VOTRE MAGAZINE EN LIGNE DU LUXE IMMOBILIER & ART DE VIVRE

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Propriétaire et éditrice du magazine LUXE, Samia El nous explique pourquoi elle a choisi de consacrer tout un numéro à la créativité. Elle nous livre du même coup sa vision à long terme pour le magazine, ainsi que les objectifs qu’elle souhaite atteindre.

Pourquoi avoir choisi de consacrer ce numéro à l’art et à la créativité à Montréal?

Pour moi, le luxe se définit avant tout par l’art, le talent et la créativité. Nous avons beaucoup de chance d’avoir, au Québec, une quantité de gens passionnés et créatifs, qu’ils soient entrepreneurs, artistes ou artisans. Tous contribuent à mettre en valeur ce que nous sommes et les produits et services d’excellence dont nous disposons.

Le magazine a désormais un site internet dynamique. Faut-il aujourd’hui faire preuve de créativité et multiplier les supports pour évoluer dans le secteur des médias?

Tout à fait! La technologie évolue sans cesse. Les magazines doivent s’adapter pour continuer d’être lus. Les gens lisent de plus en plus à partir de leurs téléphones mobiles et de leurs tablettes; ils naviguent sur les réseaux sociaux et aiment accéder rapidement à l’information. Investir dans une version en ligne pour nos lecteurs, mais aussi pour nos clients et partenaires publicitaires, devenait donc important pour nous. De plus, contrairement à un média conventionnel, notre force repose sur l’utilisation de tous les supports médiatiques, que ce soit sur le Web, sur les réseaux sociaux, ou lors d’événements réunissant les communautés d’affaires. Cette présence multiplateforme offre une valeur ajoutée à nos membres.

L’UNICEF figure parmi vos partenaires. En quoi cette collaboration est-elle importante pour vous?

Avec le temps, le magazine connaît une plus grande notoriété, nous donnant accès à un vaste réseau de gens d’affaires. Nous souhaitons donc nous associer chaque année à une fondation a n de lui donner une plus grande visibilité. Pour moi, toutes les causes sont bonnes et les entreprises doivent s’impliquer pour leur venir en aide. Imaginez l’impact sur notre société si chaque entreprise décidait demain de s’associer à une fondation et demandait à ses employés de lui verser une fraction de leur salaire! Nous contribuerions collectivement à faire avancer les choses. Donner pour aider devrait faire partie de la philosophie de chacun. Nous sommes tous touchés de près ou de loin par quelqu’un qui vit des moments dif ciles. C’est pourquoi je crois que, au-delà des collectes de fonds qui sollicitent toujours les mêmes personnes, nous devrions trouver un type de sollicitation plus global, qui implique tout le monde. Il n’est pas nécessaire d’être riche pour remettre 1 $ de son salaire à une bonne cause. Ce n’est pas une question d’argent, mais plutôt une question de responsabilité.

Depuis que vous êtes propriétaire du magazine, vous lui avez donné une orientation affaires plutôt que design. Pourquoi?

Notre modèle d’affaires repose en grande partie sur des partenariats stratégiques avec des entreprises évoluant dans l’industrie du luxe, ce qui nous permet d’avoir accès à un réseau de gens d’affaires importants un peu partout dans le monde. Nous venons de signer un partenariat important avec l’une des plus grosses agences de New York, Lauren Berger Collection, spécialisée dans la location de propriétés de luxe. Ma plus grande force est de créer des liens solides avec des gens d’affaires, de les mettre en contact et de leur offrir de la visibilité. LUXE est plus qu’un magazine. C’est un réseau d’affaires, une communauté de leaders à l’échelle nationale et internationale. Dans le domaine de l’art, Arsenal art contemporain, situé à Montréal, Toronto et New York, est également l’un de nos partenaires. Nous sommes aussi sur le point d’annoncer un autre partenariat important avec l’une des plus grandes compagnies d’aviation privée au monde.

Votre magazine présente régulièrement des projets immobiliers de luxe développés à Montréal. Sont-ils, selon vous, le reflet du dynamisme de la ville?

Oui. Les nombreux projets immobiliers qui ont vu le jour ces dernières années témoignent du dynamisme de la ville, mais aussi de la forte demande en matière de projets immobiliers haut de gamme, souvent au centre-ville. Le Canada est perçu comme l’un des pays les plus stables et sécuritaires au monde. Nous avons ici de grandes universités qui reçoivent chaque année des étudiants étrangers de partout sur la planète. Souvent, leurs parents investissent ici en achetant un appartement proche de l’université. Le prix de ces condos, situés en plein centre- ville, est très abordable comparé à celui d’un condo similaire dans bien d’autres pays. Néanmoins, il risque de grimper d’ici une dizaine d’années. Avoir un pied-à-terre à Montréal ou même à Toronto, Vancouver ou Calgary, constitue selon moi un excellent investissement. Le domaine de l’immobilier m’a toujours fascinée; voilà pourquoi j’ai décidé qu’il serait au cœur du magazine LUXE. Nous mettons l’accent sur les plus beaux projets en cours, et nous créons des événements ciblés pour les investisseurs étrangers.

Comment voyez-vous le magazine évoluer à plus long terme?

Le magazine LUXE s’impose progressivement en Amérique du Nord comme une référence en matière de projets immobiliers haut de gamme susceptibles d’intéresser de potentiels acheteurs qui misent sur un art de vivre luxueux. Nous mettons aussi en valeur des femmes et des hommes d’affaires incroyables a n de les faire découvrir à nos lecteurs et de partager leur passion. À plus long terme, nous souhaitons jouer le rôle d’un club privé permettant de rapprocher les gens d’affaires d’ici et d’ailleurs.

