Texte : Diane Stehle

 

Comme tous les goûts sont dans la nature, les designers et autres professionnels de l’aménagement intérieur nous invitent à laisser notre nature s’exprimer dans toutes ses déclinaisons, lorsque vient le temps de rénover notre cuisine ou d’en créer une de toutes pièces! Visite au cœur d’une composante souvent centrale de nos foyers québécois.

Dans le monde de la décoration intérieure, la tendance est à la création d’ambiances vraiment personnelles, éclectiques et très stylisées. Il en va de même pour la cuisine, à laquelle s’ajoute dorénavant un facteur important, l’ergonomie.

 

Des lignes raffinées

Au rayon des armoires, les lignes s’allègent jusque dans la coupe même du bois. On recherche les essences de bois raffinées qui pourront offrir un large éventail de possibilités permettant de jouer avec les lignes droites horizontales et verticales. Un jeu très populaire en ce moment. Ou alors, on se tournera vers des matériaux plus contemporains, comme le thermoplastique, le polyester, la laque ou l’acrylique, qui mènent à des mariages de textures et de couleurs dans une infinie variété.

« Une chose est certaine, selon Michel Gonthier, designer en chef chez Gonthier – Cuisines et salles de bains, les gens désirent vivre dans des environnements moins classiques, moins chargés et très épurés. En ce sens, le style transitionnel, qui allie le classique et le moderne, fait de nombreux adeptes, alors que le contemporain séduit une clientèle qui souhaite vraiment compter sur un décor moderne. »

Les armoires sont devenues des masses plus ou moins discrètes selon la couleur et le fini qu’on leur a donnés, mais elles habillent la cuisine d’une chic sobriété soutenue par un tracé net et des accessoires de quincaillerie effacés ou alors très délicats.

Mais au-delà du caractère esthétique indéniable des cuisines d’aujourd’hui, l’aspect ergonomique prend une place de plus en plus grande dans cette pièce aux multiples usages. On désire un espace qui facilitera la tâche de préparation des repas, qui rendra tous les instruments, ustensiles et ingrédients faciles d’accès, mais aussi qui intégrera des éléments « miracles », comme les tiroirs et panneaux électriques qui s’ouvrent d’une simple pression de la main ou du genou. « Aujourd’hui, avec toute la technologie existante, nous sommes vraiment en mesure de créer des cuisines qui offrent tellement plus de commodités que les cuisines d’antan, précise Michel Gonthier. Par exemple, nous pouvons insérer des éléments de classement dans les tiroirs, utiliser tous les espaces libres pour générer du rangement supplémentaire ou voir à l’installation de systèmes d’ouverture et de fermeture automatisés pour le centre de recyclage (ou de compostage). Pratique lorsque vient le moment de jeter les restes de préparation d’un repas. Selon le budget alloué par le client, ce sont tous des avantages que nous pouvons lui offrir. »

L’ergonomie est tellement importante que Griffe Cuisine accorde une grande attention aux fonctionnalités lors de la conception d’une cuisine personnalisée pour ses clients.

 

Du mélange de matières

La tendance au cocktail de matières, de textures et de finis a commencé il y a quelques années, mais s’impose de plus en plus auprès de la clientèle de prestige. On trouve côte à côte le bois, le verre, la pierre naturelle et l’acier inoxydable, soit pour composer un ensemble tout à fait harmonieux, soit pour produire un décor aux contrastes appuyés. « Nous avons beaucoup de demandes en ce sens, souligne Michel Gonthier. Les gens veulent de l’originalité et souhaitent des concepts très personnalisés, comme l’utilisation de deux quartz différents pour créer deux effets de comptoirs, en deux niveaux ou en deux couleurs. »

Parlant de quartz et d’autres matières minérales, Ciot offre une sélection de produits possédant chacun une série de caractéristiques séduisantes selon la collection choisie, classique ou exclusive. Le verre recyclé Vetrazzo, par exemple, est vraiment extraordinaire pour ajouter une touche d’originalité à une pièce. Que dire alors de l’unicité des dalles de pierres semiprécieuses formées à partir d’améthyste, d’agate bleue ou de lapis-lazuli?

Elles prodiguent à une résidence un caractère remarquablement audacieux!

 

Des couleurs vibrantes

Même si les armoires affichent des lignes plus discrètes et que les essences de bois blond se font plus populaires, il n’en demeure pas moins que les couleurs font indéniablement leur retour en cuisine. Invisibles depuis quelques années, elles reprennent du service, et avec panache, dans les accessoires, sur les luminaires et même dans les électroménagers. Elles sont éclatantes et acidulées! Même chose pour les éclairages où la DEL vole la vedette pour son efficacité et sa grande malléabilité. Les suspensions, même massives, s’imposent aux endroits où on ne les attendait pas et demeurent sans contredit les favorites pour créer l’ambiance voulue dans une cuisine. Peu importe le style de l’ensemble, l’important est de trouver le bon luminaire qui sera en valeur au bon endroit.

Intégrés avec intelligence dans un décor aux tons neutres de blanc, gris ou crème, les coloris muraux vitaminés dynamisent la pièce et la rendent rapidement plus joyeuse et plus vivante. À [re]découvrir…

Devant toutes ces possibilités, il devient complexe de faire le bon choix et de connaître toutes les propriétés de tels ou tels matériaux d’armoire ou de revêtement de comptoirs et de planchers. « Rien de mieux que de s’associer à un cuisiniste d’expérience, souligne le designer en chef de chez Gonthier – Cuisines et salles de bains. Nous avons l’expertise nécessaire pour répondre aux questions des clients en plus d’un savoir-faire reconnu dans la conception de cuisines qui conviennent à toutes les personnalités. »

Sage conseil, car si notre but est de créer une cuisine à notre goût, qui nous plaira et qui durera  longtemps, il est plus simple de nous tourner vers un expert dans ce vaste domaine plutôt que de composer aléatoirement – et sans préparation – les éléments qui formeront cette importante pièce de notre demeure.

– SANDRA GRAVEL