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Du haut du Rockefeller Center, au 65e étage, ce bar offre une vue imprenable de la ville de New York. Certains lieux dépassent le temps et offrent une expérience inoubliable.

 

Le Bar SixtyFive est juché au sommet du célèbre 30, Rockefeller, incontestable classique de l’architecture Art déco new-yorkaise. Le bar est situé au cœur de la célèbre Rainbow Room, véritable fierté des Rockefellers et trésor de la scène des années 30. Cette salle superbement rénovée, avec son plancher de danse tournant, est plus glamour que jamais. Assurez-vous de réserver votre place si vous ne souhaitez pas attendre. À la tombée du jour, l’endroit est très fréquenté; pas étonnant puisqu’on y contemple le plus beau coucher du soleil de tout New York. Vous vous sentirez planer à plus de dix pieds au-dessus de « la ville qui ne dort jamais?», entre ses gratte-ciel aux lumières scintillantes.

 

 

Le Bar SixtyFive offre un menu des plus raffinés de bouchées et de cocktails, ainsi que quelques plats de résistance. Sa liste de hors-d’œuvre semble infinie. Entre ses plats délicieux et son atmosphère vivante, vous n’aurez pas envie de partir. Nos favoris : le thon épicé à la nitro, servi enveloppé d’une brume fumeuse de nitro blanche, la savoureuse tartine de crabe de roche et les cornets de saumon et de caviar. Vous voulez la totale? Essayez l’inoubliable burger Clash of the Titans, garni de fromage de truffe, de homard, de bacon et de plusieurs types de bœuf. L’expérience tout entière est un régal. Sans oublier leur sublime carte des cocktails, que nous vous laissons le soin d’explorer par vous-mêmes. Certains cocktails sont saisonniers, alors n’attendez pas. Croyez-nous, vous ne serez pas déçus.

 

www.rainbowroom.com/bar-sixty-five

 

Texte : Diane Stehle

Photos : © Rainbow Room

Depuis 1977, Batimat propose des pièces de robinetterie et des accessoires de plomberie des marques locales et internationales les plus prestigieuses. Situé dans la chic ville de Mont-Royal, l’établissement s’est doté l’an dernier d’une nouvelle salle d’exposition. Toujours soucieux de faire évoluer son offre, il s’est également associé il y a quelques mois avec Effegibi, le réputé fournisseur de spas résidentiels. La nouvelle salle d’exposition propose ainsi aux clients une expérience in situ des plus convaincantes, avec un des modèles de spa de ce récent partenaire.   

 

Bien connue de ceux qui recherchent l’excellence en matière de produits de plomberie, Batimat est toujours en quête de nouveautés, de gammes exclusives et de nouvelles façons de présenter ses produits dans une atmosphère unique. Dans cette perspective, l’entreprise a installé une nouvelle salle d’exposition en 2018 offrant à la fois un cadre de présentation renouvelé et un espace de rencontre unique.

 

Accompagné d’un des conseillers chevronnés de Batimat, dont l’approche repose sur l’écoute des besoins de son interlocuteur, chaque visiteur peut laisser aller son imagination et se laisser inspirer par les produits présentés.

 

Un partenariat fructueux

Autre nouveauté chez Batimat : l’entreprise s’est associée ce printemps à Effegibi, le fabricant italien de spas et saunas finlandais, connu pour son esprit novateur et ses produits de qualité supérieure. Au fil des ans, Effegibi a en effet révolutionné le monde du sauna en introduisant cet élément de bien-être à l’intérieur même des résidences privées, le transformant en un objet de mobilier design.

 

Doté de toutes les fonctions d’un centre de bien-être complet et présentant un parfait équilibre entre fonctionnalité, esthétique et technologie, le spa résidentiel Effegibi offert chez Batimat cumule tous les avantages. Facile à installer, il combine sauna et hammam en une solution unique.

 

En plus d’un magnifique design épuré et contemporain, il dispose aussi des toutes dernières technologies et est conçu avec des matériaux de qualité tels que le bois de Hemlock canadien, le grès laminé Slimtech® et une vitre en verre trempé d’une épaisseur de 15 millimètres.

 

Une expérience in situ

Afin que ses clients puissent faire l’expérience de ce nouveau produit, Batimat l’a installé dans sa plus récente salle d’exposition. En collaboration avec une designer, l’entreprise a aménagé un espace immersif dans lequel la mise en contexte de ce spa personnel permet aux clients de mieux comprendre ses bienfaits, en plus d’en savourer toute l’élégance.

 

Ce partenariat entre Batimat et Effegibi vient ainsi élargir la gamme de produits du distributeur de Mont-Royal et souligner son intérêt pour la qualité, le design et le bien-être : ce moment unique, découvert dans la salle d’exposition, pourra en effet se répéter au quotidien pour tous ceux qui auront la chance d’acquérir un spa Effegibi.