Photos Magazine Luxe

 

 

Texte : Diane Stehle

Avec ses paysages magnifiques, ses sentiers de randonnée, ses parois d’escalade uniques et ses pistes de ski et de planche à neige incomparables, le parc national Banff offre une expérience extraordinaire en hiver. La ville de Banff est aussi reconnue pour sa vie nocturne animée, ses boutiques haut de gamme, ses spas et ses restaurants. Voici quelques suggestions d’activités et quelques bonnes adresses pour vous donner envie d’aller y faire un tour.

Ski alpin

Le parc national Banff abrite à lui seul trois stations de ski alpin : lac Louise, Sunshine Village et Norquay. Celles-ci se sont associées sous le nom de SkiBig3 pour offrir des forfaits intéressants comprenant transport, hébergement et location. Fidèle à sa réputation, la région est l’endroit rêvé pour les amateurs de ski.

www.skibig3.com

 

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Ski de fond, raquette, vélo

De nombreux sentiers de randonnée adaptés au ski de fond, à la raquette ou au vélo à pneus surdimensionnés (fat bike) sont offerts. Il suffit de consulter le site Web ou les brochures de Parcs Canada, et surtout, de vérifier la météo et les conditions de pratique avant de partir.

Quelques suggestions :

  • La route du lac Moraine (15,6 km aller-retour) accessible aussi aux patineurs
  • Les sentiers des tronçons est et ouest de la rivière Spray (boucle de 11 km) tout juste au sud du centre-ville, qui partent derrière l’hôtel Fairmont Banff Springs
  • Le ruisseau Redearth, une piste située à une vingtaine de kilomètres à l’ouest de Banff

www.pc.gc.ca

 

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Randonnée glacée

À environ 20 km à l’ouest de la ville de Banff, le canyon Johnston est un incontournable. Vous pouvez y aller par vous-même ou en groupe, accompagné d’un guide. La plupart des hôtels de Banff proposent cette randonnée magique. Vous aurez besoin de crampons, et si vous n’en avez pas, le guide vous en fournira une paire. Bien qu’elle soit plutôt facile, car elle suit un sentier à travers la forêt, cette randonnée exige tout de même un bon niveau de mise en forme, car vous devrez marcher 1,1 km pour vous rendre aux chutes inférieures et 2,6 km pour atteindre les chutes supérieures (et admirer des grimpeurs qui escaladent la glace). Vous serez émerveillé par la gorge et ses chutes gelées, formant de féériques colonnes de glace, ainsi que par les superbes points de vue offerts tout au long du sentier.

www.banfflakelouise.com

 

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Observation de la faune

Avec un peu de chance, vous croiserez sur les routes du parc mouflons, chèvres, wapitis ou cerfs, et observerez leurs innombrables traces dans la neige, en particulier dans la Vallée-de-la-Bow. Si les grizzlis et les ours noirs hibernent une bonne partie de l’hiver, il n’est pas rare d’en observer parfois à la fin de la saison froide.

 

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Sources thermales

Pour se détendre les muscles après une sortie hivernale, rien ne vaut une trempette dans ces eaux très chaudes (40??C). Situées à 1 585 m d’altitude, les sources Upper Hot Springs de Banff sont l’une des attractions les plus populaires, en plus d’être un véritable joyau historique. Elles constituent les sources minérales canalisées les plus élevées du Canada.

www.hotsprings.ca

 

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Carnet d’adresses

HÉBERGEMENT

Chic et magnifique
Entouré de sommets vertigineux et du majestueux glacier Victoria, l’emblématique Fairmont Chateau Lake Louise (cote Quatre Diamants de CAA) offre un hébergement et un service incomparable.
www.fairmont.com

Dans la montagne
Situé au cœur même du Sunshine Village Resort, le Sunshine Mountain Lodge est le seul hébergement offert au pied des pentes. L’hôtel compte 84 chambres, dont plusieurs suites familiales, des restaurants, une piscine extérieure chauffée et le plus grand bain à remous de la région.
www.sunshinemountainlodge.com

RESTAURANTS

Whitehorn Bistro
Perché à 2 042 m d’altitude, le Whitehorn Bistro du lac Louise est un incontournable pour les amateurs de bonne bouffe. Sa terrasse offre une vue imprenable sur la montagne et sa cuisine est tout simplement délicieuse.
www.lakelouisegondola.com

Alpine Social
C’est le lieu par excellence où manger copieusement et passer du bon temps avec des amis.
www.thealpinesocial.com

Park Distillery Restaurant & Bar
En plus d’être un excellent restaurant, c’est la seule distillerie au Canada à se trouver dans un parc national. Visite gratuite de la distillerie, offerte tous les jours à 15 h 30.
www.parkdistillery.com

Chuck’s Steakhouse
Pour les amateurs de viande et de bières!
www.chuckssteakhouse.ca

 

Texte : Diane Stehle
Photos : © Banff & Lake Louise Tourism / Noel Hendrickson – © Shutterstock – © Jeff Barlett – © Paul Zizka Photography – © Jake Dyson

Découvrir une nouvelle destination tout en s’accordant du temps pour soi, voilà un rêve désormais accessible : il ne suffit que de se rendre en Suisse! Regorgeant de paysages à couper le souffle, cette terre de montagnes est la destination idéale pour se ressourcer tout en s’ouvrant de nouveaux horizons. LUXE a sélectionné pour vous trois de ses plus beaux hôtels-spas.

