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Natif des îles de la Madeleine, Louis Boudreault a fait ses études à Paris à l’École du Louvre. Parue au début des années 90, sa série Les envois retrace la route des couleurs à la Renaissance. Plus tard, en 2003, Destinées se consacre aux portraits de personnalités lorsqu’elles étaient enfants. Aujourd’hui, les Fragments d’écriture, inspirés de citations d’écrivains, poètes et chanteurs illustres, témoignent d’un travail de recherche sur la mémoire et l’être humain à l’aide d’immenses toiles dont la beauté ne peut que nous émerveiller. Rencontre avec un homme passionnément épris de littérature, de poésie et de mots.

 

© Daniel Roussel

En février dernier, votre exposition, Fragments d’écriture, à l’Espace Musée Québecor, a eu un grand retentissement. Quelle a été votre démarche?

Fragments d’écriture fait suite à une série de 350 tableaux, Destinées, qui m’a occupé pendant 13 ans. Il s’agissait de réaliser le portrait de personnages illustres qui ont marqué le siècle (de Gandhi à Simone de Beauvoir, en passant par Albert Camus), en les portraiturant lorsqu’ils étaient enfants. Avec Fragments d’écriture, je veux rendre hommage aux phrases qui ont traversé et embelli l’Histoire. Le fil directeur est donc évident entre les deux. Ma série précédente, Les envois, qui a duré dix ans, relatait quant à elle l’histoire de la couleur et de son voyagement au 16e siècle, de l’Orient vers l’Occident.

Parlez-nous des techniques employées pour Fragments d’écriture.

Chacune des lettres composant le tableau est d’abord dessinée au crayon de mine, de sépia ou de couleur comme je le ferais avec un portrait. Ensuite, beaucoup de ces lettres sont brodées. Le choix des fils de couleur est, à cette étape, primordial. C’est cette sélection qui donnera au tableau sa personnalité profonde. Certains tableaux demandent plus de 150 heures de broderie. J’ai des assistants pour m’aider, heureusement. À titre d’exemple, Je n’ai jamais voyagé vers d’autres pays que toi mon pays de Gaston Miron mesure 19 pieds et a demandé trois mois de travail.

Pourquoi vous êtes-vous intéressé aux mots? Quelle importance ont-ils dans votre vie?

Je suis un grand lecteur et un passionné de littérature. Quand je rentre aux Îles de la Madeleine l’été, j’amène avec moi des caisses de livres et je passe mon temps à bouquiner pendant trois mois. Tout comme les portraits, les phrases des grands écrivains, qui tiennent souvent en trois mots, les définissent parfaitement. Il m’arrive au demeurant d’accompagner certains fragments d’écriture du portrait d’enfance de son auteur. Ce fut le cas de Kerouac : « Tout est en désordre. Les cheveux, les mots, la vie, le lit, le cœur ». Il y a une telle filiation entre les deux.

Pourquoi choisir de travailler sur des séries plutôt que sur des thématiques différentes chaque année?

Trouver un concept qui vous passionne et qui fonctionne intellectuellement et esthétiquement avec ce que vous voulez dire est très difficile. Les Fragments d’écriture m’ont demandé un an de recherche. La plupart des peintres ne font qu’un seul tableau dans leur vie. Je veux dire par là que des centaines d’œuvres ne sont qu’une variante d’une seule et même œuvre. Pensez à Matisse ou à Cézanne. Mes séries pourraient durer encore plus longtemps. J’ai travaillé sur Destinées pendant 13 ans et, pourtant, je n’ai qu’effleuré le sujet. J’ai représenté surtout l’univers francophone, mais j’ai fait le portrait de seulement trois Chinois et d’un seul Russe. Pour Fragments d’écriture, il reste tellement à dire. Ce serait un massacre que de passer à travers un sujet si important en quelques mois!

 

Fragments d’écriture, Jack Kerouac © Daniel Roussel

 

Portrait de Jack Kerouac © Daniel Roussel

La série des Fragments d’écriture va donc continuer?

Oui. Cet hiver, j’exposerai à Paris des tableaux axés sur des textes contenant tous le mot « Paris ». Barbara, Hemingway et Flaubert en feront partie. J’aimerais aussi faire un jour une exposition entièrement consacrée aux textes de Prévert, d’Aragon et d’Éluard. Je souhaite travailler sur les Fragments d’écriture encore longtemps.

Cette perspective est plutôt encourageante.

Oui! Quand je me lève le matin, je n’ai que l’embarras du choix!

