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À 34 ans, Ed Fornieles compte parmi les jeunes artistes les plus influents du monde de l’art contemporain. Axé sur la culture digitale, Fornieles travaille avec divers médiums comme la sculpture, l’installation et la performance, pour créer des œuvres révélatrices de notre époque. Ayant déjà retenu l’attention des commissaires, des collectionneurs et des critiques, son travail a été présenté au New Museum, à l’Arsenal Contemporary à New York ainsi qu’à la Serpentine Gallery à Londres. Dans sa récente série intitulée The Finiliar, l’artiste britannique défie les spectateurs de regarder les marchés différemment.

QUE SONT EXACTEMENT LES FINILIARS?

Les Finiliars sont de mignons petits personnages dont le statut émotionnel et physique est soumis à des données de n’importe quelle nature, comme des stocks, des actions, la pluie ou votre équipe de hockey favorite. Lorsque ces données s’accroissent, leur santé et leur force augmentent, et à l’inverse, une chute de celles-ci peut leur causer des maladies ou même la mort.

EST-CE QUE TU LES CONSIDÈRES COMME DES ANIMAUX DE COMPAGNIE DIGITAUX ?

Dans un sens ils le sont, mais prendre soin d’eux n’est jamais la responsabilité d’un individu; leur bien-être est au contraire lié à l’action d’un groupe.

ET ILS SONT MIGNONS COMME DES ANIMAUX DE COMPAGNIE…

Oui, l’équipe de design a fait beaucoup de travail de recherche sur ce qui éveillerait l’empathie du spectateur. C’est pour ça que leurs proportions, même si elles sont celles de personnages de dessins animés, sont similaires à celles d’un bébé, afin de faire appel à la sensibilité et à la compassion du spectateur.

ET L’ÉTYMOLOGIE DU MOT? POURQUOI AVOIR CHOISI FINILIAR?

C’est un mélange entre les termes « familiar » (familier) et « financial » (financier). Même si j’ai entendu des théories avec « fini » dans le sens de fin, et « liar » (mensonge), je ne saurais pas vraiment dire.

DONC, SI LES FINILIARS CONNAISSENT DU SUCCÈS, QUELLE EST LA PROCHAINE ÉTAPE POUR TOI… DOMINER LE MONDE?

[rires] À vrai dire, une banque a récemment manifesté son intérêt d’utiliser un Finiliar pour leurs services financiers, afin que les gens comprennent mieux leurs finances. Pour être honnête, je ne peux pas supporter de regarder mes comptes, mais peut-être qu’une interface « mignonisée » avec un Finiliar pourrait engendrer une relation différente, qui reflèterait l’aspect très psychologique que les gens entretiennent déjà envers leurs finances. Je ne sais pas pour vous, mais je préfèrerais dire « bonjour » à un ami mignon et câlin qu’à une valeur numérique!

 

Découvrez les œuvres d’Ed Fornieles à la Galerie Division.

 

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La 75e édition du Salon International de l’Auto de Montréal (SIAM) s’est tenue du 19 au 28 janvier 2018 au Palais des congrès de Montréal. Cette année, avec la thématique Soyez de la révolution, le SIAM a démontré qu’il a toujours été, depuis ses débuts, le lieu de choix pour dévoiler les révolutions automobiles au Québec, voire au Canada. Le magazine LUXE y était.

 

Le SIAM a démarré fort avec, pour coup d’envoi, une soirée Avant-Première Béné ce dans un décor retraçant l’histoire automobile montréalaise de 1914 à aujourd’hui. Grâce à une salle comble, l’événement a permis d’amasser plus de 7 M$, incluant un impressionnant montant de 947 198 $ remis à six fondations.

 

Les dix jours de salon ont également été un succès. Soulignant un jalon historique, la grande messe des amateurs d’automobiles a présenté cette année près de 500 modèles de véhicules. Les élégantes Aston Martin, Rolls Royce, Bentley, Ferrari, Karma Revero, Lamborghini, Lotus et McLaren se laissaient admirer par les nombreux visiteurs dans les allées.