 

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Gstaad Palace (Gstaad)

Situé sur une colline surplombant le centre du village, le Gstaad Palace bénéficie d’un emplacement privilégié avec une vue à couper le souffle sur les Alpes bernoises et valaisannes. Cet établissement de luxe fondé en 1913, dont la réputation n’est plus à faire, accueille chaque année les têtes couronnées et la jet set du monde entier. Il est d’ailleurs considéré comme l’un des plus beaux établissements de Suisse, grâce à son cadre enchanteur et son atmosphère unique combinant habilement glamour et bien-être alpin. Son magnifique spa de 1 800 m2 offre des soins divins à ne pas manquer. 

www.palace.ch

 

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En bref

  • 90 chambres et suites, dont deux suites Tower (deux chambres à coucher et un salon) et une suite Penthouse (trois chambres à coucher et salon) sur le toit de l’hôtel
  • Un chalet de luxe, la «?Cabane du Walig?», situé à 1 700 m d’altitude, véritable refuge au cœur de la nature doté de tout le confort et de tous les services de l’hôtel
  • Plusieurs restaurants et bars luxueux
  • Une boîte de nuit de renom

Spa (1 800 m2)

  • Huit salles de soins
  • Sauna, bains de vapeur et espace détente en plein air
  • Suite de spa privé avec sauna
  • Piscines intérieure et extérieure
  • Jacuzzi, hammam, massages
  • Terrains de tennis et de squash

On aime

  • Le service impeccable
  • La piscine olympique extérieure l’été
  • La suite de spa privée avec sauna, hammam, coin lounge, douche et vestiaire – idéale pour se détendre dans une intimité absolue
  • L’élégance et la beauté du lieu : on y a tourné de nombreux films dont, en 1975, Le Retour de la Panthère Rose
  • Les anecdotes qui contribuent à entretenir la légende : on raconte ainsi que Michael Jackson aurait proposé à son directeur de l’époque d’acheter le palace, mais pour une fois, sa demande ne fut pas comblée…

Le Mirador, Resort & Spa (Mont Pèlerin)

À 45 minutes de Genève, surplombant le lac Léman au cœur des vignobles en terrasse de Lavaux, inscrit au patrimoine mondial de l’UNESCO, Le Mirador Resort & Spa offre l’une des plus belles vues panoramiques de Suisse. Cette oasis de calme vous propose un hôtel-boutique de 63 chambres et suites luxueuses, et elle est dotée d’un centre de santé, d’un Spa Givenchy, d’un centre d’entraînement et d’un centre médical. Les thérapeutes du spa vous procureront un soin ou un massage pour vous remettre de votre séance de sport tandis que les experts du centre médical vous fourniront des soins traitants et préventifs pour vous régénérer en profondeur.

www.mirador.ch

 

En bref

  • 57 suites et six chambres
  • Deux restaurants
  • Bar lounge et terrasse

Spa Givenchy

  • Piscine intérieure et jacuzzi
  • Sauna et hammam
  • Cours collectifs et coaching privé
  • Terrain de tennis

Centre médical Le Mirador

  • Remèdes préventifs et régénératifs
  • Programmes anti-âge et détox
  • Dermatologie, nutrition, cardiologie et dentisterie

On aime

  • La vue imprenable sur le lac Léman et les Alpes au-dessus des nuages
  • Le savoir-faire d’un établissement fondé il y a 114 ans
  • L’atmosphère reposante de cet hôtel de grande classe
  • La proximité des vignobles de Lavaux et du Château de Chillon, un véritable bijou architectural

Dolder Grand (Zurich)

Membre du groupe Leading Hotels of the World, le Dolder Grand figure parmi les meilleurs lieux de vacances où séjourner en Europe. Situé en hauteur, à mi-chemin entre l’effervescence de la ville et le calme revigorant de la nature, ce luxueux château offre une vue imprenable sur Zurich, son lac et les Alpes. Il dispose de 175 suites et chambres magnifiques ainsi que d’un immense spa de 4 000 m2. Ses deux restaurants (l’un 14 points au Gault et Millau, l’autre 19 points au Gault et Millau et 2 étoiles au Michelin) offrent une délicieuse cuisine gastronomique.

www.dolderhotelag.com

 

En bref

  • 175 chambres et suites
  • Deux restaurants primés
  • Piscine et minigolf (en été), patinoire (en hiver)
  • Terrain de golf neuf trous
  • Club house
  • Cinq terrains de tennis

Spa (4 000 m2)

  • Spa pour hommes et spa pour femmes
  • Vaste espace aquatique mixte : piscines, jacuzzi sur terrasse, bain de vapeur, sanarium, sauna mixte, bibliothèque spa, deux suites spa privées et salles de relaxation
  • Salle d’entraînement
  • Vingt salles de soins

On aime

  • La situation centrale de l’hôtel propice aux nombreuses excursions – les plus grosses chutes d’eau d’Europe, les chutes du Rhin, méritent une visite tout comme le Pilate avec sa vue impressionnante
  • Le magasinage dans les rues de Zurich
  • L’espace enfants pour les trois à douze ans
  • La collection d’art privée comprenant plus d’une centaine d’œuvres, dont celles d’Andy Warhol, Henry Moore et Salvador Dalí

 

Texte : Diane Stehle
Photos : Gstaad Palace © Gstaad Palace – Le Mirador, Resort & Spa © Le Mirador, Resort & Spa – Dolder Grand © Zelijko Gataric, Heinz Unger

Gerri Davis est artiste peintre, mais elle aurait aussi très bien pu être chercheuse à la NASA. Ses œuvres sont saisissantes et ambitieuses, et repoussent les limites dans son domaine. C’est ainsi, en plein après-midi dans son studio, en regardant ses œuvres sélectionnées pour l’exposition à Le Salon H, qu’a émergé une discussion des plus passionnantes.

