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Une maison au luxe moderne perchée au sommet d’une falaise. Une beauté absolue où la magie des Caraïbes resplendit. C’est sur la côte nord de la République dominicaine que se trouve cette perle rare : la Casa Kimball. Dans son portfolio de propriétés extraordinaires, Lauren Berger Collection a sélectionné cette villa pour le magazine Luxe. La maison a dépassé toutes nos attentes.

 

Située sur un site privé, la Casa Kimball est érigée en retrait, sur une falaise. À partir du nouvel aéroport de Samana, les routes qui partent vers l’ouest et longent la mer offrent des vues à couper le souffle. Les paysages sont demeurés intacts dans cette partie de l’île; les plages de sable fin se succèdent jusqu’à Cabrera, où la maison se situe.

 

Expérience sublime

La Casa Kimball domine l’Atlantique de façon sublime. L’ampleur de sa beauté se mesure à l’étendue majestueuse de l’océan. Trois acres de végétation tropicale luxuriante,entretenus par une armée de jardiniers, l’entourent. En face de la villa, une piscine à débordement fait élégamment le lien entre la mer et le ciel. Un spala rejoint, au bord de la falaise, là où personne ne peut vous voir, mais où vous pouvez voir le monde. Vivre sur une île n’a jamais été aussi exclusif et délicieux.

 

 

Rangr Studio a conçu cette grande villa, qui a appartenu à l’un des fondateurs de Google, pour les plaisirs de la détente et des échanges entre amis. Les architectes se sont efforcés de produire des lignes modernes, de grands volumes géométriques, qui demeurent légers, et le tout est habillé de magnifiques matériaux organiques. Les trois parties de la villa sont orientées pour capter les splendeurs de l’environnement. La Casa Kimball possède tout à la fois : des lignes impeccables, des matériaux élégants et des détails sophistiqués.

 

 

Bien que située dans une région tropicale, la maison est fraîche. Ses nombreuses fenêtreslaissent entrer le vent et un système de pierres intercalées crée des écrans pare-soleil. Tous les éléments du design intérieur et extérieur épousent l’esthétisme du style tropical, tant pour les bois que pour les pierres locales et les lits à baldaquin. Le vent qui remonte de la mer apaise la chaleur du jour et adoucit les nuits dans les huit chambres avec salle de bain. Chaque suite a une terrasse avec une vue splendide sur la flore et les eaux caraïbéennes.

Invitation à la relaxation

Les membres du personnel, qui sont trilingues, s’assurent que tous les désirs sont comblés. Un concierge est à la disposition des invités pour organiser le va-et-vient entre l’aéroport et la maison et faciliter les activités et sorties. On peut profiter de tout à la Casa Kimball : spa, massage, yoga, danse, leçon de natation pour les enfants, etc. Vos désirs seront rois. Gentillesse et efficacité sont les bases de la philosophie du personnel.

 

Pour ce qui est de la restauration, le chef de la Casa Kimball élabore les mets les plus somptueux,à partir de la production agricole etde lapêche locales. Le bar est le lieu des rencontres pour un apéritif, un caféou un cocktail. Les jus frais font le délice des résidents le matin.Quant à l’heure de l’apéritif,elle est ajustée à la période de vacances et le barman répond à toutes les demandes musicales.

 

Plats et boissons peuvent être servis là où vous le voulez, à la piscine, au salon, dans votre chambre, mais la salle à manger est attrayante avec sa table faite sur mesure pour vingt personnes. Le plafond et les portes-fenêtres pivotantes en bois brésilien créent un cadre élégant. La salle à manger offre une vue panoramique de l’océan et de la piscine. Un bar extérieur fait le lien entre la piscine et le centre médiatique et ludique. C’est l’endroit où siroter votre verre sur l’un des hauts tabourets, en admirant les merveilles du jour!

Lieux de contemplation

Dans la journée, les bords de la piscine s’offrent au soleil. À deux pas, les arcades de la maison préservent la fraîcheur de l’ombre. De 47 mètres de long, la piscine à débordement est magnifique et présente un détail particulièrement enchanteur : une plateforme rectangulaire détachée du bord qui sert d’îlot de bronzage. Le soir, le plan soyeux de l’eau s’illumine, invitant à la baignade ou à des parties de volleyball nocturnes.

 

 

Les eaux agitées du spa vous attendent en contrebas, à l’extrémité de la piscine, juste au-dessus de la falaise et face à la mer. C’est un des lieux les plus charmants pour admirer le coucher de soleil. De nombreux endroits à la Casa Kimball se disputentle titre du meilleur site d’observation. La terrasse sur le toit dans sa simplicité minimaliste offre un point de vue presque mythique sur l’Atlantique. Le lieu est à peine séparé de l’immensité du décor et son dénuement inspire une paix inouïe.

 

 

Un chemin menant à l’une des trois plages privéesmène aussi à une terrasse cachée, creusée dans la roche, la plus intimiste du site. Le soleil semble vous saluer, au coucher comme au lever. Ce lieu idéal pour méditer incarne la philosophie de la villa : vous rapprocher de la magie du monde.