Les Envois © Daniel Roussel

 

Destinées, Picasso © Daniel Roussel

Vos tableaux évoquent l’enfance, la poésie, la poésie de l’enfance. Ces thèmes vous sont-ils chers?

En fait, ce sont souvent les écrivains qui parlent de l’enfance. Marguerite Duras en est un bon exemple avec ces mots : « Il reste toujours quelque chose de l’enfance, toujours. » Bien sûr, quand j’ai fait la série Destinées, j’ai travaillé sur la mémoire et sur l’humain. Il fallait donc commencer au début, c’est-à-dire à l’enfance. Mais mon travail sur la couleur avec la série Les envois n’abordait pas ce thème. Parfois, ce sont aussi les gens qui interprètent à leur manière les phrases de mes tableaux. Par exemple, ces mots de Jules Renard : « Un papillon, c’est un mot d’amour plié en deux. » Au départ, l’auteur l’avait écrit pour la femme qu’il aimait, pas pour un enfant. Mais le papillon évoque l’enfance.

Quelles sont vos influences picturales?

J’aime énormément le dessin. J’ai fait l’École du Louvre et Venise est mon troisième chez moi. La Renaissance italienne, le 15e et le 16e siècle, Leonard de Vinci, les Florentins ainsi que les dessins de Daumier et de Seurat me touchent énormément. En fait, j’aime la fragilité du crayon.

Vous habitez aux Îles de la Madeleine. Ce lieu est-il une source d’inspiration pour vous?

J’y suis né et j’y puise encore une grande force créative. J’y reviens trois mois par an. J’attends l’été comme le messie. C’est une terre de ressourcement et c’est là-bas que j’ai le temps de lire. Entre les séries, je m’amuse à dessiner la plage, les moutons et les oies, les herbes et les fleurs des champs.

 

www.louisboudreault.ca

 

Texte : Diane Stehle

Bien sûr, Montréal regorge de terrasses de cafés, de bars et de restaurants où prendre un verre l’été. Mais avez-vous pensé à vous rendre dans un bar ou sur la terrasse d’un hôtel? Qu’ils présentent une ambiance chic et décontractée ou une atmosphère feutrée, de nombreux établissements luxueux sont ouverts au public. Voici la sélection de LUXE.

 

Hôtel William Gray

Ce charmant hôtel du Vieux-Montréal dispose d’une splendide terrasse avec une vue imprenable sur le quartier historique. Combinant judicieusement un design moderne à une architecture historique, il a été soigneusement aménagé et décoré avec des œuvres d’art locales et du mobilier contemporain. Il offre une riche carte de cocktails rafraîchissants et de vins estivaux.

www.hotelwilliamgray.com

 

Fairmont Le Reine Elizabeth – Bar Nacarat

Situé au sein de l’hôtel Fairmont Le Reine Elizabeth, le bar Nacarat est le lieu idéal pour démarrer une soirée entre amis ou entre collègues. Durant la saison estivale, cet endroit est l’hôte d’une variété d’événements et de festivités, dont des soirées animées par des DJ de renom. Derrière le comptoir, les artistes du bar maîtrisent les liquides comme le font les chefs avec les aliments. La carte propose des cocktails combinant des notes acidulées et épicées. N’hésitez pas à demander conseil à l’équipe de mixologues. Elle saura vous aiguiller à merveille pour vous faire vivre une expérience de dégustation unique!

www.barnacarat.com

 

 

Sofitel Montréal Le Carré Doré – Restaurant Le Renoir

Niché au cœur du Mille carré doré, Le Renoir est le restaurant-bar du Sofitel Montréal. À l’extérieur, il dispose d’une belle terrasse surplombant la rue Sherbrooke où il est très agréable de faire une pause entre amis, de se détendre après une journée de travail ou de savourer un repas léger. À l’intérieur, l’ambiance est décontractée et la cuisine délicieuse. Pour faire plaisir à vos papilles gustatives, essayez les plats de style tapas, accompagnés d’une boisson ou d’un cocktail bien frais! À noter que le restaurant Renoir a reçu deux « Toques » dans la première édition du prestigieux guide gastronomique français Gault & Millau à Montréal, et la meilleure note parmi tous les restaurants d’hôtel à Montréal.

www.restaurant-renoir.com

 

 