Ton œuvre met en vedette des plans rapprochés saisissants, où tout est grossi de façon dramatique. Mais tu peins aussi des compositions épiques dans lesquelles tout est plus petit que dans la réalité. Peux-tu m’en dire plus à propos de ta relation avec la perspective et les échelles?

Le monde que tu vois autour de ce magazine que tu tiens, que ce soit la pièce, les lumières, ton corps ou même peut-être la table, tu le perçois en fait comme quelque chose d’énorme. Ce qui m’intéresse, c’est de prendre cette énormité, et de la confiner dans un tout petit espace rectangulaire, un cadre bidimensionnel?: une peinture. Quand on maximise les relations d’échelle entre deux objets, on a l’impression que l’un de ces objets est plus près de nous et que l’autre est beaucoup plus loin, c’est donc une conséquence de mes démarches pour comprimer encore plus d’objets dans un même cadre que ce qui pourrait logiquement entrer dans le confinement d’un petit carré sur un mur.

 

Gerri Davis

Tes œuvres semblent souvent défier la gravité, qu’est-ce qui t’a amenée à voir le monde de cette façon?

J’ai grandi dans un quartier de la NASA entourée d’astronautes, alors la gravité, je ne l’ai jamais tenue pour acquise. Puis, je suis devenue architecte. Les systèmes de représentation utilisés en architecture nous permettent d’utiliser des perspectives de partout dans l’espace. On peut observer d’en dessous, comme de par-dessus… sous la terre, ou depuis le ciel. Je me suis donc familiarisée avec les angles peu communs. Dans mon domaine, être une paire d’yeux à 1,57 m du sol, n’est pas une chose donnée.

Ton travail semble reprendre l’exploration des lois de l’optique là où les maîtres de la Renaissance l’ont laissée. Tes toiles explorent de manière ludique et audacieuse le sens de ces lois dans la représentation du monde qui nous entoure.

C’est une manière d’explorer toute la profondeur de la perception; je conçois des manières de peindre le temps qui défient souvent les lois de l’optique. Cela amène, je l’espère, à voir différemment le monde qui nous entoure et à apprécier davantage les aspects temporels de notre champ visuel biologique, que nous tenons peut-être parfois pour acquis.

 

Bather II

Tu expérimentes toutes sortes d’approches au portrait… en réalisant des autoportraits! Est-ce plus simple pour toi d’être ton modèle?

Je pense que chaque fois qu’un peintre se prépare à peindre, il y a un modèle qui se prépare à rester immobile pour un certain temps. Mais quand le peintre et le modèle ne font qu’un, il y a comme un dévouement synchronisé entre le sujet et l’artiste. Aussi, représenter l’expression d’un visage en pleine étude évoque une expression tout à fait inconsciente. L’expression vide que nous avons lorsque nous regardons notre téléphone me rappelle cette ouverture. Je travaille sur une série d’œuvres qui explorent cette expression faciale vide universelle dans un écran illuminé.

 

En ce qui concerne l’autoportrait, ce qui m’intéresse vraiment dans la représentation de mon propre reflet, c’est la juxtaposition de plusieurs versions d’un visage dans le temps, comment chaque portrait représente la croisée des chemins d’une relation complexe entre le paysage physique interne et externe, ainsi que le mécanisme d’interprétation derrière l’expérience de la peinture elle-même. Cette interaction changeante donne lieu à une série de toiles où une seule personne semble être plusieurs personnes différentes. C’est aussi possible que nos identités ne soient pas aussi facilement définies que ce que nous voulons bien le croire.

 

www.gerridavis.net

 

Texte : Barbara Stehle
Photos : Wetted Desert, 2018. Huile sur lin, 127 x 190,5 cm. Collection privée, Beverly Hills, CA. © Gracieuseté de l’artiste
Portrait dans le studio, devant The Dance (en cours de réalisation). © Claudia Hehr, 2012
Bather II, 2015. Huile sur toile, 152,4 x 168 cm. Collection privée, Milan, Italie. © Gracieuseté de l’artiste

Fondé en 2010 par Adam Neumann et Miguel McKelvey, WeWork est un réseau d’espaces de travail partagés actif dans le monde entier. Conçu pour répondre aux besoins du travailleur autonome comme à ceux d’une entreprise de plus de 500 employés, WeWork supprime le stress et le questionnement liés à la gestion d’un espace de bureau. Les membres de WeWork profitent de bien plus que de l’accès à un espace de travail magnifique et fonctionnel; ils participent à la création et à l’optimisation d’une communauté qui s’articule autour de la vie et de l’accomplissement personnel.

Bienvenue chez WeWork

WeWork est une communauté internationale qui agit comme plateforme de collaboration pour une vaste gamme de modèles d’affaires, comme ceux des entrepreneurs et entreprises en démarrage de même que des entreprises bien établies. Les espaces de bureau sont conçus pour offrir un accueil chaleureux aux employés, dès qu’ils passent les portes de l’ascenseur.

 

Chaque étage comporte des murs en verre, une cuisine commune (équipée de café torréfié haut de gamme, de thé, de bière artisanale et d’eau infusée aux fruits frais), ainsi que d’aires communes spacieuses à l’allure unique équipées de lampes, de bureaux, de chaises, de classeurs verrouillables et plus encore. Des salles de réunion et des cabines téléphoniques conçues pour les conversations privées sont disponibles à chaque étage.