 

Elle est précieuse la villa qui peut offrir une relation aussi profonde avec les éléments de la nature. La Casa Kimball vous réserve des moments où l’architecture et le monde fusionneront pour faire voir une beauté essentielle et sereine.

 

 

Texte : Barbara Stehle

Il a ses villas chics, ses trois golfs de réputation mondiale, ses boutiques, sa marina, son spa, son village culturel et, bien sûr, la mer des Caraïbes à ses pieds. Le complexe touristique Casa de Campo, à La Romana, sur la côte sud-est de la République dominicaine, a quarante ans d’existence, mais une belle jeunesse!

 

Son immense territoire privé (7 000 acres) se laisse découvrir… à petites doses. Casa de Campo est né dans la tête (ou le cœur) d’Alvaro Carta, propriétaire d’une compagnie portoricaine de sucre de canne et de la maison mère du géant du cinéma américain Paramount Pictures. À La Romana, il possédait déjà un moulin à sucre de canne, et c’est non loin de là qu’il a découvert un rivage immaculé où construire le complexe touristique le plus complet qui soit.

Des villas de campagne ou de bord de mer

À Casa de Campo, ce sont les villas à louer qui volent la vedette! Elles sont toutes différentes, sauf pour le nombre de chambres (de trois à sept selon le choix) et pour la piscine, indispensable. Pour ce qui est de la décoration, la variété est au menu. Certaines sont de vraies maisons de campagne, comme la Villa del Campo, de style très colonial, la très contemporaine et chaleureuse Villa los Triangulos ou comme les quatre magnifiques résidences donnant directement sur la plage, tout en jouissant d’une véritable intimité. La location de telles villas est une option à considérer pour les familles recomposées ou pour les vacances intergénérationnelles. Des enfants aux parents et aux grands-parents, tout le monde peut y trouver sa place, et il en va de même pour les activités extérieures offertes.

 

Bien sûr, pour un couple ou une petite famille, les chambres de l’hôtel ou de l’auberge du golf, au design élégant et à l’ambiance chaleureuse, sont plutôt de mise.

 

Golfs et marina de classe mondiale

Ce n’est pas un, mais trois golfs qu’on trouve en fait à Casa de Campo, dont celui nommé Teeth of the Dog. Conçu par l’architecte Pete Dye, il est classé numéro un dans les Caraïbes et 47e au monde, selon le Golf Magazine. Quant à la marina, on s’est inspiré pour la concevoir des anciens villages méditerranéens, tout en l’équipant selon les plus récentes technologies et tendances de la navigation de plaisance. L’école de voile est réputée pour son excellence et l’on n’a que quelques pas à faire pour s’y rendre, si on loge dans l’un des 105 appartements ou villas de la marina. Plusieurs des restaurants du domaine s’y trouvent aussi. C’est donc dans une ambiance toute « marine » qu’on peut déguster un bon plat de cuisine espagnole ou asiatique, par exemple.

 

Sport et Forme

Non seulement le complexe touristique compte un spa qui a la particularité d’offrir des soins utilisant des produits locaux, comme la canne à sucre ou le café, mais on peut y pratiquer tous les sports aquatiques possibles, tels que la plongée sous-marine, la plongée en apnée, la pêche, le kayak… En outre, Casa de Campo dispose d’un club de tir, d’un club de tennis, qualifié de Wimbledon des Caraïbes, et d’un original club de polo et d’équitation. Créé par un maharajah indien, ce club est l’un des plus courus des Caraïbes. D’ailleurs, on peut y assister à un match presque chaque semaine!

 

Art et culture

Profiter d’un véritable village culturel à l’intérieur d’un complexe touristique, ce n’est pas si fréquent, surtout un village culturel de cette qualité! Avec ses rues pittoresques et son église, Altos de Chavon est un quartier hors du temps, comme une réplique d’un village du Moyen Âge des bords de la Méditerranée.

 

Au milieu des effluves de bougainvilliers, on peut déambuler jusqu’au musée (proposant des activités pour enfants), en s’arrêtant aux échoppes d’artisans locaux, qui fabriquent des poteries, ou aux ateliers d’artistes en résidence, avec lesquels on peut facilement bavarder. C’est sans compter la dizaine de boutiques et, surtout, le magnifique amphithéâtre extérieur à l’allure grecque, utilisé pour de grands spectacles. Inauguré par nul autre que Frank Sinatra, il peut accueillir 5 000 personnes.

 

Et n’oublions pas la reine des lieux : la plage! Splendides et isolées, plusieurs plages s’offrent à la découverte à Casa de Campo. Une nouvelle aventure chaque jour!

 

VOYAGE RÉGENCE INC.
FRANCINE MARTIN
1410, rue Stanley, Bureau 409
Montréal, QC H3A 1P8
514 284-3366

 

www.voyageregence.com

 

Texte : Anne Pélouas

Charmante petite ville située en plein cœur de l’île de Montréal, à deux pas du centre-ville, Westmount s’étend sur le flanc ouest du mont Royal. Comptant plus de 20 000 habitants, cette ville principalement anglophone abrite encore aujourd’hui la population la plus riche du pays. LUXE vous propose de partir à la découverte de celle qu’on appelait autrefois La Petite Montagne. 