 

L’inauguration de la nouvelle salle d’exposition aura lieu cet été. Pour en savoir plus sur les produits de Batimat et rester à l’affût des dernières nouveautés, rendez-vous au www.batimat.net.

 

Texte : Diane Stehle

Il a coiffé des célébrités du monde entier, de Claudia Schiffer à Renée Zellweger en passant par Hillary Clinton. Il a ouvert plusieurs salons luxueux en France et à New York et lancé une collection de soins pour les cheveux et le corps que l’on retrouve partout dans le monde. Cet homme, c’est Frédéric Fekkai, le plus new-yorkais des coiffeurs français. De passage à Montréal pour sa nouvelle collaboration avec le magasin Ogilvy Holt Renfrew, il nous a présenté sa gamme de produits Bastide, une marque créée il y a plus de trente ans, qu’il a rachetée avec sa femme en 2017.  

Votre gamme de produits Bastide est distribuée au Québec uniquement dans le nouvel espace beauté du magasin Ogilvy Holt Renfrew. Pourquoi?

Ogilvy Holt Renfrew est pour moi le plus beau magasin au Canada. Bastide est une marque de beauté de luxe. Je voulais donc m’associer avec un partenaire du même niveau.

Quelles sont les caractéristiques des produits Bastide?

La marque existe depuis plus de trente ans. Mais elle s’appelait auparavant « Côté Bastide ». Natif d’Aix-en-Provence, j’étais navré de voir que les marques qui représentaient la Provence étaient trop clichées. J’en ai donc inventé une qui célèbre le terroir et son savoir-faire. Mes produits sont modernes, sans risque pour la santé, faits à 98 % d’ingrédients naturels et non testés sur les animaux. Même les enfants peuvent les utiliser. Bastide est un hommage au mode de vie provençal, à ses couleurs, ses odeurs, ses paysages.

Vous travaillez uniquement avec des artisans de la région d’Aix-en-Provence…

Oui, avec les meilleurs. J’habite New York et chaque fois que je rentre en Provence, je suis étonné de voir que les gens prennent le temps de choisir avec soin chaque produit dont ils ont besoin. Ils achètent le pain chez le boulanger, la viande chez le boucher, les courgettes par-ci, les oranges par-là. Puis, ils repartent avec les meilleurs produits. C’est exactement ce que j’ai voulu faire avec Bastide. Que ce soit pour les savons, les bougies, les parfums ou les crèmes, je travaille avec les meilleurs artisans de chaque domaine.

Quels sont les produits vedettes de l’été?

Nous venons de sortir le parfum Verveine qui dégage une magnifique odeur de verveine de Provence. Nous allons aussi bientôt lancer deux soins du visage : un masque à l’argile et un sérum. Presque tous nos produits sont unisexes.

Le parfum Rose Olivier est l’un de vos produits phares. Racontez-nous son histoire.

Un jour, alors que j’étais à Grasse, en France, je suis tombé en admiration devant de magnifiques rosiers qui avaient grandi avec les oliviers. Les fleurs étaient sublimes. Mais j’avais un peu peur pour les oliviers. Le jardinier m’a alors rassuré en me disant que ces deux plantes vivaient une véritable histoire d’amour. Je trouvais cela tellement beau que j’ai voulu en capturer l’odeur dans un parfum. C’est ce qui a donné ce parfum de rose boisé.

Votre parcours est celui d’une réussite. Comment l’expliquez-vous?

J’exerce mon métier avec passion et avec cœur. Je me vois comme un artisan qui ne se lasse jamais d’apprendre. Je suis curieux de nature et je m’inspire de tout ce qui m’entoure. J’ai aussi choisi d’approcher mon métier d’une manière différente : au lieu de me concentrer uniquement sur la coiffure, je me suis intéressé à la beauté en général. J’ai cherché à savoir ce qui fait qu’une femme se sent belle. Plutôt que d’essayer de se changer, je crois qu’avec des rituels simples et authentiques, on peut cultiver la beauté et s’aimer comme on est.

 

www.bastide.com

 

Texte : Diane Stehle
Photos : © Alex Paillon

Du mercredi 25 au samedi 28 septembre 2019, la 29e édition du Monaco Yacht Show accueillera à nouveau les adeptes du yachting de partout à travers le monde. Festivités de gala, réunions d’affaires et événements privés se succéderont dans le cadre glamour de la Principauté de Monaco.

 

 

Organisé dans l’emblématique port Hercule en Principauté de Monaco, le Monaco Yacht Show (MYS) représente l’essence même du luxe. Chaque année, le MYS expose 125 superyachts exceptionnels construits par les plus grands chantiers navals au monde et accueille les acteurs majeurs du yachting. Une quarantaine de nouveaux lancements sont dévoilés en première mondiale lors de chaque édition, tandis que 580 sociétés exposantes et partenaires sont sur place.

