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Dans chaque nouveau numéro, Barbara Stehle, d’Art Intelligentsia vous présentera un artiste et une œuvre qui méritent votre attention. Art Intelligentsia offre des services de conseil pour tous les collectionneurs d’art, du débutant au collectionneur chevronné.

 

Passer du temps dans l’atelier de Samia Halaby et s’engager avec elle dans une discussion intellectuelle est un vrai plaisir. La peintre a construit une œuvre qui a acquit une solide réputation. Dans les années 1970, les musées américains ont commencé à collectionner ses œuvres, et elle fait désormais figure de proue pour l’art abstrait contemporain dans le monde arabe. Plus de 50 ans de recherches visuelles l’ont également amenée à écrire sur l’art. Ses publications constituent en elles-mêmes une contribution majeure.

 

Dans un numéro récent, le magazine Vogue a reconnu Samia Halaby comme icône dans le monde de la création féminine. Figure importante sur la scène artistique, elle fait preuve d’intégrité, d’inventivité et d’un regard optimiste qui sont source d’inspiration. À l’âge de 80 ans, Halaby a atteint un niveau de maîtrise que seuls le temps, le talent et le travail rendent possible. L’artiste est plus occupée que jamais, avec de nombreux projets et expositions à l’horizon. Son loft à Tribeca déborde d’ énergie créative.

 

La phénoménologie de la perception est au cœur des explorations abstraites de Samia Halaby. L’artiste a assimilé la rigueur structuraliste du constructivisme et la sensibilité analytique de l’impressionnisme. Son remarquable talent de coloriste est absolument saisissant.Pale and Green, une toile lumineuse de 2015, illustre sa vision du monde naturel. En regardant de près, vous constaterez que ses coups de pinceau parcourent l’espace avec aisance, laissant la lumière transparaître à travers des constellations de traits. L’élégante symphonie qui en résulte évoque les couleurs changeantes d’un paysage.

 

www.artintelligentsia.com

 

Texte : Barbara Stehle

Couverture : Samia Halaby, Pale and Green, 2015, acrylique sur toile, 153 x 203 cm © Gracieuseté de l’artiste

Qui a dit que les gens de la mode sont toujours au régime et ne cuisinent jamais des plats délicieux, nourrissants et bien préparés ? Si c’est cela que vous pensez, vous changerez d’avis après avoir cuisiné avec Zac Posen, créateur de mode, animateur de Project Runway et maintenant auteur d’un livre de cuisine.

 

La nourriture et les vêtements ont au moins une chose en commun : on ne peut pas s’en passer. Leur aspect artistique est l’essence qui nous permet de nous détacher de la simple survie et de goûter à quelque chose de plus raffiné. Rien de plus naturel, alors, pour quelqu’un d’aussi créatif que Zac Posen que d’explorer de façon intuitive les deux domaines avec beaucoup de passion.

 

Cela fait maintenant des décennies que je profite de la cuisine de Zac. Depuis qu’il est enfant, Zac se passionne pour la pâtisserie, la cuisine et le jardinage. Son côté créatif est stimulé par chaque étape du processus, de la sélection des ingrédients et des aspects plus expérimentaux de la cuisine jusqu’aux touches finales apportées pour dresser la table.

 

Zac choisit ses fruits et ses légumes comme il touche un tissu. Et tout comme l’ordre de ses robes dans un défilé, la séquence des plats est conçue pour créer une expérience mémorable.

 

On nous apprend que « pour Zac, la cuisine et la mode sont des expériences sensorielles, et que ce soit pour un repas ou une gamme de vêtements, le but est de créer un chef-d’œuvre. Cooking with Zac est une collection de recettes soigneusement sélectionnées parmi celles qu’il a rassemblées au cours de sa vie extraordinaire. Le livre inclut des créations novatrices, des plats préférés de sa famille et des saveurs recueillies lors de ses voyages dans le monde entier ».

 

Je suis tout à fait d’accord, car j’en ai fait moi-même l’expérience. Et le livre est magnifique. Les photos ont été prises sur place dans sa maison familiale, et le livre est rempli d’anecdotes divertissantes. Le résultat est drôle et charmant. Et ce n’est pas tout : la grande Raquel Pelzel nous accompagne aussi dans ce voyage culinaire. Allez donc acheter votre exemplaire – vous aurez l’impression d’être plus à la mode la prochaine fois que vous cuisinerez!