Un peu d’histoire

C’est avec l’expansion du centre-ville qui empiétait sur le Mille carré doré, ancien quartier huppé de Montréal, que Westmount a commencé à prendre de l’ampleur pour devenir la ville résidentielle cossue que l’on connaît aujourd’hui. De la dentelle victorienne des maisons en rangée à l’architecture splendide des grandes propriétés (l’ex-premier ministre Brian Mulroney y a acheté une résidence de deux millions de dollars) qui occupent ses rues sinueuses et ombragées, Westmount a connu la plus grande partie de son développement entre 1910 et 1930. L’architecte Robert Findlay a, durant cette période, conçu plusieurs édifices marquants tels que la bibliothèque, l’hôtel de ville et plusieurs autres bâtiments publics. Tous se caractérisent par leur style néo-Tudor, typique du style national anglais. Voilà pourquoi une promenade dans Westmount nous transporte instantanément en Grande-Bretagne. À côté de ses luxueuses demeures, se dressent également des petites maisons et des condominiums qui ont attiré de nombreuses familles et résidants de la classe moyenne, anglophones comme francophones.

Une ville jardin

L’héritage de la ville de Westmount ne se définit pas seulement par son architecture originale. La présence de la nature, notamment du boisé de son sommet conservé à l’état sauvage, rappelle l’aspect original du site. En effet, Westmount était autrefois recouverte de forêts et occupée par les Amérindiens, comme en témoignent les vestiges d’un ancien cimetière retrouvés au sommet de la montagne.

 

Nommée par la suite village de la Côte-Saint-Antoine, Westmount a été longtemps un petit village rural habité, entre autres, par les familles Décarie, Hurtubise et Leclerc. Au fil du temps, la ville s’est épanouie pour faire coexister en son sein la commodité urbaine, l’ambiance champêtre et les valeurs communautaires partagées par l’ensemble des résidents.

 

Aujourd’hui, elle abrite une forêt urbaine, de nombreux parcs (dont le plus beau est sans aucun doute le parc Westmount) et terrains de jeux, un sanctuaire ornithologique ainsi qu’un belvédère dont le panorama est à couper le souffle. Avec ses 11 000 arbres et ses innombrables pelouses et jardins soignés, sa verdure dépasse largement les limites des espaces verts publics. Depuis peu, elle dispose également d’un nouveau complexe sportif abritant deux patinoires souterraines et une magnifique piscine.

 

En somme, Westmount est un véritable bijou serti au cœur du territoire métropolitain qui offre une qualité de vie exemplaire et dont la richesse se mesure, non pas à la grandeur de certaines de ses propriétés, mais à l’esprit communautaire qui la caractérise.

L’avenue Greene

Incontournable pour celui qui souhaite visiter Westmount et profiter d’une agréable promenade, l’avenue Greene est l’artère commerciale de la ville. Cette rue au cachet typiquement canadien-anglais est bordée de ravissantes boutiques, de galeries d’art, d’antiquaires et de librairies. Comment résister aux trésors de la boutique La cache où nappes, linges à vaisselle et accessoires de table rivalisent de coquetterie? Et que dire du magasin de jouets Oink Oink et de la bijouterie Coral dont les atmosphères magiques, à mille lieues des immenses commerces à grande surface, nous séduisent immédiatement? Entre deux boutiques, on ira boire un verre à la terrasse de la Taverne sur le Square.

 

La maison Hurtubise

La maison Hurtubise, construite en 1739 et située au 561, chemin de la Côte-Saint-Antoine, est la plus vieille maison de Westmount. Elle est l’unique survivante des fermes bâties sur La Petite Montagne, au début du 18e siècle. Elle a à peine changé depuis sa construction. À l’intérieur, les vieilles cloisons aux portes basses sont intactes et les boiseries intérieures sont fixées à l’aide de clous forgés à la main.

 

Westmount Square

Le Westmount Square est un complexe multifonctionnel de quatre immeubles situé au cœur de Westmount. Conçu par l’architecte américain Ludwig Mies van der Rohe, il est composé de deux tours résidentielles et de deux immeubles de bureaux, ainsi que d’un centre commercial. Le complexe est relié à la Place Alexis Nihon par un tunnel.

Le parc Westmount

Le parc Westmount est un espace polyvalent de 26 acres, dont les champs offrent l’illusion de la campagne en pleine ville. Les promeneurs qui traversent cet espace vert y trouvent une tranquillité insolite en regardant les étangs, les arbres et la petite chute d’eau.

 

Les serres du parc abritent régulièrement des expositions florales tandis que la galerie du Victoria Hall, une ancienne salle de spectacle érigée en 1924, accueille des expositions d’artistes locaux. La Bibliothèque de Westmount, située dans le parc, a été la première bibliothèque municipale du Québec. Ses fresques et vitraux valent le détour.