Four Seasons Hôtel Montréal

Le Four Seasons Hôtel Montréal a récemment ouvert ses portes en plein cœur du Mille carré doré, pour accueillir la clientèle locale et internationale dans une série d’espaces somptueux à aires ouvertes. Baptisé le « Carré social » et situé au troisième étage de l’hôtel, ce lieu comprend une réception, le restaurant Marcus et sa terrasse, ainsi que deux bars. Dîners, 5 à 7, rencontres d’affaires, verres entre amis ou en amoureux : le lieu est idéal pour toutes les occasions. Comme leurs noms l’indiquent, le Daybar et le Nightbar accueillent les visiteurs à différents moments de la journée. Mais quelle que soit l’heure, vous vous délecterez de bouchées savoureuses concoctées par le renommé chef Marcus Samuelsson. Côté boissons, une sélection de bières locales ainsi que des cocktails exclusifs sauront vous rafraîchir. Cet été, la vaste terrasse du restaurant Marcus risque d’être l’adresse la plus convoitée de la ville. D’autant qu’à la tombée de la nuit, le lounge et le bar accueilleront des musiciens ou des DJ soigneusement sélectionnés. Tenez-vous-le pour dit!

www.fourseasons.com

 

 

Ritz-Carlton Montréal

Véritable institution du luxe à Montréal depuis 1912, le Ritz-Carlton Montréal offre une expérience inégalable. Seul hôtel au Québec à posséder les prestigieux Cinq Diamants, l’établissement dispose de son propre restaurant, la Maison Boulud. Ce luxueux restaurant-bar propose une cuisine française des plus fines. En plus de la cave à vins qui recèle les meilleurs crus en ville, vous pourrez profiter de son bar à champagne, le bar Dom Pérignon, dans une ambiance chic et décontractée.

www.ritzcarlton.com

 

© Ritz-Carlton Montréal

 

Le Mount Stephen – Bar George

Rapidement devenu un lieu incontournable de la ville, le Bar George de l’hôtel Le Mount Stephen est un véritable lieu de rencontres et de partage, dans un cadre luxueux et authentique. Pour l’histoire, l’endroit était à l’origine la résidence de Sir George Stephen, un riche magnat des affaires qui a été aux commandes de la Banque de Montréal et du chemin de fer du Canadien Pacifique. La carte y est aussi savoureuse qu’originale, et vous serez certainement emballé par la cuisine exquise du chef Kevin Ramasawmy, mais aussi par les délicieux cocktails de l’équipe de mixologues!

www.bargeorge.ca

 

 

Texte : Alexandre L’Hour

La Galerie Division, en collaboration avec la Daniel Faria Gallery, est fière de présenter pour la première fois une exposition solo de l’artiste canadien Douglas Coupland. Reconnu autant pour ses œuvres littéraires que pour sa pratique en arts visuels, Coupland se présente tel un observateur de sa contemporanéité, explicitant ce qui l’entoure par une variété de médiums qui deviennent autant de points d’entrée pour se questionner sur la condition humaine au 21e siècle.

 

Cette exposition de Coupland est divisée en trois sections qui s’agglomèrent chacune autour d’une tradition artistique: le ready-made, le portrait et le paysage. Le premier corpus d’œuvres inclut des matériaux ayant un effet néfaste sur notre environnement et qui ont été trouvés sur les berges de la Colombie-Britannique à la suite du tsunami au Japon en 2011. Formées, soutenues et protégées par le plastique, les œuvres de la série Tsunami étalent l’omniprésence de ce matériau qui fascine par sa polyvalence et dérange par sa résistance.

 

En avant : Pacific Trash Gyre No.28, 2016 Globe usiné, acier, peinture latex – En arrière-plan, de gauche à droite : Electric Harris Emerald Lake #2, 2019. Impression sur film Duratrans (Kodak) rétroéclairée par DEL –  Electric Harris Mount Robson, 2019. Impression sur film Duratrans (Kodak) rétroéclairée par DEL

 

Lego Self Portraits questionne notre identité à l’ère de la surinformation accompagnant la surconsommation. Où se situer dans cette nouvelle et toujours grandissante accumulation de données? Ces colonnes de blocs LEGO incarnent ces amoncellements d’informations devenus portraits de nous, mais dans lesquels il est difficile de nous reconnaître. À l’ère de l’égoportrait, des avatars et de la manipulation de notre image supra médiatisée, le concept du portrait résonne maintenant avec une nostalgie de notre présent.