 

Le VUS compact de luxe Lexus NX 2018, un modèle de luxe élégant et spacieux qui conjugue la présence imposante d’un VUS avec l’agilité dynamique d’une voiture sport, était également présenté au public. Rappelons qu’en novembre dernier, pour le lancement de ce modèle, la marque avait organisé une classe de maître, invitant une douzaine d’in uenceurs à l’essayer et à rencontrer des créateurs montréalais qui redé nissent les codes de certaines des industries les plus compétitives de Montréal. Les maîtres montréalais incarnaient chacun à leur manière un des quatre piliers de la marque Lexus, soit le design audacieux, la technologie imaginative, l’Omotenashi (l’art de recevoir) et l’artisanat Takumi (la maîtrise absolue d’un art).

 

Les organisateurs du SIAM avaient tout prévu pour que l’événement soit une réussite: en plus de ces voitures – toutes plus belles les unes que les autres –, de nombreuses activités de réalité virtuelle étaient offertes au public, ainsi que des essais de conduite de véhicules (notamment plus de 40 modèles de véhicules électriques et hybrides) et des jeux de course.

 

Dans la Zone Performance, les mordus de voitures modi ées ont pu se régaler avec deux salles débordant de près de 25 véhicules hors du commun, dont une revisitant 75 ans de modi cations automobiles.

 

Enfin, le SIAM a atteint, pour cette 75e édition, le record de dévoilements des fabricants, avec au programme cinq premières nord-américaines, une quarantaine de premières canadiennes et plusieurs voitures concept.

 

www.salonautomontreal.com

Après une première année de mise en œuvre, l’exportation des installations d’art public du Partenariat du Quartier des spectacles connaît un franc succès: déjà, six œuvres produites et présentées à Montréal ont été accueillies dans 20 villes et 25 événements culturels et festivals, et ont été vues par des millions de personnes en Amérique du Nord, en Europe et au Moyen-Orient.

 

Depuis un an, les installations lumineuses, sonores, participatives ou interactives produites par le Partenariat attisent la curiosité de grandes capitales et d’événements culturels dans le monde. Leur exportation permet de prolonger la vie des œuvres et de faire connaître leurs créateurs. Elle constitue une plateforme exceptionnelle pour faire rayonner Montréal, Ville UNESCO de design, et contribue à faire de la métropole une capitale mondiale de l’art et de la créativité numériques.

 

L’œuvre Impulsion offre une belle illustration de cet engouement à l’étranger: elle a connu un immense succès populaire à Londres, à Chicago, à Bruxelles et à Lugano, avant de se poser dans dix autres grandes villes européennes, américaines et canadiennes. Après ce tour du monde, les bascules lumineuses et sonores imaginées par Lateral Of ce et CS Design sont de nouveau installées sur la place des Festivals, dans le Quartier des spectacles, du 30 novembre 2017 au 28 janvier 2018.

 

UN SUCCÈS QUI INVITE À LA RECHERCHE DE NOUVEAUX MODÈLES

Un an après le début des activités d’exportation, toutes les œuvres du catalogue sont actuellement sur la route : Loop, à Lugano, Iceberg et Îlot de chaleur, à Detroit, Prismatica, à Scottsdale et Niagara Falls, sans parler de l’installation Entre les rangs, qui revient de Durham (Angleterre), et Impulsion, dans les villes mentionnées plus haut. Le Partenariat souhaite maintenant accélérer la production d’œuvres qui seraient créées et présentées d’abord aux Montréalais avant d’être offertes à l’exportation, et ainsi mieux répondre à la demande.

 

Ce serait aussi l’occasion d’attirer des créateurs n’ayant pas encore exploré la conception d’installations pour l’espace public. Le but est de stimuler la création et la diffusion d’œuvres originales proposant aux différents publics des expériences hors normes qui transforment leur rapport à la ville.