 

Texte : Barbara Stehle

Créée en 1986, Cinélande est l’un des plus importants producteurs de films publicitaires au Québec. Des réalisateurs de renom, des producteurs associés parmi les plus expérimentés, de la complicité, la stabilité de l’équipe et les infrastructures complètes ont permis au groupe de se tailler une place de choix dans l’industrie depuis plus de trente ans. Entrevue avec Alex Sliman, producteur exécutif et président.

Quelle est la mission de Cinélande?

Depuis 31 ans, notre mission consiste à mettre en valeur le talent du Québec. Dès sa création en 1986, notre maison de production a privilégié les valeurs humaines et a voulu être une grande famille; nous sommes aujourd’hui une cinquantaine de personnes de tous âges. Cinélande rassemble des producteurs exécutifs, des producteurs délégués, des directeurs de production, des coordonnateurs, mais aussi des personnes qui travaillent à la postproduction (monteurs, coloristes, etc.).

Comment peut-on expliquer votre succès?

Le succès s’est façonné au fil du temps. Nos producteurs sont à l’écoute et à l’affût de nouveaux talents, que nous encadrons de notre mieux, quel que soit le médium servi. Cela étant, je crois que l’esprit familial de l’entreprise et le talent qui y est représenté ont compté pour beaucoup dans notre succès.

Comment Cinélande attire-t-elle ses réalisateurs?

Cinélande a été créée par Pierre Lalande et André Viau pour offrir une expertise en productionpublicitaire, ce qui n’existait pas à l’époque. Nous collaborions principalement avec des cinéastes tels que Jean-Claude Lauzon et François Girard. Puis, le bouche-à-oreille a attiré une nouvelle génération, dont Denis Villeneuve et Jean-Marc Vallée. Ils étaient à peine connus lorsque nous les avons engagés, mais ils sont tous devenus de grands réalisateurs. Aujourd’hui encore, nous souhaitons investir dans une relève prometteuse, tels que Mathieu Grimard, Mélanie Charbonneau ou Sébastien Duguay. Qu’ils viennent du film ou du clip, nos réalisateurs ont tous en commun une réflexion créative, de la profondeur, une rigueur de travail. C’est probablement pour ces mêmes raisons qu’ils nous choisissent. De façon plus pragmatique, Cinélande dispose d’une infrastructure qui simplifie les choses. Elle est la seule maison de production de Montréal à avoir ses propres studios et un département de postproduction intégré.

Qui sont les réalisateurs d’aujourd’hui?

Les réalisateurs souhaitent avant tout raconter une histoire qui marquera l’imaginaire du téléspectateur. De nos jours, l’univers publicitaire change rapidement et nous force à réfléchir davantage, à communiquer de manière différente et efficace. Nos réalisateurs s’adaptent bien et trouvent toujours le moyen de s’éloigner des standards et des formules préconçues dans le but ultime de se démarquer. Cette relève est inspirante, c’est fou de voir à quel point leurs références créatives proviennent de tout type d’art.

Citez-nous l’un des projets marquants que vous avez produits.

C’est difficile de faire un choix, car depuis mes débuts chez Cinélande, j’en ai produit plus de 3000. Je dirais toutefois que, récemment, j’ai beaucoup aimé la campagne de Tourisme Québec. Ce projet m’a permis de voir le Québec sous un autre angle. Notre province est tellement riche de gens généreux, de paysages grandioses, de talents. Nous avons de la chance.

Quel est le plus grand défi pour une entreprise comme la vôtre?

Se réinventer. Il faut régulièrement se regarder dans le miroir et se poser les bonnes questions : que pouvons-nous faire pour mieux encadrer nos talents, mieux les mettre en valeur? Avons-nous bien accompli notre mission? Chez Cinélande, nous restons humbles devant le succès. Nous avons eu des hauts et des bas. Il n’y a rien de facile. Il faut toujours avoir la volonté de s’améliorer.