 

En avant : Tsunami Chest, 2014. Contreplaqué, acier, débris de tsunami japonais récupérés sur les plages de la côte nord de Haida Gwaii – En arrière-plan : Lego Self Portrait No.4, 2019. Briques de LEGO et Plexiglas

 

Electric Four Seasons Suite: Winter, Spring, Summer and Fall, 2019. Impression sur film Duratrans (Kodak) rétroéclairée par DEL

 

The Brain, 2019. Installation de matériaux divers et ready-made

 

La dernière section est centrée sur le paysage, thématique phare de l’histoire de l’art canadien, notamment mise de l’avant par le fameux Groupe des Sept qui a cherché à s’approprier le territoire canadien par le biais de sa représentation. La transformation de ces panoramas en boîtes lumineuses traduit l’impulsion technologique occasionnée par l’immensité du pays pour connecter ensemble une population dispersée. La spatialité, caractéristique principale de l’œuvre d’art visuelle selon Coupland, prend tout son sens dans ces œuvres également marquées par un éclatement de couleurs.

 

Tidewater, 2018. Débris d’eau de mer recueillis au Nord de la Colombie-Britannique, environ 20 % de débris de tsunami et peinture latex

 

 

Douglas Coupland est diplômé du Emily Carr Institute of Art and Design (Vancouver), du Hokkaido College of Art and Design (Sapporo, Japon) et du Instituto Europeo di Design (Milan, Italie). La première rétrospective majeure de l’artiste, everywhere is anywhere is anything is everything, a eu lieu à la Vancouver Art Gallery en 2014. Les œuvres de Coupland ont été incluses dans plusieurs expositions de groupe et font partie de nombreuses collections. Douglas Coupland est officier de l’ordre du Canada depuis 2014.

 

 

En avant : Global Warming, 2014. Acrylique sur globe – Au milieu : Pessimism 8, 2014. Acrylique sur globe – En arrière-plan : Freon Wunderkammer, 2018. Bombe aérosol pré-datant le code-barre, bois, plexiglas

 

The Brain, 2019. Installation de matériaux divers et ready-made

 

À gauche : Electric Four Seasons Suite: Winter, Spring, Summer and Fall, 2019. Impression sur film Duratrans (Kodak) rétroéclairée par DEL – À droite : Electric Harris Lake Superior, 2019. Impression sur film Duratrans (Kodak) rétroéclairée par DEL

 

www.galeriedivision.com

 

Texte : Sophie Pouliot

Couverture : En avant, de gauche à droite : Pacific Trash Gyre No.28, 2016 Globe usiné, acier, peinture latex – Pacific Trash Gyre No.24, 2016 Globe usiné, acier, peinture latex – Global Warming, 2014 Acrylique sur globe – Pessimism 8, 2014. Acrylique sur globe – En arrière-plan : The Palindromic Four Seasons, 2017 Acrylique sur toile

Sept mondes fantastiques vous attendent cet été au Vieux-Port de Montréal! Au menu : visuels époustouflants, musique électronique jouée par des artistes locaux et moments collectifs inoubliables.

 

Si vous êtes récemment allé au Quai de l’Horloge du Vieux-Port de Montréal, vous avez sans doute remarqué qu’une étrange pyramide métallique s’y était installée. C’est dans cet espace immersif que se tiendra cet été Au-delà des échos, le nouveau spectacle multimédia créé par Lune Rouge Entertainment, entreprise montréalaise fondée par Guy Laliberté.

 

Tous les vendredis et samedis soirs, le lieu sera aussi l’hôte des partys les plus prometteurs de la saison estivale. Les Soirées PY1 vous plongeront en effet dans l’un des sept univers complètement déjantés imaginés par Lune Rouge Entertainment.

 

Lasers, projections 360, effets spéciaux, éclairages spectaculaires et moments théâtraux : ces soirées thématiques vous en mettront plein la vue. Au total, ce seront plus de 70 artistes de la scène locale qui se donneront rendez-vous chaque soir pour vous faire danser et vous immerger dans l’atmosphère visuelle et musicale unique de chacun de ces mondes. Afin de vivre l’expérience pleinement, chaque participant sera invité à revêtir accessoires et costumes pour l’occasion.

 

Voici un avant-goût des sept mondes :

  • Eye Wonder : naviguez à travers l’espace et le temps. Assistez à la naissance de l’univers.
  • Candy World : un monde incroyable débordant de friandises et de sucreries.
  • Astral Plane : un rituel initiatique, un voyage au fin fond de l’univers.
  • Underworld : une planète dévastée, un désastre radioactif, un monde souterrain.
  • Sci-Matic : un monde de formules scientifiques, d’avenirs programmables et de formes géométriques minimalistes.
  • POP : un monde de dessins et de couleurs, une célébration de l’art urbain.
  • Taboo : une exploration sensuelle, un voyage au cœur du désir.