 

Les projets issus du Partenariat du Quartier des spectacles sont reconnus pour leurs qualités et leur grande originalité, de même que pour leur capacité à susciter l’intérêt d’un large public, notamment en raison de leur caractère participatif et de leurs thèmes universels et inclusifs. Très appréciées par les citoyens, ces œuvres deviennent des occasions de rendez-vous et d’échanges, en plus de favoriser la relation que les villes cherchent à tisser avec leurs concitoyens.

 

Photos : © Partenariat du Quartier des spectacles / Ian Cameron / Jacques Kuba Séguin — Quartier des Spectacles Partnership / Ian Cameron / Jacques Kuba Séguin

La 17e édition du 24h Tremblant, qui a eu lieu du 7 au 9 décembre dernier, a permis d’atteindre de nouveaux sommets. L’objectif initial était de dépasser le record de l’an dernier, soit 3,25M$. Mission accomplie! 3868742$ ont été amassés au profit de trois grands bénéficiaires, soit la Fondation Charles-Bruneau, la Fondation des Sénateurs et la Fondation Tremblant.

 

Rappelons que le 24h Tremblant est un défi sportif permettant d’amasser des profits qui sont ensuite versés à trois grandes fondations vouées à la cause des enfants. Des équipes de 6 à 12 participants se relaient durant 24heures dans l’une des trois épreuves proposées: leski, la marche et la course à pied. De plus, des spectacles d’envergure et de nombreuses activités se déroulent tout au long du week-end pour en faire une expérience inoubliable pour tous.

TOUS UNIS POUR LES ENFANTS

En plus des milliers de participants, visiteurs et donateurs, de nombreuses personnalités, entreprises et organisations se sont unies pour la cause des enfants malades ou défavorisés.

 

Cette année encore, le 24 h Tremblant a pu compter sur une équipe d’ambassadeurs hors pair. Benoît Gagnon, Philippe Fehmiu, Anne-Marie Withenshaw, Erik Guay, Alexandre Bilodeau, Alexandre Despatie, Lianne Laing, Dominic Arpin et Frédéric Plante ont contribué à faire grandir l’événement et à lui donner une couleur unique.

 

Des spectacles d’envergure comme celui mettant en vedette Mélissa Lavergne et ses invités et une prestation mémorable livrée par le groupe Simple Plan ont su motiver les courageuses troupes bravant les conditions hivernales et la fatigue.

 

La 18e édition est déjà confirmée pour les 7, 8 et 9 décembre 2018.

QUELQUES CHIFFRES

• 3 317 participants répartis dans 366 équipes

• Plus de 18 000 descentes de ski

• 48 000 kilomètres courus ou marchés, soit 4 fois le diamètre de la Terre!

• 350 bénévoles, 11 ambassadeurs, 9 enfants parrainés

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Photos : courtoisie de 24h Tremblant

Qui n’a jamais rêvé de porter une robe magnifique pour briller de mille feux le jour de son mariage ou lors d’une soirée importante? Ce rêve, Antoinette Di Carlo le concrétise grâce à des créations uniques faites sur mesure dans son atelier de la Petite-Italie à Montréal.

 

Durant 15 ans, Antoinette Di Carlo a œuvré dans l’industrie du prêt-à-porter, tour à tour comme designer et commerciale. De temps à autre, en dehors de son travail, lassée des productions en série, elle confectionnait des robes de soirée sur mesure pour ses propres clientes. «Jeme sentais limitée dans ma créativité. La haute couture donne cette liberté de création», explique la designer. En2011, sa décision est prise: elle quitte son travail et fonde son entreprise, Di Carlo Couture.