 

De Sydney à Tokyo, de New York à Vancouver, chaque espace est tenu par des gestionnaires dévoués qui souhaitent rendre l’expérience WeWork aussi formidable et agréable que possible! Vous souhaitez organiser un événement de réseautage ou préparer une salle de réunion en vue d’une réunion d’analyse de produit? Le personnel sur les lieux est là pour vous aider à tout planifier, jusqu’au moindre détail.

La communauté à cœur

Les décideurs, designers de mode, artistes et travailleurs autonomes, entrepreneurs en technologie et propriétaires d’entreprise; tous ont adopté le modèle WeWork, qui attire les travailleurs avec la vision et l’ambition de faire passer leur entreprise au niveau supérieur. En devenant membres deWeWork, les travailleurs peuvent totalement concentrer leur énergie sur le plaisir de voir leur entreprise prendre de l’expansion, plutôt que sur les détails fonctionnels d’un bureau (bail, meubles, ordinateurs, fournitures et espace adéquat).

 

Faire partie de la communauté WeWork comporte une foule d’avantages supplémentaires. Les membres peuvent s’inscrire pour acheter des articles comme des logiciels à prix réduit. Les nombreuses aires communes à chaque étage favorisent les conversations, le partage de renseignements et les occasions de réseautage. Des occasions de réseautage plus formelles organisées par les membres, des activités liées au mieux-être, des dégustations de vin, des panels de discussion et plusieurs autres activités sont également proposés quotidiennement. La variété impressionnante d’expertises et de personnalités dans chacun de nos bureaux permet de créer une énergie dynamique qui propulse l’expérience partagée de la communauté.

 

Les membres sont aussi reliés partout dans le monde au moyen d’une application numérique, qui leur permet de trouver des partenaires pour leurs projets ou des solutions d’affaires rapidement. Qu’il s’agisse de conseils juridiques concernant un brevet ou la recherche d’un gestionnaire de projet qualifié, un sondage WeWork a dévoilé que sept sur dix de nos membres ont déjà utilisé l’application pour répondre à leurs besoins commerciaux.

 

Que nous réserve l’avenir?

WeWork a ouvert son premier emplacement au Canada dans la tour de bureaux emblématique de Montréal, Place Ville Marie, en mars 2016. Un second emplacement a ouvert ses portes à Montréal, de même qu’un emplacement au centre-ville de Toronto et, plus récemment, près de la gare Burrard à Vancouver. Toronto et Vancouver verront sous peu le lancement de deux seconds emplacements d’ici la fin de cette année et au début de 2018. Les emplacements WeWork sont sélectionnés en fonction de leur centralité, dans des quartiers comportant une concentration élevée de communautés créatives et technologiques. Les membres ont également accès à tous les autres espaces de travail autour du monde lorsqu’ils sont en déplacement.

 

Aiguillé par la demande et par le dynamisme d’un lieu de travail axé sur la communauté, WeWork continuera d’étendre son offre à l’échelle mondiale. Des occasions d’apprentissage, comme des cours visant à rehausser les compétences (p. ex. des cours de codage) feront bientôt leur apparition. WeLive, une offre complémentaire à WeWork, est aussi en développement : des appartements privés dotés d’un accès commun aux commodités comme une cuisine de chef, un studio de yoga et une salle de projection.

 

Pour en savoir plus sur WeWork, visitez www.wework.com.

 

Texte : Shauna Hardy

Une adresse de prestige, de luxueux penthouses, des vues dégagées à 360° sur Montréal, un service digne d’un hôtel cinq étoiles : le 1111 Atwater tient toutes les promesses et vient redéfinir le luxe en matière d’habitation. Fruit d’une collaboration entre le promoteur immobilier de renom Groupe EMD-Batimo, Clarke et Claridge Immobilier, ce projet d’exception permettra à 25 privilégiés de jouir d’un style de vie unique en plein cœur de l’avenue Atwater, à Montréal.

 

Érigé sur l’ancien site de l’Hôpital de Montréal pour enfants, le 1111 Atwater offre un emplacement idéal, convoité depuis plusieurs années par les promoteurs immobiliers. À mi-chemin entre la montagne et le fleuve, au pied du centre-ville et de la très chic ville de Westmount, ce lieu de prestige propose de vastes penthouses situés entre le 30e et le 38e étage.

 

Conçus en collaboration avec la firme de renom Escobar Design par Lemay, ces 25 espaces de style unique se distinguent par la qualité de leurs matériaux, mais aussi par le raffinement de leur aménagement. « Nous avons fait appel à Andres Escobar et à son équipe, car nous voulions proposer une gamme de condominiums qu’on ne trouve pas encore sur le marché montréalais. Tous sont ultra-luxueux et ont bénéficié d’une attention minutieuse à tous les égards », explique Francis Charron, président de Batimo et vice-président d’EMD Construction.

 

Munis de plafonds de 10 à 12 pieds et d’une immense fenestration, ces penthouses ultra-lumineux sont aussi entièrement personnalisables. « Nous portons une attention particulière aux besoins de nos clients. Chacun d’entre eux est unique, et c’est pourquoi nous offrons la flexibilité de personnaliser chaque résidence. Nos unités peuvent également être jumelées jusqu’à obtenir la superficie souhaitée. L’un des futurs propriétaires, qui fait partie du Québec inc., nous a ainsi commandé tout un étage, soit 10 000 pieds carrés », ajoute Francis Charron. Pour que chaque unité soit à l’image de son propriétaire, la finition peut quant à elle être réalisée par un designer de son choix ou bien par l’équipe d’Andres Escobar.