 

Texte : Diane Stehle
Photos : Ville de Westmount

Conçus par le Groupe Jadco, la référence en immobilier de prestige au Québec, et aménagés par la firme de design de renom Andres Escobar et associés, les condominiums signature et penthouses Quintessence offrent un mieux-vivre d’exception dans un environnement somptueux à Laval, à deux pas des principales artères routières menant au centre-ville de Montréal et dans les Laurentides. LUXE vous emmène à la découverte d’un de ces lieux de prestige.

 

 

Niché au sein d’un des trois immeubles du complexe résidentiel Quintessence, cet appartement de 2 361 pieds carrés, pourvu de onze pièces, dont deux chambres et deux salles de bains, reflète un art de vivre moderne et sophistiqué. Lignes épurées, décoration sobre, mobilier contemporain et prévalence du blanc : les propriétaires ont misé sur une simplicité chic pour créer un univers propice à la détente et adapté à la vie d’aujourd’hui.

 

Dès que l’on franchit le seuil du hall d’entrée, on est séduit par l’importante luminosité qui pénètre dans le salon, la cuisine et la salle à manger à aire ouverte, grâce à l’immense fenestration. Les hauts plafonds de neuf pieds contribuent également à agrandir l’espace. En toile de fond, la ville et ses environs s’étendent à perte de vue, offrant un panorama à couper le souffle. Des matières nobles comme la pierre de la cheminée et le bois franc du plancher habitent le vaste séjour. Sur les murs, des œuvres d’art bien choisies viennent colorer le lieu de jolie façon, tout en apportant une note personnelle et chaleureuse.

 

Dans la cuisine, moderne et ultra fonctionnelle, les meubles et les armoires en bois ont été conçus sur mesure. L’îlot, surmonté d’un comptoir en quartz, offre un espace pratique pour préparer les repas tandis que les nombreux rangements dotés de tiroirs à fermeture automatique facilitent l’organisation de la vie quotidienne.

 

 

Les chambres, parées de tonalités grises et blanches, présentent la même sobriété que les pièces à vivre. Chacune possède une salle de bains attenante, équipée d’une magnifique douche avec panneaux de verre ainsi que d’une baignoire carrée au design contemporain. La chambre principale dispose, quant à elle, d’un grand walk-in et d’un petit coin salon, idéal pour lire à l’heure du coucher. L’été, les propriétaires aiment déjeuner sur leur grande terrasse et profiter de la vue imprenable sur la ville.


Un magnifique aménagement paysager

Le style Quintessence s’exprime tant à l’intérieur, dans un condominium comme celui-ci, mariant design et élégance intemporelle, qu’à l’extérieur, dans la cour centrale magnifiquement aménagée. Toute l’année, les résidents peuvent profiter d’un centre de conditionnement physique, d’un spa privé ainsi que d’une suite pour invités et d’une salle de réception. Dès l’arrivée des beaux jours, la piscine extérieure chauffée bordée de cabanas privés est une oasis de détente incomparable.

 

Bien entendu, un système de contrôle d’accès électronique garantit une sécurité maximum. Ceux qui partent en Floride ou à l’étranger peuvent ainsi le faire en toute tranquillité, puisqu’un gardien est là pour surveiller l’immeuble en tout temps. Enfin, de nombreux commerces (café, bistro, boulangerie, épicerie fine, nettoyeur) ainsi que des boutiques de classe internationale et des restaurants raffinés complètent cet environnement enchanteur. La construction de deux immeubles commerciaux  viendra clore ce projet comportant au total cinq phases.

 

Les condos luxueux des deux premières phases ont tous trouvé preneurs et la moitié de ceux qui composent la troisième ont déjà été vendus. C’est dire si les acheteurs ont reconnu en Quintessence un projet unique et innovateur, venant redéfinir le luxe, à Laval et sur la Rive-Nord.

Bureau des ventes

3730, boulevard Saint-Elzéar Ouest, Laval

QC H7P 4J5

Lundi au vendredi 12 h à 19 h

Samedi et dimanche 12 h à 17 h

1 855 5LIVING

ventes@essencedevivre.com

Quand des spécialistes de la restauration s’associent avec des figures de la vie nocturne montréalaise, il en ressort deux restaurants ultratendance qui trouvent rapidement leur place dans le cœur des fins gastronomes. Bienvenue au Flyjin et au Jatoba!

Le Flyjin : un deux pour un de choix

Une équipe dynamique, un chef de grand talent, un lieu chic et mystérieux et une ambiance d’enfer : tels sont les ingrédients pour devenir la référence en matière de gastronomie et de divertissement à Montréal. Nicolas Urli (Restaurant Hà, Jatoba), Alexandre Brosseau (Le Sous-Bois), Marco Benatar (Jatoba), Alexandre Besnard et Patrick Hétu (A5 Management) l’ont bien compris en créant le Flyjin il y a deux ans.