 

À Montréal dès le 1er juin.

Prix des billets pour Au-delà des échos : de 28,50 $ à 51 $.

Prix des billets pour les Soirées PY1 : de 20 à 25 $. Il est préférable d’acheter votre billet à l’avance. En vous rendant sur le site, vous découvrirez aussi des conseils sur la garde-robe à adopter afin de vivre une immersion totale.

 

Texte : Diane Stehle

Le 3 mai prochain est à mettre à votre agenda! Le Musée McCord célébrera les dix ans de la soirée-bénéfice la plus chic et glamour de la métropole, le Bal Sucré. Cet événement a pour but de financer les visites scolaires au Musée. Grâce à ce programme, plus de 10?000 écoliers du primaire et du secondaire découvriront les collections du Musée McCord.

 

Pour cette 10e édition, c’est à l’Arsenal art contemporain que se réuniront un millier de jeunes professionnels de Montréal ainsi que des personnalités de tous les horizons.

 

Pour célébrer en grand cet anniversaire, le Bal Sucré a invité le directeur artistique de talent Jean-François Gervais (Moog Audio), qui offrira aux convives une expérience urbaine sensorielle et immersive de sons et lumière. Les invités pourront ainsi vivre en accéléré le cycle d’une journée à Montréal, du lever au coucher du soleil, de l’aurore à la pleine lune dans un ciel étoilé.

 

De plus, de 20 heures à 22 heures aura lieu un cocktail-réseautage en présence des meilleurs noms de la gastronomie montréalaise tels que Ferreira, Soubois, Flyjin ou Richmond. De quoi joindre l’utile à l’agréable. La soirée se poursuivra ensuite de 22 heures à 3 heures du matin au rythme des musiques endiablées imaginées par DJ Thomas H.

 

On vous y attend!

Bal Sucré, vendredi 3 mai à l’Arsenal art contemporain situé au 2020, rue William. Pour acheter des billets, c’est par ici : Musée McCord.

 

Bal sucré

 

Texte : Diane Stehle

Romans

Un thriller glaçant

Faye a voué sa vie à Jack, elle a tout sacrifié pour lui. Mais lorsque Jack, coureur de jupons invétéré, la quitte pour une jeune collaboratrice, l’amour fait place à la haine. La vengeance sera douce et impitoyable : il lui a tout pris, elle ne lui laissera rien. Premier volet d’un diptyque, La Cage dorée est un roman à suspense glaçant qui résonne funestement avec l’ère #MeToo. Pour la première fois, Camilla Läckberg quitte Fjällbacka pour explorer la perversité de l’homme dans les hautes sphères de la société stockholmoise. Et montrer combien il peut être fatal de sous-estimer une femme…

 

La Cage dorée de Camilla Läckberg   ̶ Éd. Actes Sud

 

Femmes d’aujourd’hui

Une femme dédiée à sa carrière voit sa vie chamboulée par une grossesse imprévue et ses conséquences difficiles; une femme médecin à l’esprit troublé abandonne sa famille le jour de l’anniversaire de sa fille; une jeune mère cherche la manière d’expliquer la mort de son mari à son enfant. Dans ce livre, Lesley Trites explore les dilemmes auxquels font face les femmes modernes, qui doivent jouer tous les rôles en naviguant dans ce triangle de responsabilités que constituent la maternité, le travail et l’amour. Écrit avec une fine perspicacité, ce livre parle de femmes qui nous ressemblent.

 

Fulminologie de Lesley Trites   ̶ Éd. Marchand de feuilles

 

Une tragédie de mœurs décalée

Ce nouvel ouvrage de l’auteur de Les frères Sisters a de quoi nous séduire. Tragédie de mœurs parfaitement maîtrisée, il est pourtant étonnamment drôle. L’histoire? Frances, bourgeoise à la fortune déchue, et son fils Malcolm quittent New York pour s’installer à Paris dans l’appartement d’une amie. Une enfilade de personnages colorés les y rejoindront dans un mouvement allègrement vaudevillesque : un détective timide, une voyante qui ne voit pas venir son malheur, une rentière désœuvrée, un docteur porté sur la bouteille… Un roman à l’humour noir et aux dialogues brillants, à lire absolument.