 

Monaco reste la plus belle vitrine d’exposition pour les décisionnaires du marché, constructeurs et designers de superyachts réputés, manufactures de luxe et principales agences de courtage maritime. L’exposition accueille également les véhicules nautiques de dernière technologie et plusieurs constructeurs de voitures de luxe, d’hélicoptères et de jets privés.

 

Un rendez-vous à ne pas manquer!

 

Du 25 au 28 septembre 2019 au Port Hercule de Monaco

 

www.monacoyachtshow.com

 

Texte : Diane Stehle

Du Soubois au Flyjin en passant par le King Crab, Thomas H. fait danser les Montréalais dans les boîtes de nuit, événements et galas les plus branchés de la ville, au rythme de musiques endiablées. Cet été marquera un tournant dans sa carrière avec l’arrivée de Tommy La Croix †, un nouveau personnage auquel le DJ donnera naissance. Rencontre avec un homme passionné par son métier.

D’où vous est venue l’envie de devenir DJ?

Quand j’étais jeune, j’allais tous les étés à Mykonos. C’est là que j’ai découvert les boîtes de nuit et la house music. Les gens semblaient avoir tellement de plaisir que j’ai eu instantanément envie de faire partie de ce monde.

Dans quels lieux vous produisez-vous à Montréal?

Je joue beaucoup dans des restaurants qui se transforment en boîte de nuit. En tant que propriétaire associé du Soubois, j’y suis régulièrement. Mais je me produis aussi au Flyjin, au King Crab (le club du Makro) et dans les galas et événements importants de la ville.

Jouez-vous aussi à l’international?

Oui, notamment à Los Angeles, à Miami et en Europe. Je fais beaucoup d’événements privés à l’étranger, comme des mariages ou des anniversaires.

Quelle a été l’expérience la plus marquante de votre carrière?

En 2016, j’ai été invité au Burning Man. Plus de 70 000 personnes passionnées de musique et de danse se sont rassemblées dans le désert de Black Rock cette semaine-là. Ça a été une expérience incroyable. Je me souviens d’avoir regardé autour de moi, en plein milieu de ce désert embrasé… tous ces gens qui dansaient; c’était magique. J’avais le sentiment d’être le gars le plus chanceux au monde : j’avais le pouvoir de rassembler les gens au rythme de ma musique, de voyager et de rencontrer du monde grâce à mon métier. C’était un moment inoubliable. Je savais que j’avais trouvé ma voie.

Qu’est-ce qui rend votre style si unique?

Plusieurs facteurs, je crois. Tout d’abord, comme j’aime beaucoup de genres musicaux différents, ma musique est elle aussi un mélange de plein de choses. C’est une série de différents sons qui me fascinent. Aussi, je crois que je suis très à l’écoute de mon public. À chaque concert, je prends toujours le temps d’analyser mon environnement : la salle, le pouls de mon public, la lumière, l’ambiance… Tout ça a une influence sur la prestation que je vais donner et le style de musique que je vais jouer. Enfin, je suis toujours en train de danser quand je mixe! Impossible de m’arrêter. Je pense que les gens sentent que je suis avec eux dans la foule; ça m’aide à établir une connexion avec eux.

Quels sont vos projets à court terme?

Je suis content que vous me posiez la question! Plusieurs projets excitants sont à venir cet été. Le 14 juin, préparez-vous à rencontrer mon nouveau personnage, Tommy La Croix †. Il fera sa première prestation aux Soirées PY1, la nouvelle série d’événements multimédia de Guy Laliberté qui se déroulera dans la pyramide du Vieux-Port de Montréal. C’est un spectacle audiovisuel totalement immersif. Je lance également mon premier album en juin, juste à temps pour la Formula 1 Grand Prix du Canada. Ça fait un moment que j’y travaille et je suis très heureux de pouvoir enfin vous le faire découvrir.

Qui est Tommy La Croix †?

C’est une nouvelle facette de moi! Au cours des dernières années, j’ai accompli quelque chose d’extraordinaire avec Thomas H., mais j’avais envie d’ajouter un côté plus personnel à ma musique, d’explorer. C’est ce que représente Tommy La Croix †. Il est audacieux et aime prendre des risques. Il n’a pas peur de jouer des morceaux qui sortent de l’ordinaire. Avec ce personnage, j’ai envie de faire une musique moins commerciale, plus proche de qui je suis aujourd’hui. Je veux aller plus en profondeur et suivre tous ces sons qui me passionnent. Bien entendu, Thomas H. va continuer d’exister, mais Tommy La Croix † viendra offrir autre chose.