 

Niché dans un sous-sol en plein cœur du Vieux-Montréal, cette magnifique brasserie asiatique offre un concept unique en proposant deux produits en un : d’une part, un restaurant-bar aux influences asiatiques, d’autre part, une boîte de nuit festive animée par d’excellents D.J. Et le coup de génie, c’est que l’un ne sacrifie rien à l’autre. Le menu, signé par le réputé chef Antonio Park, rivalise de créativité et d’originalité pour proposer des saveurs subtiles. Sur le coup de minuit, le mobilier, l’éclairage, la musique, et même le personnel se métamorphosent pour laisser place à une piste de danse et accueillir les noctambules. On comprend mieux pourquoi le Flyjin a adopté pour devise : les choses ne sont pas toujours ce qu’elles semblent être…

 

 

Ceux qui, comme Guy Laliberté ou Hugh Grant, aiment fêter dans une ambiance incomparable, ne manqueront en aucun cas les événements spéciaux. Les prochains auront lieu dans le cadre du Grand Prix, les 5, 6 et 7 juin. Réservation de mise!

 

417, rue St Pierre, Montréal
514 564-8881

 

www.flyjin.ca

 

Le Jatoba : une expérience gastronomique

Après le succès du Flyjin, les partenaires d’affaires ont décidé de poursuivre sur leur lancée en s’associant avec le chef montréalais de renommée internationale Antonio Park et en fondant le Jatoba en janvier dernier. Installé dans les anciens locaux du Phillips Lounge, en plein centre-ville, l’établissement est voué cette fois à l’expérience culinaire d’influence japonaise. Que ce soit pour un déjeuner d’affaires ou un souper tardif entre amis, le chef et associé Olivier Vigneault imagine des plats d’un raffinement exceptionnel. Auparavant copropriétaire du Yuzu à Québec, chef exécutif au Marabout et au Miso ainsi que chef de cuisine chez Kaizen et Park, le jeune homme fait à nouveau la preuve de son talent hors du commun. Au menu, dumplings, tataki d’albacore ou de bœuf, morue noire, fruits de mer et autres mets réinventés.

 

Assis confortablement sur la terrasse au pied des gratte-ciel ou à l’intérieur de la vaste salle au décor sophistiqué et chaleureux, ce sera un moment de pur bonheur.

 

Le Flyjin et le Jatoba présentent tous deux des salles multifonctionnelles pouvant accueillir des groupes pour des soirées corporatives ou des événements spéciaux.

 

1184, Place Phillips, Montréal
514 871-1184

 

www.jatobamontreal.com

 

Texte : Diane Stehle

Situé en plein cœur de Griffintown, Le Richmond est devenu une destination gastronomique incontournable pour tous les amoureux d’une cuisine italienne raffinée et réinventée. Grâce à ses deux propriétaires visionnaires, Paul Soucie et Luc Laroche, le restaurant s’enrichira bientôt d’un marché italien au concept unique.

 

À peine son seuil franchi, Le Richmond nous accueille dans unsomptueux décor théâtral combinant matériaux d’époque et design contemporain, laissant présager une expérience hors du commun. Car, au-delà de l’exquise nourriture, c’est une expérience comme on peut seulement en vivre dans les chics hôtels boutiques que ce restaurant offre à chacun de ses visiteurs. Du service à la clientèle hors pair à l’ambiance urbaine en passant par les chaises Louis XV et le bar central en U: tout a été pensé dans les moindres détails par les propriétaires pour qu’un simple repas se transforme en un moment magique.

 

À peine son seuil franchi, Le Richmond nous accueille dans un somptueux décor théâtral combinant matériaux d’époque et design contemporain, laissant présager une expérience hors du commun. Car, au-delà de l’exquise nourriture, c’est une expérience comme on peut seulement en vivre dans les chics hôtels boutiques que ce restaurant offre à chacun de ses visiteurs. Du service à la clientèle hors pair à l’ambiance urbaine en passant par les chaises Louis XV et le bar central en U : tout a été pensé dans les moindres détails par les propriétaires pour qu’un simple repas se transforme en un moment magique.

 

Amis depuis l’âge de quatre ans, après avoir été copropriétaires du légendaire restaurant Misto de l’avenue du Mont-Royal, Paul Soucie et Luc Laroche ont joint leurs talents respectifs en 2013 pour fonder Le Richmond. Doté d’une expérience de plus de 25 ans en restauration, Paul, chef exécutif, s’occupe du menu et de la gestion des cuisines, tandis que Luc, chef des finances et du marketing,  se charge du design des lieux et du développement de la marque du Groupe Richmond.

 

« Le Richmond propose une cuisine inspirée de celle du nord de l’Italie. L’accent est mis sur la fraîcheur des aliments et les produits locaux de saison. Nous avons aussi des produits coup de cœur d’importation privée provenant de petits producteurs d’Italie », explique Paul Soucie. « Fruits de mer, filet mignon avec foie gras et truffes noires, côte de bœuf vieillie quarante jours sont quelques-unes de nos spécialités, de même que de belles assiettes à partager entre amis », ajoute-t-il. Les desserts, concoctés par un chef pâtissier, valent aussi le détour : des classiques réinventés auxquels on a ajouté des ingrédients inattendus, comme le fenouil et la courge. « Nos brunchs à l’érable, offerts durant le mois de mars, le dimanche, sont également très populaires », conclut le copropriétaire.