 

Une vue spectaculaire

Le 1111 Atwater offre un autre atout majeur : des points de vue époustouflants sur Montréal et les alentours. Du lever au coucher du soleil, cette copropriété exclusive, dont la hauteur est la plus élevée du quartier, propose une vue entièrement dégagée à 360°. Été comme hiver, les propriétaires sont aux premières loges de la ville qui se donne en spectacle. La beauté du fleuve, de la montagne et la ligne d’horizon du centre-ville constituent un panorama exceptionnel.

 

Les aires communes ne sont pas en reste. Au 31e étage, le somptueux Sky Lounge, doté d’une immense terrasse aménagée pour profiter des beaux jours, présente des vues en plongée sur la ville. Cet espace privé est à la disposition des propriétaires pour leur permettre de recevoir leurs invités dans un cadre sophistiqué. La piscine intérieure s’ouvre à tout vent l’été venu alors que la salle d’entraînement, munie d’équipements à la fine pointe de la technologie, accueille toute l’année ceux qui souhaitent rester en forme.

 

 

« Vous serez aux premières loges d’une ville
qui se donne en spectacle à vos pieds. »

Francis Charron, président de Batimo et vice-président d’EMD Construction

Comme dans un hôtel cinq étoiles

Résider au 1111 Atwater, c’est bénéficier d’un milieu de vie exceptionnel, tout en profitant des services d’un hôtel cinq étoiles. Clin d’œil aux grands établissements new-yorkais, le hall d’entrée abrite, 24 heures sur 24, un concierge formé pour satisfaire les demandes les plus exigeantes.

 

Le côté exclusif et unique de ce projet se reflète d’ailleurs immédiatement dès l’étape de la visite au bureau des ventes : « Lorsque nous les recevons pour la première fois, nous offrons à nos visiteurs une expérience immersive unique en Amérique du Nord pour un projet immobilier. Nous avons fait appel à la technologie de pointe en matière d’expérience immersive grâce à un dôme qui permet de découvrir les unités dans une dimension jamais vue. Cet accueil reflète notre volonté d’innover, qui transparaît ensuite dans tout le projet », conclut fièrement M. Charron. L’achèvement des 25 somptueux penthouses du 1111 Atwater est prévu pour décembre 2022.

 

 

  • Penthouses de 1 200 pi2 à 9 000 pi2 entre le 30e et le 38eétage
  • À partir de 2 millions de dollars
  • Murs rideaux à vitrage haute performance
  • Électroménagers de cuisine haut de gamme
  • Armoires de cuisine et comptoir-îlot inclus
  • Technologie domotique
  • Personnalisation des espaces (frais en sus)
  • Service de designer intérieur (frais en sus)
  • Piscine intérieure/extérieure exclusive
  • Salle d’entraînement
  • Terrasse Sky Lounge
  • Espaces lounge au rez-de-chaussée et au 31eétage
  • Entrée et ascenseurs privés
  • Concierge 24/7
  • Stationnement intérieur

Bureau des ventes

2307, boul. René-Levesque Ouest, Montréal
Tél. : 1 855 364-6167
www.1111atwater.com

Texte : Diane Stehle

Depuis trente ans, Claude Marcotte œuvre au sein de grandes entreprises de génie-conseil et d’architecture. Au cours de sa riche carrière, il a notamment participé à la planification du quartier Griffintown ainsi qu’à la mise en œuvre de la Tour des Canadiens et du projet Bois-Franc. Aujourd’hui associé chez Carbonleo, une importante société québécoise de développement et de gestion immobilière, il est impliqué dans plusieurs projets phares de la région métropolitaine dont le Quartier DIX30, le Four Seasons Montréal et le Royalmount. Rencontre avec un homme passionné qui, à l’occasion du 375e anniversaire de Montréal, nous livre sa vision de la métropole.

Pourquoi croyez-vous autant à l’avenir de Montréal?

Montréal est une ville à l’image des milléniaux. Elle est jeune, connectée, vibrante, et connaît un boom immobilier sans précédent. Comme les milléniaux aiment les expériences, Montréal est devenue leur ville de prédilection avec son caractère branché et européen, sa culture bilingue et son calendrier d’événements internationaux.

Est-il difficile de réaliser de grands projets à Montréal?

Cette situation a beaucoup changé depuis quelques années. Les administrations publiques, que ce soit à la Ville de Montréal, à la Ville de Mont-Royal ou au gouvernement du Québec, sont beaucoup plus concernées par la réalisation de projets phares dans la région métropolitaine et démontrent un esprit de collaboration.

Parlez-nous de votre projet Four Seasons Montréal.

Nous travaillons sur cette réalisation prestigieuse depuis plusieurs années. Nous avons conclu un partenariat avec Four Seasons qui nous permettra de réaliser un écosystème de luxe en plein cœur du centre-ville. Ce projet exceptionnel regroupera, en plus de chambres d’hôtel et de résidences, une salle de bal immense, un restaurant, un lounge et speakeasy unique, ainsi que des espaces commerciaux haut de gamme. Nos visiteurs et résidents pourront également avoir un accès direct au magasin Ogilvy/Holt Renfrew.

Avons-nous l’expertise à Montréal pour réaliser ce type de projet spectaculaire?

Absolument. Nous travaillons avec des firmes locales, telles que Lemay et Sid Lee pour l’architecture, BPA et Elema pour l’ingénierie, Philip Hazan pour le design d’intérieur et Zebulon Perron pour le restaurant et les salons. Nous faisons affaire avec des firmes externes et entretenons une collaboration étroite avec les sociétés locales afin de conserver l’expertise à Montréal. C’est le cas avec l’agence d’architecture parisienne Gilles & Boissier, très impliquée dans le design intérieur du Four Seasons Montréal. Pour le projet Royalmount, nous avons retenu les services de l’entreprise d’architecture londonienne Benoy. Encore là, nous avons favorisé un partenariat constructif entre Benoy, Lemay et Sid Lee afin de créer un design inspirant et intelligent.