 

Texte : Diane Stehle

Philippe Lapeyrie occupe le poste de chef sommelier du plus important concours en matière de vin en Amérique du Nord : Les Sélections Mondiales des Vins Canada. Il enseigne également la sommellerie à l’école hôtelière de la Capitale, en plus d’être chroniqueur à la radio et à la télévision et d’animer de multiples conférences. Son guide, Le Lapeyrie 2017, vous présente ses plus récents coups de cœur, dont voici quelques exemples.

LES BLANCS

 

1- Chablis Premier Cru, Vaulignot — Louis Moreau, 2015 30,35 $, code SAQ : 00480285

Quand on parle de grands vins blancs, il est difficile d’ignorer la Bourgogne, en particulier Chablis. En voici un très bon, tendu, pur, minéral, qui vous fera saliver et voir le fond de la bouteille assez rapidement!

 

 

 

 

 

2- Sancerre — Domaine Vacheron, 2015, 36,25 $, code SAQ : 10523892

Un des cépages blancs les plus populaires est sans aucun doute le sauvignon blanc. Les plus prisés nous viennent souvent de Sancerre en France. Le domaine Vacheron est un domaine réputé qui produit des vins frais et digestes, parfaits pour accompagner les poissons et fruits de mer.

 

 

 

 

 

 

 

3- Condrieu — E. Guigal, 2014, 71,00 $, code SAQ : 12585894

Grand producteur de la vallée du Rhône, le domaine E. Guigal est reconnu pour ses Côte-Rôtie et ses Hermitage. Ce Condrieu est un autre de ses grands vins. Il présente des arômes d’abricots, de pêches et de fleurs. Un vin rond qui saura en ravir plus d’un à table!

 

 

 

4- Riesling — Domaine Marcel Deiss, 2014, 32,50 $, code SAQ : 11777392

Le domaine Marcel Deiss est incontestablement l’un des meilleurs producteurs d’Alsace faisant de magnifiques cuvées. Ce Riesling ne fait pas exception à la règle. Riche, fruité, vivant, un vin de gastronomie!

 

 

 

LES ROUGES

 

 

1- Barolo Dragomis — Gaja, 2011, 86,75 $, Code SAQ : 11212501

Angelo Gaja, sans doute l’un des meilleurs producteurs au monde, fabrique entre autres de magnifiques barolos. Issus du cépage Nebbiolo, ces vins italiens sont pâles, frais et délicats, avec des tannins bien affirmés.

 

 

 

 

 

2- Brunello di Montalcino — CastelGiocondo, 2011, 48,35 $, Code SAQ : 10875185

Grands vins de la Toscane, les Brunello, tous faits de Sangiovese, sont des vins puissants et structurés, capables de tenir de nombreuses années en cave. Ils accompagnent à merveille viande grillée et viande sauvage. Si vous aimez les vins légers, abstenez-vous!

 

 

 

3- Robert Mondavi — Vallée de Napa, Cabernet Sauvignon, 2013, 35,00 $, Code SAQ : 00255513

Les Cabernet Sauvignon américains sont très connus et, quand on en goûte quelques bons, on comprend pourquoi. Celui-ci fait partie de ce groupe. Bien goûteux, puissant et expressif. Si vous désirez vous gâter encore plus, essayez le Réserve : absolument merveilleux!

 

 

 

 

 

 

4- Gevrey Chambertin — Frédéric Magnien Vieilles Vignes, 2014, 66,75 $, Code SAQ : 12042574

Le pinot noir : fin, délicat, raffiné… Lorsqu’il est bien fait, dans une région combinant expérience, terroir et climat, son goût est divin. La Bourgogne répondà tous ces critères : c’est pour cette raison qu’elle produit les meilleurs vins au monde de ce type.

 

 

 

 

 

Photo : © Julien Faugère

Son nom de famille n’apparaît pas dans mon carnet d’adresses. En fait, pendant quelques années, je ne pensais même pas qu’elle en avait un ! Lorsque son prénom est évoqué dans une conversation, ce qui arrive étonnamment souvent dans mon entourage, les gens ont tendance à tout de suite savoir de qui il s’agit. Voilà ce que j’appelle une bonne image de marque.