 

 

Six ans plus tard, la jeune femme est en passe de devenir la chouchoute de l’élite montréalaise. Les habituées des tapis rouges et des soirées mondaines d’ici et d’ailleurs lui passent commande, tandis que les stylistes de renom choisissent ses créations pour la couverture des magazines. Il faut dire que faire affaire avec Antoinette, c’est s’assurer d’avoir une robe qui ne ressemble à aucune autre, puisque chacune est unique et confectionnée sur mesure. « On me parle souvent de tendance, mais moi, je ne veux pas les suivre. Je veux les créer! », lance l’artiste.

 

© Christina Esteban

UN SERVICE ULTRA-PERSONNALISÉ

Chaque pièce fait d’ailleurs l’objet de plusieurs mois de travail. De la première consultation au choix du tissu, enpassant par trois essayages, Antoinette œuvre en étroite collaboration avec sa cliente. « Souvent, une personne vient me voir avec une idée. Ensemble, nous affinons le concept. Ma salle d’exposition sert de point de départ pour décider du modèle et du tissu. »

 

Combinant plusieurs tissus (organza, tulle, broderies, dentelle…) et jouant avec la transparence, ses robes présentent des silhouettes sophistiquées qui constituent une véritable ode à la féminité.

 

Tandis que plusieurs de ses créations ont été portées lors de la dernière cérémonie des Daytime Emmy Awards et qu’elle revient à peine de Toronto et de Londres, Antoinette a déjà mille et un projets en tête, comme celui de participer à la Fashion Week de New York de l’an prochain. À la voir aller, il n’y a aucun doute que son vœu sera réalisé.

 

www.dicarlocouture.com

 

Couverture : © Monique Weston

À LIRE

Une histoire d’amitié improbable

Très attendu par le public et la critique après le succès fracassant d’En attendant Bojangles, ce second roman d’Olivier Bourdeaut répond brillamment à nos attentes. Cette fois, l’auteur nous transporte au cœur des marais salants de Guérande, en Bretagne. Deux hommes que tout sépare y nouent une amitié intense, liés à lafois par une promesse absurde et par une fascination réciproque. Au fil du roman s’installe une atmosphère de polar décalé qui tient le lecteur en haleine jusqu’au bout. À lire absolument.

 

Pactum salis d’Olivier Bourdeaut, Éd. Finitude

 

Un polar glaçant

Qui a tué Elisa Bjarnadóttir, cette jeune mère de famille islandaise sans histoires? Avec pour seul témoin une fillette de sept ans murée dans le silence et comme seul indice d’étranges suites de nombres écrites par l’assassin, la tâche de la police s’avère délicate. Lesenquêteurs n’ont toutefois pas de temps à perdre: un monstre se promène dans les rues de Reykjavik. Choisi comme meilleur roman policier de l’année au Danemark et en Islande, ADN est un roman à suspense machiavélique qui secoue.

 

ADN de Yrsa Sigurdardóttir – Tome 1 d’une trilogie, Éd. Actes Sud

 

 

Sensible et intriguant

S’inspirant d’une nouvelle écrite il y a quelques années, Hugues Corriveau replonge au cœur d’une des thématiques qui lui sont chères: celle del’enfance blessée, au détour de crimes involontaires et d’innocences brisées. Avec une grande délicatesse, La fêlure de Thomas creuse l’âme d’un enfant doublement meurtri et dévoile l’imagination fertile de l’enfance.

 

La fêlure de Thomas d’Hugues Corriveau, Éd.Druide, coll. Écarts

 

Un premier roman exceptionnel

Immense succès de librairie aux Pays-Bas et en Belgique, ce premier roman de Lize Spit arrive enfin chez nous. Jonglant entre le passé et le présent, l’auteure nous livre la quête d’une jeune fille qui revient sur son enfance malheureuse. L’histoire commence en1988 avec la naissance de trois enfants, Éva et deux garçons. Amis jusqu’à l’adolescence, leur relation sedétériore ensuite. Treize ans plus tard, la jeune femme retourne dans son village natal… avec un bloc de glace. Un roman-choc, servi par une écriture hyperréaliste et intransigeante.