Une véritable PME au service de projets d’envergure

Au-dessus du restaurant, un ancien espace industriel abrite les bureaux corporatifs d’une véritable entreprise. Comptant actuellement quinze employés, l’équipe du Richmond organise chaque année des événements de prestige, dont la soirée glamour la plus convoitée de la fin de semaine du Grand Prix, celle de Luxury Retreats.

 

Associé à la prestigieuse marque de champagne Dom Pérignon, le courtier en voyages de luxe a accueilli l’an dernier des invités triés sur le volet avec une amazone juchée sur un magnifique cheval blanc. À l’intérieur du restaurant, une immense sculpture de glace arborant une montagne de fruits de mer trônait au milieu de la salle tandis que les serveuses, habillées pour l’occasion par un styliste de renom, s’affairaient à servir les clients. « Pour faciliter l’accès au restaurant, nous avons fait aménager un stationnement de 200 places », se souvient Luc Laroche, soulignant le dynamisme de son équipe. Cette année encore, à voir l’enthousiasme des organisateurs, la soirée devrait encore faire parler d’elle.

 

L’ouverture prochaine d’une épicerie

C’est ce sens inné de l’innovation et du branding qui a poussé les propriétaires du Richmond à vouloir l’enrichir d’un marché-bistro italien. Jouxtant le restaurant, ce marché de 6 000 pieds carrés, dont l’ouverture est prévue fin mai, proposera produits fins, fromages, charcuteries et plats à emporter, en plus d’un bistro de 100 places. « Le client pourra aussi bien déguster des antipasti et un verre de vin sur place que faire son épicerie ou acheter des plats prêts à manger ». Un service à l’auto permettra même d’acheter des repas à emporter sans sortir de sa voiture.

 

Les entreprises ne seront pas laissées pour compte puisqu’en phase 3 la version traiteur du Richmond sera inaugurée. Ce service viendra compléter judicieusement l’offre corporative déjà en place au restaurant. En effet, que ce soit pour des cocktails ou d’autres événements, Le Richmond accueille des groupes dans sa magnifique mezzanine pour un apéritif de choix suivi d’un menu trois ou quatre services.

 

Le printemps s’annonce riche pour l’entreprise qui franchira en mai le cap de la centaine d’employés avec l’ouverture du marché. Fruit du talent des propriétaires, ce nouveau projet sera sans aucun doute un succès!

 

Le Richmond
377, rue Richmond
514 508-8749

 

www.lerichmond.com

 

Texte : Diane Stehle

Jennifer, comment as-tu commencé dans l’univers de la beauté? Quel est ton parcours

Cela fait plus de vingt ans que j’œuvre dans l’industrie. Je suis esthéticienne de formation et j’ai commencé comme enseignante en soins esthétiques au DEP. Mon désir était de changer le monde (rires) et surtout la perception de l’esthétique au Québec. Je voulais lui rendre ses lettres de noblesse en élevant le niveau d’apprentissage et de connaissance, en plus d’inclure la dimension holistique. J’ai travaillé très fort à essayer d’actualiser le curriculum afin qu’il soit d’un niveau supérieur et plus complet.

Comment avez-vous mis au point la technologie MAX LED?

Après avoir fait le tour de l’enseignement, j’ai décidé de démarrer ma propre entreprise en 2003, avec mon mari. J’ai toujours eu une passion pour les bienfaits potentiels de la lumière. J’étais convaincue qu’on pouvait soigner et traiter la peau, surtout les problèmes associés à celle-ci, grâce à différents spectres et ondes de lumière. Puisque j’ai moi-même une peau très réactive et sensible, j’adore remédier à des problèmes tels que la rosacée, l’acné et traiter les grands brûlés. Ces cas me touchent beaucoup et j’ai un profond désir d’aider les personnes qui sont atteintes de tels problèmes. Lors d’un voyage en Allemagne, j’ai eu la chance de rencontrer un photodermatologue qui travaillait avec un laser composé de plusieurs longueurs d’onde de lumière qu’il utilisait pour traiter différentes anomalies. Nous avons beaucoup discuté…

 

À mon retour, je me suis mise à réfléchir à un appareil, à une technologie, qui utiliserait tous les bienfaits du soleil, sans les côtés néfastes, avec tous les spectres de couleurs d’un arc-en-ciel. Mon mari, qui est ingénieur, m’a dit : « Explique-moi exactement ce que tu veux et je vais le mettre au point. » Voilà comment est née la technologie MAX LED!

Vous avez gagné plusieurs prix et reçu des nominations prestigieuses. Peux-tu nous les citer?

Je n’oublierai jamais notre premier salon commercial en Floride, à Orlando, en 2003, lors duquel nous avons gagné deux prix, dont Le kiosque le plus informateur et Le kiosque le plus innovateur (IECSC). Ensuite, en 2004, nous avons remporté le Concours québécois en entrepreneuriat – Grand gagnant de la catégorie Innovations technologique et technique. Et, en 2005, lors du Congrès International d’Esthétique Appliquée à Paris, nous avons gagné Le prix H. Pierantoni pour la meilleure innovation. En 2012, j’ai été nommée pour les Prix canadiens de l’entrepreneuriat féminin RBC et, en 2013, au classement F100 des meilleures entrepreneures au Canada.