Vous venez de mentionner le projet Royalmount. Nous en avons beaucoup entendu parler il y a un certain temps, mais vous semblez maintenant plus discret. Qu’en est-il ?

Nous travaillons très fort à la réalisation de ce projet qui sera une référence en matière de carrefour culturel et commercial. Il présentera de multiples expériences et services regroupés à un seul endroit. Nous dévoilerons plus de détails sur ce projet à l’automne prochain.

Pourquoi avez-vous choisi cette localisation pour réaliser un projet de cette envergure?

Royalmount sera situé au cœur de l’île de Montréal, à l’intersection des deux autoroutes les plus achalandées : l’autoroute 15, reliant les rives nord et sud, et l’autoroute 40, qui connecte l’est et l’ouest de la province. Il sera aussi relié au métro de la Savane par une passerelle piétonne.

Comment allez-vous rejoindre les nouvelles générations et vous adapter aux changements constants du commerce de détail?

Les attentes des consommateurs sont changeantes, tout comme l’industrie. Les expériences immersives seront bientôt l’unique moyen de séduire les nouvelles générations. Royalmount sera une destination unique pour le divertissement et la gastronomie. Il présentera une offre commerciale diversifiée à laquelle se grefferont des hôtels et des bureaux. De plus, pour sa réalisation, nous accordons une attention particulière aux initiatives de développement durable et responsable. Montréal fête cette année son 375e anniversaire.

Selon vous, la construction du Four Seasons Montréal contribue-t-elle au rayonnement de notre ville à l’échelle internationale?

Oui, absolument. Four Seasons est une bannière incroyable présente dans toutes les grandes villes du monde : à Londres, à Paris, à New York, à Toronto et maintenant à Montréal. Notre ville a énormément changé ces dernières années et le Four Seasons vient enrichir son offre en matière d’hôtellerie de luxe.

Quelle est votre plus belle réalisation?

Je dirais l’ensemble de mes projets, mais en 30 ans de carrière, un projet aussi complexe que celui du Four Seasons, incluant des résidences privées, un hôtel de luxe, des boutiques, des espaces de divertissement et un accès direct à Ogilvy, est forcément un coup de cœur. Le bâtiment est également magnifique.

Est-ce que c’est précisément ce type de projets complexes qui vous animent?

Oui, car il y a une complexité tant au niveau architectural que de la conception et de la réalisation. Après l’ouverture du Four Seasons Montréal en décembre 2018, je serai très impliquédans la gestion de l’hôtel et de ses activités, ce qui sera un autre beau défi à relever. Chez Carbonleo, nous sommes une petite équipe, mais nous gérons des projets grandioses.

 

www.carbonleo.com

 

Texte : Diane Stehle

L’artiste et photographe Barry Fellman braque les projecteurs sur la scène artistique de Miami dans son hommage à ses artistes importants d’hier et d’aujourd’hui, qui prend la forme de l’exposition brillamment orchestrée The Miami Creative Movement, présentée au Center for Visual Communication, et du superbe livre photo qui l’accompagne, intitulé Miami Creative: A Decade of Transformation.

 

Le Miami Creative Movement prend vie

Vitrine sur un ensemble unique et fascinant d’artistes qui ont pris les devants et qui font figure de pionniers, l’exposition The Miami Creative Movement réunit une collection sublime de nouvelles œuvres de 15 artistes éminents de Miami. L’exposition est présentée actuellement à la galerie du Center for Visual Communication (CVC), à Wynwood, le carrefour culturel et créatif de Miami. Le directeur du CVC, Barry Fellman, est le commissaire et le maître d’œuvre de cette nouvelle exposition et de son pendant, un livre intitulé Miami Creative: A Decade of Transformation.

Fondé en 1987, le Center for Visual Communication travaille avec des organisations gouvernementales, éducatives et sans but lucratif afin de promouvoir les réalisations artistiques et les artistes de Miami. Le CVC met en valeur les arts visuels et les nouveaux médias dans une majestueuse galerie de 10 000 pieds carrés, au cœur du Wynwood Arts District.

 

Barry Fellman a monté l’exposition The Miami Creative Movement pour la première fois dans le cadre de la Miami Art Week, en 2022. Prolongée pendant six semaines en raison de sa popularité, l’exposition présentée actuellement au CVC comprend les nouvelles œuvres percutantes des artistes visuels Mira Lehr, Carlos Betancourt, Édouard Duval-Carrié, Karen Rifas, Robert Thiele, John Bailly, Asser Saint-Val, Kathleen Staples, Paola Gracey, Jacqueline Gopie, Robert McKnight, Regina Jestrow, Gustavo Oviedo, Pablo Contrisciani et David Marsh.

Paola Gracey

Paola Gracey s’est inspirée de parcours dans le milieu des sciences universitaires pour incorporer des principes scientifiques, des équations chimiques et des représentations symboliques dans ses toiles. Elle aborde chaque œuvre comme une expérience en faisant appel à diverses techniques, comme le pouring, le dripping, le tipping et le mixing.

 

Paola Gracey, Spectra II, techniques mixtes, 72 po x 72 po

Carlos Betancourt

Carlos Betancourt est un artiste multidisciplinaire pour qui l’art est un vecteur pour étudier la mémoire, l’identité personnelle, la nature et l’environnement.