 

Je me suis rendu compte que je ne connaissais pas son nom de famille quand j’ai décidé de mettre à jour les paramètres de mon carnet d’adresses. En fin de compte, ce n’était pas important – elle est Anna « Concierge », tout simplement. D’ailleurs, si vous mentionnez son nom à quelqu’un dans la ville, il y a de fortes chances que la personne saura de qui vous parlez.

Quel est votre secret?

Tout est basé sur les relations humaines. J’ai travaillé fort pour cultiver des relations étroites et de confiance, et c’est pourquoi j’arrive à obtenir tout ce que j’obtiens. Voilà pourquoi les gens sont si accommodants quand je leur demande quelque chose : c’est une question de respect mutuel.

Quel est l’avantage de faire affaire avec vous?

Ce sont mes rues. C’est ma communauté, ma ville. Elles ont pris soin de moi pendant les 20 dernières années, alors mes contacts personnels dans la ville font en sorte que mes clients reçoivent une petite touche spéciale. C’est comme une rue à double sens : j’envoie mes clients géniaux dans les meilleurs endroits que je connais, et les gens là-bas traitent mes clients comme des rois. C’est une situation où tout le monde est gagnant.

Y a-t-il une saveur particulière à Montréal qui vient avec ces gens, que les visiteurs ne pourraient pas trouver ailleurs?

Pour visiter Montréal, il faut connaître les bonnes personnes et les bons endroits pour éviter de ne faire que suivre le guide. Il faut parler avec de vraies gens locaux qui sont authentiques et qui connaissent le vrai Montréal. Des gens qui connaissent le bon moment pour aller chez Schwartz’s et les meilleurs endroits pour prendre un café, trouver du foie gras ou du champagne de qualité, ou qui savent comment obtenir des billets pour un spectacle à guichets fermés. Mon but est de faire en sorte que chaque personne qui visite Montréal se sente comme un Montréalais. Je veux que chaque personne vive une expérience puissante et authentique dans notre ville afin qu’elle comprenne ce que c’est qu’être un Montréalais.

Qu’est-ce qui fait un bon concierge?

Traiter les gens comme s’ils étaient de la famille. Si vous êtes mon invité pour un jour, vous serez mon invité pour la vie.

Pourquoi êtes-vous devenu concierge?

Un jour, j’ai vu le service de conciergerie dans un hôtel et j’ai tout de suite su que c’était ce que je voulais faire. C’est ma vocation. J’aime m’occuper des gens et m’assurer qu’ils s’amusent, et j’adore réaliser l’impossible. Quand quelqu’un veut réaliser un rêve ou une requête impossible, je trouve le moyen d’y arriver.

Quel est votre taux de succès pour les requêtes possibles?

Je dirais à peu près 98 %, et je vous assure que je ne peux pas révéler de quoi il s’agissait pour les 2 % restants ! [Rires]

Est-ce que vous vous limitez à Montréal?

Heureusement, j’ai mon propre petit carnet noir de concierges internationaux. Je considère ces gens comme ma famille internationale, membres de l’association internationale des concierges Clefs d’Or. Un service en attire un autre, vous savez.

 

Pour le plus grand plaisir des épicuriens et épicurieux de la métropole, Le Parloir – caves privées a ouvert officiellement ses portes le 1er octobre dernier au 424, rue Guy, à Montréal. Au cœur du quartier branché de Griffintown, ce nouveau concept permet aux membres d’entreposer, de partager et de consommer leur propre vin grâce aux espaces celliers réservés.

 

Ouvert exclusivement aux abonnés, Le Parloir sera un lieu singulier où il fera bon échanger et développer des relations autour d’une passion commune : le vin. « Le concept derrière Le Parloir –caves privées est inspiré de mes voyages vinicoles et de l’idée de créer une communauté autour de l’amour du vin. Les membres pourront y approfondir leurs connaissances et leur passion du vin, en plus d’y développer des relations durables », explique Sandrine Balthazard, fondatrice de l’endroit et vice-présidente marketing des Vins Balthazard.