 

Depuis, nous jouissons d’une excellente réputation à l’international, incluant les États-Unis où je passe beaucoup de temps. Nous sommes maintenant implantés dans plus de quarante pays à travers le monde et, bientôt, nous serons dans quatre-vingt pays.

Donc, l’entreprise est vraiment née au Québec? Combien de personnes employez-vous?

Oui, entièrement! Nous avons quinze employés et trois divisions : Sisu Innovations (MAX LED), Bella Clinique et JB Skin Consultations.

Parle-moi de cette technologie, de ses bienfaits. Ce n’est pas un laser?

Non, ce n’est pas un laser. Je voulais absolument mettre au point quelque chose qui soit sécuritaire à 100 %, pour tout âge, pour tout type de peaux (surtout les peaux réactives et à problèmes), pour toute ethnie et tout phototype de peaux, allant de la peau très pâle à très foncée. C’est une technologie non ionisée, donc très sûre et non mutagène. MAX LED a été la première technologie à offrir un spectre multiple pour soigner la peau en profondeur. Certains des résultats visibles sont une augmentation de la vitalité de la peau, une peau d’apparence plus saine et plus jeune, le soulagement des rougeurs diffuses et de l’acné et la diminution des ridules et du photovieillissement.

Combien de traitements sont nécessaires pour voir des résultats? Sont-ils durables?

Les résultats sont visibles souvent après un seul traitement. Déjà, la peau est plus claire, plus égale et plus belle. Le premier traitement est toujours pour moi le soin « découverte » par lequel je vois l’état de la peau. Puisque notre soin stimule, entre autres, la production de collagène naturel, les bienfaits peuvent durer jusqu’à neuf mois. Pour des effets optimaux, nous suggérons six soins pour les bienfaits cumulatifs prouvés scientifiquement et des soins ponctuels par la suite. Pour des cas d’acné, par exemple, le traitement idéal est de douze soins.

Quels sont les points de différence de la technologie MAX LED?

C’est une approche de beauté holistique. Vu mon expérience en esthétique intégrale, je conçois la peau comme un tout et dans son ensemble. C’est un organe vital, le plus grand en fait, et je suis très concernée par la personne en premier. La peau est le reflet de ce qui se passe à l’intérieur de la personne. C’est pour cela que je pose beaucoup de questions sur les habitudes de vie de mes clients, comme leur alimentation, leurs loisirs, leur état d’esprit, etc. Il est primordial pour moi d’en tenir compte et de faire une prise en charge complète.

 

Comment es-tu devenue la « Skin Guru » des vedettes d’Hollywood surtout?

À travers mon parcours et mes conférences, j’ai rencontré un dermatologue de Beverly Hills et « the rest is history », comme on dit en anglais! Après lui avoir expliqué les points de différence de notre technologie, je lui ai laissé un appareil pour un essai de deux semaines. Il m’a rappelée trois jours après pour me dire qu’il voulait l’acheter tout de suite! Effectivement, ma clientèle comprend des célébrités, des VIP et des politiciens de renommée internationale. Cela étant dit, j’ai aussi une clientèle très diversifiée.

Quelle est ta plus grande réussite?

Mis à part la reconnaissance professionnelle et les prix que nous avons remportés au fil des ans, ce sont les résultats au final et la qualité qu’ils ont apportée dont je suis le plus fière. Les témoignages de mes clients, surtout ceux qui ont des problèmes majeurs et que j’ai réussi à soigner, me touchent profondément. Lorsqu’une cliente me dit que j’ai changé sa vie de façon drastiquement positive, j’en suis très fière et, surtout, très honorée. Je traite, entre autres, des femmes qui ont eu des traitements contre le cancer du sein et dont la peau a été endommagée. Les résultats après les soins avec la technologie MAX LED sont extraordinaires, et même les médecins sont surpris de la qualité de la peau.

Que signifie la beauté pour toi?

La beauté pour moi est un tout. Elle est le reflet de plusieurs facteurs et représente bien plus que seul l’aspect physique. La vraie beauté reflète un état de grâce, de mieux-être et de paix.

Avec ton expertise, quels conseils donnerais-tu aux femmes?

D’être authentiques, d’être elles-mêmes, de ne pas se comparer à d’autres. D’être solidaires entre elles, d’éviter de tomber dans le jugement et la critique de soi et des autres. De trouver des solutions et de passer à l’action au lieu de se plaindre. Et, surtout, de suivre leurs passions, d’oser et d’atteindre leurs rêves.

Jennifer, tu donnes des conférences partout dans le monde. Je tiens à souligner ton travail, ton leadership et ta contribution remarquables dans l’univers de la beauté et du mieux-être. Il est grand temps que le Québec te découvre et que tu sois prophète dans ton propre pays!

Merci. J’ai une clientèle exceptionnelle au Québec. De plus, j’ai eu la chance que les journalistes, les rédacteurs du domaine de la beauté et les célébrités d’ici parlent en bien de moi et de nos soins. D’ailleurs, je donnerai, pour la première fois, une conférence à Montréal lors du Salon d’esthétique, en septembre prochain.