 

Sortie côté tour de Patrick deWitt   ̶ Éd. Alto

 

 

Livres de cuisine

S’alimenter autrement

Grâce à ce nouveau livre, vous n’aurez plus de prétexte pour ne pas recevoir vos invités avec une belle table végane! Les auteurs, Élise Desaulniers, directrice générale de la SPCA, et Patricia Martin ont convié une dizaine de personnalités issues de diverses communautés culturelles à partager leurs recettes véganes préférées. Parmi elles, le chef Anto Vargas, du Toqué!, Nicola Vardaro et Isabelle Deschamps, propriétaires du Café Dei Campi, et une agricultrice maraîchère, Mariève Savaria. Péruvienne, vietnamienne, italienne, juive marocaine ou abénakise, chaque table propose un menu végane complet, du cocktail au dessert en passant par l’entrée, le plat principal et les accompagnements.

 

Tables véganes, menus d’ici et d’ailleurs d’Élise Desaulniers and Patricia Martin   ̶ Éd. Trécarré

 

Ça brasse!

L’été approche, et avec lui le goût de boire une bonne bière! Créer une bière à l’aide de céréales et d’aromates cultivés localement est en vogue presque partout dans l’univers brassicole. Dans certains cas, on cultive, malte et brasse soi-même à partir de ses propres ingrédients. Dans d’autres, il s’agit plutôt de la « saveur » fermière, partagée par des malts et des ferments spécifiques, qu’on associe à celle du brassage fermier. Mais comment reconnaître ces spécificités? C’est ce que nous propose Martin Thibault en nous faisant découvrir quelques-uns des plus inspirants exemples du Québec et du nord-est de l’Amérique autant que les traditions au Bhoutan, au Pérou ou en Norvège.

 

Le goût de la bière fermière de Martin Thibault en collaboration avec David Lévesque Gendron   ̶ Éd. Druide

 

 

Beaux livres

150 sites exceptionnels du patrimoine mondial

Du Taj Mahal au parc national des Volcans d’Hawaï, en passant par les pyramides de Gizeh et la Grande Muraille de Chine, ce magnifique ouvrage vous fera voyager aux quatre coins du monde. Vous y découvrirez de fabuleux monuments, de merveilleuses villes historiques, des chefs-d’œuvre architecturaux, des parcs nationaux et sites naturels éblouissants et des zones archéologiques inestimables. Sélectionnés pour leur beauté remarquable, leur intérêt historique ou artistique et l’expérience touristique unique qu’ils permettent de vivre, les 150 lieux décrits dans ce livre et illustrés de splendides photographies vous en mettront plein la vue!

 

Le meilleur du patrimoine mondial du Collectif Ulysse   ̶ Éd. Guide de voyage Ulysse

 

Pour rêver toute l’année

Voici un magnifique album qui vous fera voyager dès la première page. Sur les traces du Capitaine Cook en Nouvelle-Zélande, dans le Mexique de Frida Kahlo ou à la découverte des vignobles de la Californie, chaque itinéraire met en lumière les expériences inoubliables à vivre et propose des découvertes étonnantes. Conçu en collaboration avec des experts de planification d’aventures sur mesure, chaque circuit décrit au jour le jour le périple proposé et est classé selon les mois de l’année les plus propices à sa réalisation. Un splendide livre à offrir ou à s’offrir!

 

Les 50 plus beaux itinéraires autour du monde du Collectif Ulysse   ̶ Éd. Guide de voyage Ulysse

 

 

Qui n’a jamais été émerveillé devant l’instantanéité d’une photo Polaroid? Cet été, le Musée McCord rendra hommage à ce procédé, qui demeure dans l’imaginaire collectif synonyme d’innova­tion, d’efficacité et de loisir.

 

À l’intersection de l’art et de la technologie, l’exposition Le Projet Polaroid – Art et technologie présentera les œuvres originales d’une centaine d’artistes du monde entier, dont Andy Warhol, Robert Mapplethorpe, David Hockney, Chuck Close et Charles Eames, ainsi que d’artistes montréalais de renom, dont Evergon.

 

« Le Projet Polaroid – Art et technologie est une vaste rétrospective sur l’invention du Polaroid, un procédé photographique ayant largement inspiré les démarches créatives de photographes et d’artistes de Montréal et d’ailleurs. L’exposition montre l’influence de cette technologie et présente une multi­tude d’œuvres à l’approche très créative », déclare Hélène Samson, conservatrice de la collection Photog­raphie du Musée McCord.

 

Organisée par la Foundation for the Exhibition of Photography (New York et Lausanne), en collaboration avec le MIT Museum (Cambridge, au Massachusetts) et le musée WestLicht de la photographie de Vienne, l’exposition présentera une grande variété de formats, allant du format Polaroid classique à des pièces de grandes dimensions. Un volet plus technique dressera un portrait de l’évolution des divers appareils et accessoires Polaroid.