 

Débâcle de Lize Spit, Éd. Actes Sud

 

L’amour dans tous ses états

En ce mois de célébration de l’amour, rien de tel que de découvrir 69 couples mythiques qui ont marqué ou qui marquent notre imaginaire. De Rimbaud et Verlaine à Yoko Ono et John Lennon, en passant par Brad Pitt et Angelina Jolie, Nicolas Rey dépeint l’amour sous toutes ses formes, toutes générations et tous univers confondus (littérature, musique, cinéma, mode…).

 

Amour: Les plus belles histoires de Nicolas Rey,Éd.De la Martinière

 

À ÉCOUTER

Femmes, je vous aime

Accompagnée par l’Orchestre symphonique de Laval sous la direction d’Alain Trudel, Marie-Josée Lord incarne sur ce nouvel album les héroïnes d’opéras de Verdi, de Puccini et de Massenet. La soprano canadienne nous envoûte encore une fois de sa voix chaude et émouvante. Femmes sera lancé au festival Montréal en lumière mardi 27 février 2018, au Théâtre Maisonneuve.

 

Femmes par Marie-Josée Lord et l’Orchestre symphonique de Laval, ATMA Classique

 

À VOIR

Biennale canadienne 2017

Cette quatrième édition de la Biennale canadienne propose une sélection d’acquisitions récentes en art contemporain canadien et autochtone et, pour la première fois, des œuvres internationales. L’exposition réunit plus de 50 artistes et plus de 100œuvres couvrant un large éventail de laproduction contemporaine – peintures, sculptures, photographies, dessins, estampes, vidéos, installations.

 

En ce moment et jusqu’au 18 mars 2018 au Musée des Beaux-Arts de Montréal.

 

Une savoureuse comédie romantique

Paris, 1836. La duchesse d’Antan, friande d’art et s’ennuyant à la campagne, invite les artistes en vogue à séjourner dans son domaine. Les compositeurs Franz Liszt et Frédéric Chopin, ainsi que le peintre Eugène Delacroix et le poète Alfred de Musset débarquent chez elle. Arrive alors, à l’improviste, la scandaleuse George Sand. Sa présence ravive les tensions et déclenche des quiproquos amoureux. Avec cette pièce, l’auteureMarie-Josée Bastien rend ici un vibrant hommage au génie de ces artistes flamboyants. Créée au Théâtre La Bordée à Québec, la pièce est présentée pour la première fois à Montréal dans une nouvelle mise en scène de Stéphan Allard. Avec, entre autres, Myriam LeBlanc, Maxim Gaudette et Émilie Bibeau.

 

www.rideauvert.qc.ca

 

 

 

Texte : Diane Stehle

Couverture : Nick Cave, Soundsuit, 2015, Musée des beaux-arts du Canada, Ottawa © Nick Cave, avec l’autorisation de Jack Shainman Gallery, New York – Photo : MBA

Cette année se tenaît la 16e édition d’Art Basel à Miami. Cette foire d’art moderne et contemporain se déroule au début de l’hiver, un moment où tous rêvent d’une escapade vers une destination ensoleillée.

UNE FOIRE HIVERNALE SOUS LE SOLEIL

Pour une semaine, des figures du milieu artistique de partout dans le monde s’envolent vers la Floride. La capitale d’art qu’est Miami Beach se met alors à briller de tous ses feux. Tant les professionnels de l’art et les collectionneurs que les amateurs et les néophytes accourent pour contempler la vaste sélection d’œuvres et découvrir les nombreuses attractions de la foire, ainsi que celles de ses satellites.

 

Il y a beaucoup à voir et à acheter: de nombreux sites en ville proposent des évènements et expositions jumelés à ceux de la foire durant toute la semaine.