 

La première et très certainement pas la dernière. Un immense merci Jennifer pour cet entretien et bonne continuation!

 

Texte : Nadia Sofia Segato

Canada, États-Unis, Europe, Asie et Moyen-Orient : le peintre Sylvain Tremblay a exposé ses œuvres sur presque tous les continents. Depuis 2012, bien que basé à Dubaï, où il enseigne l’histoire de l’art moderne à l’Université canadienne, il vit et travaille entre Pékin et Montréal. Rencontre avec un artiste québécois au succès international.

 

Ses personnages aux silhouettes effilées et à l’aspect sculptural sur un fond brillant ont une signature immédiatement reconnaissable. « Je joue avec le relief pour suggérer que le personnage sort de son environnement pictural. Grâce à l’effet miroir provoqué par le vernis, celui qui regarde devient partie intégrante de l’œuvre », commente Sylvain Tremblay.

 

Fidèle à l’esprit d’Antoni Tàpies, l’artiste intègre à ses œuvres divers éléments tels que du ciment, du métal, du sable ou des câbles électriques. « Je travaille avec des matériaux représentatifs de l’endroit où je me trouve. Comme je suis à Dubaï plusieurs mois par année, j’utilise beaucoup le sable et les pigments noirs en référence au désert et au pétrole », explique-t-il.

 

Le peintre se laisse également influencer par la culture des pays qu’il visite. Ainsi, en 2010, après un séjour de deux ans en Chine, il s’éprend de calligraphie et délaisse pour un temps le figuratif pour l’abstrait. Sylvain suit même un cours avec un maître réputé afin de maîtriser la technique de cet art ancestral. Et son oeuvre en est directement marquée. « Les Chinois qui pratiquent la calligraphie répètent d’innombrables fois le même mouvement. Quand la gestuelle devient mécanique, alors la pensée s’inscrit dans le geste. Avant, je commençais un personnage, puis j’ajoutais de la couleur. Maintenant, je fais le mouvement général puis j’intègre le personnage. »

De l’illustration à la peinture

a passion pour la peinture, Sylvain l’a toujours eue. À sept ans, sa grand-mère, dont il était très proche et qui avait sans doute vu en lui le digne héritier de sa sensibilité artistique, lui lègue ses pinceaux, ses tubes et ses livres de peinture. Le petit garçon rêve déjà d’être un grand peintre et, comme sa grand-mère, apprend dans les livres, en autodidacte. À seize ans, il expose pour la première fois, dans une banque. Puis, il se dirige vers des études de graphisme. « Je ne pensais pas qu’on pouvait vivre de la peinture », précise-t-il. Durant plusieurs années, il travaille comme illustrateur, même s’il voue tout son temps libre à sa passion. Jusqu’à ce que son rêve le rattrape en 2002. Une firme le contacte et lui demande de créer un casse-tête en 3D. L’objet se vend à plusieurs milliers d’exemplaires. Quelques mois plus tard, la compagnie de télécommunication Rogers lui demande de concevoir un personnage pour la marque 7Up. Là encore, c’est un succès immédiat. À 34 ans, Sylvain a enfin les moyens de se consacrer pleinement à la peinture.

 

Très vite, il se fait remarquer dans plusieurs concours internationaux notamment au sixième Salon d’art contemporain de Zurich, en 2004, où il remporte le premier prix. Suivront en 2005 une participation à la deuxième Biennale d’art de Pékin et une exposition de ses œuvres dans des galeries de renom, au Canada, en Europe et aux États-Unis. Ce sera le début d’une carrière internationale.

Un peintre nomade

Même s’il est profondément attaché au Québec, Sylvain a toujours eu le goût de voyager. En 2010, en visite à Shanghai, à l’occasion de l’Exposition universelle où il expose une œuvre, il est immédiatement séduit par l’énergie du pays. « Il y avait un renouveau dans l’histoire de l’art là-bas et je voulais être aux premières loges pour voir ça. » Il n’en faut pas plus pour lui donner envie de s’y installer. L’aventure durera deux ans. À peine revenu à Montréal en 2012, l’Université canadienne de Dubaï l’invite à séjourner trois mois dans la ville afin de réaliser une œuvre. Cette collaboration se prolongera jusqu’à aujourd’hui. « Je donne un cours théorique et un cours pratique deux jours par semaine. Je suis passé de 6 à 240 étudiants et j’ai dû former 4 professeurs! C’est vraiment très inspirant. »

 

Le reste du temps, Sylvain poursuit ses recherches dans son atelier et participe à des projets de peinture en direct, comme celui du Grand Prix de Formule 1 en 2014, à l’Art Hub d’Abu Dhabi et au lancement de la nouvelle California T du fabricant Ferrari. Mais surtout, en mai dernier, il crée l’événement en réalisant un portrait géant du Cheikh Zayed. Un projet démesuré, à l’image de ce territoire où fleurissent les initiatives les plus folles.

 

Cet été, sa parenthèse arabe prendra fin. Mais le peintre a déjà en tête une autre destination et plein d’autres projets. À suivre.

 

 

www.sylvaintremblay.ca

 

Texte : Diane Stehle

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