 

© Carey

 

Trois photographes montréalais en vedette

Phénomène d’ampleur internationale, le Polaroid a laissé sa trace dans le paysage photographique montréalais. Pour illustrer ce pan d’histoire de la métropole, le Musée McCord présentera les œuvres de trois artistes et photographes d’ici. Les visiteurs pourront ainsi admirer le travail de Louise Abbott, Benoît Aquin et Charles Gagnon.

 

« Il s’agit d’une magnifique occasion de mettre l’accent sur l’importance de la photographie au Musée McCord, en intégrant à l’exposition des corpus d’artistes montréalais », conclut Hélène Samson.

 

© Kertesz

 

Le Projet Polaroid – Art et technologie

Du 14 juin au 15 septembre 2019 au Musée McCord à Montréal

 

Texte : Diane Stehle
Couverture : © Bourdin

 

Marrakech est une ville aussi effervescente qu’éblouissante où se côtoient en parfaite harmonie le tumulte de la Médina et le faste des palaces. Des hôtels aussi intimistes que luxueux attirent les voyageurs élites du monde entier en quête de raffinement, de haute gastronomique et de dépaysement.

 

Marrakech est un véritable musée à ciel ouvert. Les remparts qui entourent la vieille ville témoignent de son passé d’immense forteresse. C’est au cœur de ceux-ci que se dévoile le charme incontestable de la Koutoubia, de la place Jemaa el-Fnaa et des souks animés où il fait bon s’aventurer pour chiner quelques pépites artisanales ou encore admirer la célèbre place des épices. Depuis quelques années, les quartiers de Guéliz et de l’Hivernage à l’architecture plus moderne accueillent les enseignes de luxe pour les amoureux de shopping griffé. L’hébergement haut de gamme et l’hospitalité à la marocaine unique au monde séduisent une clientèle internationale des plus exigeantes.

 

C’est aussi un des meilleurs endroits pour faire la fête. Le jour donne rendez-vous à la nuit avec des ambiances voluptueuses dignes des Mille et Une nuits et des terrasses où miroitent les zelliges à la lueur des bougies. Admirer les cimes enneigées de l’Atlas, humer les parfums des jardins peuplés d’oliviers et d’arbres fruitiers, partir à la conquête des dunes blanches du désert d’Agafay font partie des possibilités infinies qu’offre la découverte de la cité rouge. Beauté, charme, nature, exotisme… Rien d’étonnant à ce que Marrakech se classe parmi les dix meilleures destinations du monde en 2019 selon TripAdvisor.

 

Les Jardins de la Menara © Richard Waite

 

« Ces lieux confidentiels sont de véritables parenthèses apaisantes à l’abri des regards indiscrets, destinés à une nouvelle génération de voyageurs mordus de Marrakech.»

 

OÙ DORMIR

Selman

Le Selman est une adresse aux allures de palais arabo-mauresque dotée de 55 chambres et suites et cinq villas privées. Le propriétaire, Abdeslam Bennani Smires, est un cavalier émérite et un éleveur de pur-sang arabes. Tous les dimanches, le restaurant Le Pavillon accueille l’un des plus beaux brunchs de Marrakech avec, en point d’orgue, un spectacle équestre créé par l’artiste cavalier Sadek El Bahjaoui.

www.selman-marrakech.com

 

Vue sur les sommets enneigés de l’Atlas, Selman

 

Dar El Sadaka

Dar El Sadaka est une villa d’exception où l’art contemporain flirte avec le luxe. Dans chacune des sept suites et chambres de la villa se dévoilent des créations architecturales joliment incongrues et des sculptures d’animaux géants tels qu’une girafe, un chien, un chameau ou une brebis. Ces sublimes créations sont signées par le propriétaire des lieux, l’artiste plasticien Jean-François Fourtou.

www.darelsadaka.com

 

La suite des girafes, Dar El Sadaka

 

Four Seasons Resort Marrakech

Situé dans le quartier de l’Hivernage, le Four Seasons Resort Marrakech compte 141 chambres et 27 suites avec balcon ou terrasse donnant sur l’Atlas ou les jardins de la Ménara. L’architecture reprend les codes de couleur de la Médina et s’étend sur 16 hectares bordés de jardins luxuriants, de piscines et de bassins d’agrément.