 

Cette année, Art Basel coïncidait avec l’inauguration du nouveau bâtiment de l’Institute of Contemporary Art et la réouverture du Bass Museum of Art, tout juste rénové. La scène artistique locale accueille les passionnés d’art en quête de chaleur à bras ouverts, mais place aussi en eux de nombreuses attentes. Les enjeux pour la ville sont de monter des fonds et de faire bonne impression afin d’attirer encore plus de visiteurs l’année suivante.

UN HOMMAGE AUX ARTS

Miami Beach est reconnue tant pour sa vie nocturne que pour son ciel sans nuages et ses plages parfaites. Pendant Art Basel, la ville prend des airs de fête. Les festivités sont sur invitation seulement, mais vous n’aurez qu’à enfiler la bonne tenue pour y prendre part. Le Mondrian Hôtel est toujours magnifique, et des ventes d’œuvres se négocient souvent au bord de la piscine. Les acheteurs sont toujours prêts à se manifester, et de multiples fêtes sont organisées pour célébrer les nombreuses ventes. Plusieurs concours et remises de prix ont également lieu durant la foire. Cette année, trois artistes émergents ont été sélectionnés pour faire partie de l’aventure BMW Art Journey : A.K. Burns, Jamal Cyrus et Mariela Scafati. Ils recevront donc un financement pour leurs projets. Vous pouvez les suivre sur le site www.bmw-art-journey.com.

 

www.artbasel.com/miami-beach

 

Texte : Barbara Stehle

Couverture : Mariela Scafati, Body sobre mesita, 2015 © Gracieuseté de l’artiste et de la galerie Isla Flotante

Après une dure journée de labeur, rien de tel que de boire un verre entre amis ou collègues. Et si on peut grignoter ou même manger de bons petits plats en même temps, c’est encore mieux. Voici quelques suggestions pour terminer lajournée en beauté.

MAISON CLOAKROOM

Située sur la rue de la Montagne dans un magnifique édifice, la Maison Cloakroom abrite un tailleur offrant du prêt-à-porter haut de gamme, mais aussi un barbier d’inspiration britannique, ainsi qu’un bar speakeasy. Ouvert en 2015, celui-ci propose des cocktails artisanaux faits sur mesure d’excellente qualité. Quel que soit votre goût, Andrew Whibley, mixologue de renom, sefera un plaisir de vous concocter un cocktail à base de votre alcool préféré en y ajoutant des ingrédients maison, ainsi que des agrumes fraîchement pressés. La glace, taillée à la main en un seul morceau aux dimensions de votre verre, permettra de conserver votre boisson bien fraîche. Cocktails à partir de 15h. 25 places assises.

 

www.maisoncloakroom.com

BAR GEORGE (HÔTEL LE MOUNT STEPHEN)

Niché au sein du prestigieux Hôtel Le Mount Stephen (voir notre article dans ce même numéro), le Bar George a ouvert ses portes en mai dernier. Il  propose un menu d’inspiration anglaise dans un décor sublime, au cœur du centre-ville. Maquereau poêlé, morue islandaise, bœuf Wellington: les plats sont parfaitement exécutés sous la houlette des chefs cuisiniers Anthony Walsh et Kevin Ramasawmy qui combinent avec fantaisie la cuisine britannique et les saveurs du Québec. Coté cocktails, c’est au réputé mixologue Maxime Boivin (La Fabrique à Boire) qu’on a confié la carte. Également d’inspiration anglaise, les boissons sont absolument délicieuses, comme ce Golden Square Mile Sour, surnommé ainsi en hommage au quartier historique peuplé d’aristocrates britanniques où se trouve le bâtiment.

 

www.bargeorge.ca

 

BAR FURCO

Logé dans un ancien entrepôt de fourrure du centre-ville, leFurco est un bar idéal pour venir se détendre après le travail, entre collègues ou entre amis. Vins bios et cocktails en tout genre se côtoient sur la carte. L’endroit propose aussi un menu varié, que la chef Joëlle Trottier change toutes les semaines. Cœur de canard grillé, tartare de dorade royale, épaule de veau braisée ou assiette de charcuterie: tout est bon et les assiettes sont généreuses. Cuisine ouverte jusqu’à minuit. Une centaine de places assises.