 

Carlos Betancourt, Landscape Re-Imagined, techniques mixtes sur vinyle, 62 po x 52 po

Mira Lehr

Mia Lehr est une artiste soucieuse de l’environnement qui a passé les 50 dernières années à faire de l’art pour documenter les merveilles et l’évolution constante du monde naturel.

 

Mira Lehr, The Arrival I and II, détonateurs actionnés, papier Japon brûlé et teint, peinture acrylique et encre sur toile, 48 po x 54 po

Mira Lehr, Early Spring, papier Japon brûlé et teint, détonateurs actionnés, encre sur toile, 60 po x 54 po

Gustavo Oviedo

Les représentations saisissantes et vives de visions mondaines de Gustavo Oviedo cherchent à rappeler toutes les merveilles que cache le monde si l’on choisit de l’explorer.

 

Gustavo Oviedo, Nebula Dreams, peinture acrylique et en aérosol, 36 po x 48 po

David Marsh

David Marsh perfectionne sans cesse son propre langage visuel grâce à un processus rigoureux d’analyse. Il se consacre sans détour à l’abstraction, affirmant ainsi sa pertinence comme « mode de vie ».

 

David Marsh, X, peinture à l’huile sur toile, 16 po x 20 po

Jacqueline Gopie

En contestant les stéréotypes négatifs sur les personnes de couleur propagés par les médias dans ses scènes idylliques, Jacqueline Gopie cherche à reprogrammer les réponses négatives aux différences raciales acquises par le spectateur en mettant de l’avant des récits plus positifs.

 

Jacqueline Gopie, Freedom to Be, peinture acrylique sur toile, 70 po x 60 po

John Bailly

En mettant l’accent sur le dialogue transatlantique, les toiles de John Bailly explorent qui nous sommes par rapport à l’histoire, au lieu et à la culture.

 

John Bailly, Francisco and Diego, peinture à l’huile sur toile, 36 po x 60 po

Karen Rifas

Forte d’une carrière artistique s’étendant sur près de 40 ans, Karen Rifas s’est servie de ses œuvres et de ses expérimentations avec les matériaux et les techniques pour donner un aperçu du fonctionnement interne des institutions culturelles privées et publiques de Miami.

 

Karen Rifas, 0807, peinture acrylique sur papier pour aquarelle Arches, 45 po x 45 po

Robert Thiele

Robert Thiele intègre des objets trouvés dans son milieu à ses œuvres qu’il surnomme « constructions murales ».

 

Robert Thiele, Second Circle (CCLXXX), toile laminée, techniques mixtes, 28 po x 28 po

Pablo Contrisciani

À travers l’art, Pablo Contrisciani explore l’univers et son unité malgré l’infinie diversité de ses éléments.

 

Pablo Contrisciani, Unadulterated Magic, techniques mixtes sur toile, 35 po x 56 po

Asser Saint-Val

Après avoir immigré de Haïti aux États-Unis, Asser Saint-Val a commencé à étudier les nombreuses facettes de sa singularité, de sa spiritualité et de la forme-pensée. Animé par son désir de comprendre la nature profonde de son identité, il s’est lancé dans les recherches sur la neuromélanine, la glande pinéale et la conscience. Ses œuvres reflètent ses découvertes.

 

Asser Saint-Val, ISPAKOTV NGY EWHR, I have allowed you to perform your task!, techniques mixtes sur panneau dur, 48 po x 48 po

Regina Jestrow

Regina Jestrow confectionne des courtepointes artistiques aux formes géométriques organiques qui découlent de sa « révision constante de l’histoire américaine et recontextualisation des traditions textiles ».

 

Regina Jestrow, Americana Quilt 72, tissus assortis, tissu teint à la main, nappe ouatée, fil, 60 po x 95 po

Kathleen Staples

Par sa technique expressive et spontanée qui consiste à peindre humide sur humide, Kathleen Staples tire parti des forces naturelles pour créer des surfaces brutes et hautes en couleur qui se veulent une évocation fantastique et exagérée du relief naturel comme un parallèle aux propres pouvoirs du paysage.

 

Kathleen Staples, Evening Harmony, peinture acrylique sur toile, 40 po x 48 po

Robert McKnight

Comme artiste, Robert McKnight cherche à, dans ses mots : « créer des œuvres au style et au message uniques afin de refléter mon cœur et mon âme et de repousser les limites de ma licence poétique et artistique, que ce soit au niveau du matériel ou du contenu. »

 

Robert McKnight, Blues 1, Blues 2, Blues 3, triptyque encadré, 60 po x 95 po

Édouard Duval-Carrié

Éducateur avant tout, Édouard Duval-Carrié est un artiste et un conservateur d’art contemporain qui met au défi le spectateur de donner un sens à l’iconographie dense découlant de l’histoire, de la politique et de la religion des Caraïbes. Ses œuvres et installations de techniques mixtes évoquent des migrations et des transformations, souvent humaines et spirituelles.

 

Édouard Duval-Carrié, Tropical Convention, Pink, indéterminé

La création à Miami : une décennie de transformation

Le livre Miami Creative: A Decade of Transformation, le pendant de l’exposition, est l’ode de Barry Fellman à la créativité florissante qui a transformé Miami en sommité mondiale sur la scène artistique. Le photographe accompli se sert de l’image pour raconter la décennie charnière de 2010 à 2020 dans les arts et la culture de Miami.

 

Les quelque 200 photos et textes illustrent le cœur et l’âme de la communauté de créateurs de Miami, des grands musées et salles de spectacles aux événements locaux populaires. Ils documentent une décennie d’épanouissement des arts à Miami, la communauté de création et les répercussions des investissements de transformation publics et privés dans le domaine des arts.

 

 

 

Rédactrice : Lesley Bishin