 

Des personnes de différents domaines et leurs invités pourront ainsi s’y côtoyer et discuter en toute liberté et discrétion. « Inutile d’être un fin connaisseur de vin pour venir découvrir le concept », ajoute Mme Balthazard. « Les celliers ont même été conçus pour recevoir d’autres alcools, tels que le scotch ou le whisky. »

Des celliers de 100 à 600 bouteilles

Bâti dans une ancienne manufacture de 4200 pieds carrés par la talentueuse designer Amlyne Phillips, le lieu, à la fine pointe de la technologie, offre un environnement moderne et intime à température contrôlée. « L’abonnement commence par un cellier de 100 bouteilles, puis est offert par tranche de 100. Nous offrons aussi des abonnements corporatifs aux entreprises », commente la jeune entrepreneure.

Des salles privées pour des événements exclusifs

Le Parloir ouvre ses portes aux membres dès six heures du matin et ne ferme qu’à deux heures du matin suivant. L’entrée y est très sécurisée puisque les membres ne peuvent pénétrer dans l’enceinte du lieu qu’en y montrant leurs empreintes digitales.

 

Enfin, ces derniers ont accès à trois salles privées entièrement équipées s’ils souhaitent organiser des rencontres, des réunions professionnelles ou encore des soirées de dégustation. Une cuisine de service pour traiteurs est également à leur disposition.

 

www.parloir.ca

Nespresso innove à nouveau. Pour la première fois, l’association entre la haute gastronomie et la marque de café d’exception donne naissance à de nouvelles expériences gustatives qui se déclinent en une gamme de deux cafés Exclusive Selection. Cette dernière a été conçue sur mesure pour la clientèle des plus grands restaurants du monde.

 

Ces deux cafés uniques – Exclusive Selection nepal lamjunget Exclusive Selection Kilimanjaro peaberry – proviennent de terroirs inexplorés : des collines himalayennes, au Népal, et des pentes éloignées du mont Kilimandjaro, en Tanzanie. Des joyaux cachés qui combinent un goût exceptionnel pour une expérience café inédite.

 

Pour le restaurant Toqué!, l’expérience sensorielle de la dégustation du café qui accompagne la fin d’un repas franchit un nouveau cap. « L’étroite collaboration qu’entretient Nespresso avec ses agriculteurs et leur effort commun de développement et de respect de l’environnement sont parfaitement alignés avec la philosophie du Toqué! Le terroir de qualité est au cœur de mes préoccupations depuis toujours. Nespresso, avec ses Grands Crus et sa qualité exceptionnelle – de la cerise de café jusqu’à la tasse –, me permet d’offrir un café d’exception complétant l’expérience gastronomique du Toqué! », commente le chef Normand Laprise, propriétaire du restaurant Toqué! et nouveau Chef Ambassadeur Nespresso.

Celui qui s’est au départ fait remarquer pour son travail particulier du cuir vend aujourd’hui ses créations un peu partout au pays et à l’étranger. La prestigieuse chaîne de grands magasins Holt Renfrew honore ses collections depuis déjà plusieurs saisons. Rencontre express avec le designer Denis Gagnon.

1. Comment définissez-vous votre style?

Classique, intemporel et edgy.

2. Quelles sont vos sources d’inspiration?

Je m’inspire avant tout de la matière. Les volumes et les choses très inusitées viennent ensuite. J’aime surprendre.

3. À quoi ressemblera votre prochaine collection?

Elle sera la suite de l’avant-dernière.

4. Comment décririez-vous la femme Denis Gagnon?

La femme Denis Gagnon est une femme forte, une femme qui s’assume. C’est également une femme qui peut se sentir sexy en n’ayant pas à trop en montrer.

5. Vous avez déjà fait l’objet d’un film et avez été exposé au Musée des Beaux-arts. Pouvez-vous nous révéler quelques-uns de vos projets à venir?

Je prévois concevoir les costumes d’une pièce de théâtre et collaborer avec un grand magasin.

6. Vous-mêmes, Andy Thê-Anh, Marie Saint-Pierre, Philippe Dubuc… Quel regard portez-vous sur la mode québécoise? Arrive-t-elle à s’exporter?

La création québécoise pourrait s’exporter si le soutien financier aux créateurs était de la partie.