www.fourseasons.com

Palais Ronsard

Ouvert en mars dernier en plein cœur de la Palmeraie, ce nouvel hôtel estampillé Relais & Châteaux est constitué de 28 suites, dont 6 pavillons privés. Il est le fruit d’une collaboration entre l’homme d’affaires Aram Ohanian, à la tête des meilleurs hot spots de la ville rouge – dont le club Jad Mahal –,  et sa femme Adriana Ohanian Karembeu.

www.palaisronsard.com

 

Un décor feutré et contemporain mis en scène par Gil Dez , Palais Ronsard © Philippe Doignon

Mandarin Oriental

Première implantation du groupe hôtelier Mandarin Oriental en Afrique du Nord, le Mandarin Oriental est situé au cœur de 20 hectares d’oliveraies et de jardins aux 100 000 roses parfumées. Le luxueux complexe compte 54 villas privées dont l’architecture rappelle les codes intimistes des riads. Son décor moderne et élégant aux subtiles influences berbères rend hommage à son riche héritage marocain.

www.mandarinoriental.fr

 

Terrasse avec piscine privée, Mandarin Oriental

 

Kasbah Tamadot

Au cœur du pays berbère de l’Atlas se trouve la Kasbah Tamadot de Sir Richard Branson, lieu de retraite pur luxe où les journées tournent autour de la détente au spa, des repas au bord de la piscine ou des balades dans les communautés locales pour s’imprégner de la richesse culturelle du Haut Atlas. L’hôtel boutique haut de gamme de 27 chambres, suites et tentes est situé au pied du djebel Toubkal, plus haut sommet d’Afrique du Nord.

www.kasbahtamadot.icastelli.net

L’hôtel de luxe de l’homme d’affaires britannique Sir Richard Branson, Kasbah Tamadot

La Mamounia

La Mamounia est sans aucun doute l’adresse la plus glamour de Marrakech et l’un des plus beaux lieux au monde. Une escale s’impose dans ce lieu iconique de réputation internationale. C’est un hôtel chargé d’histoire et le seul au Maroc à figurer sur la Gold List 2019 du Condé Nast Traveler. Ses suites prestiges offrent une vue panoramique sur ses jardins légendaires et les montagnes de l’Atlas. Du restaurant L’Italien au restaurant Le Français en passant par l’incontournable Le Marocain, c’est un endroit magique pour une évasion gastronomique.

www.mamounia.com

 

Entrée principale de La Mamounia

ESCALES BIEN-ÊTRE

Hymne au bien-être à l’orientale, la ville recèle de spas qui apaisent l’âme du voyageur.

L’Espace Vitalité Chenot du Selman propose des cures détox Biolight pour permettre au corps de retrouver son rythme biologique et son équilibre.

Construit sur trois niveaux autour d’un eucalyptus centenaire, le spa de 3 000 m2 du Es Saadi Palace propose un parcours thermal détoxifiant avec hammam, piscine à remous et sauna aromatisé aux herbes.

À VOIR

La Maison de la photographie en plein cœur de la Médina expose une collection d’archives et une sélection exceptionnelle de photographies réalisées au Maroc.

Le jardin Majorelle et son Musée Berbère, installé dans l’ancien atelier du peintre Jacques Majorelle, sont une ode à la culture berbère.

Le musée Yves Saint Laurent regroupe quelque 5 000 ouvrages dédiés à l’œuvre de l’artiste, mais aussi à la littérature, à la poésie, à l’histoire ou encore à la culture berbère.

Le Musée d’Art Contemporain Africain Al Maaden (MACAAL) est un musée consacré aux artistes africains contemporains.

EXCURSIONS

Pour savourer la magie du désert dans des bivouacs de luxe à quelques kilomètres des portes de Marrakech, le Agafay Desert Luxury Camp et le Scarabeo Camp organisent des excursions mémorables.

RESTAURANTS

  • Ling Ling du Mandarin Oriental
  • Le Foundouk au cœur de la Médina
  • La Grande table Marocaine du Royal Mansour
  • Le Grand Café de la poste
  • La Maison Arabe
  • La terrasse sur le toit du Nomad
  • Le Beldi Country Club

BOUTIQUES

  • Max & Jan
  • Boutique El Fenn
  • La boutique du Royal Mansour
  • 33 Majorelle
  • Chabi Chic Medina
  • Les tapis de Soufiane Zarib

SORTIES

  • Comptoir Darna
  • Baromètre
  • Raspoutine
  • Palais Jad Mahal
  • Bo & Zin

 

Texte : Judith Ritchie
Photo principale : Le Four Seasons Resort Marrakech © Anthony Parkinson