 

www.barfurco.com

 

ATWATER COCKTAIL CLUB

Situé au cœur de Saint-Henri à l’arrière du restaurant Foiegwa, ce bar de quartier à l’ambiance feutrée et chaleureuse propose une carte d’inspiration saisonnière. Celle-ci compte une vingtaine de cocktails, conçus par le chef et copropriétaire du bar Christophe Beaudoin-Vallières. On peut également y déguster une sélection de plats offerts au restaurant Foiegwa (croque-monsieur, croque-madame, entrecôtes frites, cheeseburger, etc.) puisque les deux établissements partagent la même cuisine. Un lieu original à découvrir!

 

www.atwatercocktailclub.com

 

BAR DOM PÉRIGNON (HÔTEL RITZ-CARLTON MONTRÉAL)

Unique au Canada, le bar à champagne Dom Pérignon est principalement dédié au champagne. Avis aux amateurs! Iloffre un vaste choix de champagnes Dom Pérignon rosé et brut, au verre ou à la bouteille. En outre, il propose de délicieux cocktails, des spiritueux ainsi que des bouchées maison. Situé dans la célèbre Cour des Palmiers de l’hôtel Ritz-Carlton, son décor est enchanteur, et son ambiance chic et décontractée.

 

www.ritzcarlton.com

 

LA CHAMPAGNERIE

Bar, mais également restaurant, La Champagnerie propose un large éventail de bulles (cavas, champagnes, vins mousseux) et de cocktails. La maison est d’ailleurs réputée pour sa présentation de sabrage à l’achat de toute bouteille de bulles. Ce rituel, présenté dans les règles de l’art par un serveur expérimenté, vaut le détour. Une fois la bouteille sabrée, vous pourrez même conserver le bouchon en souvenir ou aller le déposer sur le mur à vœux déjà bien chargé! L’établissement accueille aussi régulièrement des groupes. Il est alors possible d’opter pour un cocktail dînatoire léger (5 à 6 bouchées par personne) ou plus consistant (10 à 13 bouchées par personne).

 

www.lachampagnerie.ca

 

THE KEG STEAKHOUSE + BAR (PLACE VILLE-MARIE)

The Keg Steakhouse + Bar a ouvert les portes de son premier restaurant à Vancouver en 1971. Ayant pris de l’expansion au Canada et aux États-Unis, il compte maintenant plus de 100 adresses. Bien que son nom et son décor aient changé au fil des décennies, l’expérience gastronomique est restée la même à ce jour. The Keg offre toujours un service exceptionnel et des mets de qualité dans une ambiance conviviale. La spécialité de la maison consiste en des steaks tendres vieillis. Également au menu: cocktails classiques, entrées exquises, fruits de mer et un grand choix de vins.

 

www.kegsteakhouse.com

BAR NACARAT (FAIRMONT LE REINE ELIZABETH)

Niché au cœur du Fairmont Le Reine Elizabeth qui a rouvert ses portes cet été après avoir été complètement rénové, lebar Nacarat propose de savoureux cocktails dans un décor glam rock, avec une vue unique sur l’Esplanade de la Place Ville Marie. Les mixologues donnent libre cours à leur créativité pour confectionner des boissons à tomber par terre. Derrière le comptoir, ces artistes maîtrisent les liquides comme lefont les chefs avec les aliments. Le menu comporte aussi une vaste sélection de bières locales. De petits plats créatifs sont également offerts selon la saison. Enfin, les amateurs de cocktails peuvent se perfectionner ensuivant l’un des cours proposés.

 

www.barnacarat.com

 

Texte : Diane Stehle

Couverture : © Maison Cloakroom