Vous avez aussi une passion pour l’immobilier. Comment se traduit-elle?

Je fais de la musique le soir, mais durant la journée, je consacre tout mon temps à l’immobilier, qui est ma deuxième passion. J’ai d’ailleurs fondé le Groupe THT, une firme d’investissement immobilier. Je voulais avoir la tranquillité d’esprit de toujours pouvoir vivre aisément, peu importe le chemin que prend ma musique; et c’est finalement devenu un énorme succès!

 

www.thomash.com

www.tommylacroix.ca

open.spotify.com/user/iamthomash

itunes.apple.com/profile/iamthomash

www.soundcloud.com/iamthomash

 

Texte : Diane Stehle

Photo : Patrizia Castiglione

Natif des îles de la Madeleine, Louis Boudreault a fait ses études à Paris à l’École du Louvre. Parue au début des années 90, sa série Les envois retrace la route des couleurs à la Renaissance. Plus tard, en 2003, Destinées se consacre aux portraits de personnalités lorsqu’elles étaient enfants. Aujourd’hui, les Fragments d’écriture, inspirés de citations d’écrivains, poètes et chanteurs illustres, témoignent d’un travail de recherche sur la mémoire et l’être humain à l’aide d’immenses toiles dont la beauté ne peut que nous émerveiller. Rencontre avec un homme passionnément épris de littérature, de poésie et de mots.

 

© Daniel Roussel

En février dernier, votre exposition, Fragments d’écriture, à l’Espace Musée Québecor, a eu un grand retentissement. Quelle a été votre démarche?

Fragments d’écriture fait suite à une série de 350 tableaux, Destinées, qui m’a occupé pendant 13 ans. Il s’agissait de réaliser le portrait de personnages illustres qui ont marqué le siècle (de Gandhi à Simone de Beauvoir, en passant par Albert Camus), en les portraiturant lorsqu’ils étaient enfants. Avec Fragments d’écriture, je veux rendre hommage aux phrases qui ont traversé et embelli l’Histoire. Le fil directeur est donc évident entre les deux. Ma série précédente, Les envois, qui a duré dix ans, relatait quant à elle l’histoire de la couleur et de son voyagement au 16e siècle, de l’Orient vers l’Occident.

Parlez-nous des techniques employées pour Fragments d’écriture.

Chacune des lettres composant le tableau est d’abord dessinée au crayon de mine, de sépia ou de couleur comme je le ferais avec un portrait. Ensuite, beaucoup de ces lettres sont brodées. Le choix des fils de couleur est, à cette étape, primordial. C’est cette sélection qui donnera au tableau sa personnalité profonde. Certains tableaux demandent plus de 150 heures de broderie. J’ai des assistants pour m’aider, heureusement. À titre d’exemple, Je n’ai jamais voyagé vers d’autres pays que toi mon pays de Gaston Miron mesure 19 pieds et a demandé trois mois de travail.

Pourquoi vous êtes-vous intéressé aux mots? Quelle importance ont-ils dans votre vie?

Je suis un grand lecteur et un passionné de littérature. Quand je rentre aux Îles de la Madeleine l’été, j’amène avec moi des caisses de livres et je passe mon temps à bouquiner pendant trois mois. Tout comme les portraits, les phrases des grands écrivains, qui tiennent souvent en trois mots, les définissent parfaitement. Il m’arrive au demeurant d’accompagner certains fragments d’écriture du portrait d’enfance de son auteur. Ce fut le cas de Kerouac : « Tout est en désordre. Les cheveux, les mots, la vie, le lit, le cœur ». Il y a une telle filiation entre les deux.

Pourquoi choisir de travailler sur des séries plutôt que sur des thématiques différentes chaque année?

Trouver un concept qui vous passionne et qui fonctionne intellectuellement et esthétiquement avec ce que vous voulez dire est très difficile. Les Fragments d’écriture m’ont demandé un an de recherche. La plupart des peintres ne font qu’un seul tableau dans leur vie. Je veux dire par là que des centaines d’œuvres ne sont qu’une variante d’une seule et même œuvre. Pensez à Matisse ou à Cézanne. Mes séries pourraient durer encore plus longtemps. J’ai travaillé sur Destinées pendant 13 ans et, pourtant, je n’ai qu’effleuré le sujet. J’ai représenté surtout l’univers francophone, mais j’ai fait le portrait de seulement trois Chinois et d’un seul Russe. Pour Fragments d’écriture, il reste tellement à dire. Ce serait un massacre que de passer à travers un sujet si important en quelques mois!

 

Fragments d’écriture, Jack Kerouac © Daniel Roussel

 

Portrait de Jack Kerouac © Daniel Roussel

La série des Fragments d’écriture va donc continuer?

Oui. Cet hiver, j’exposerai à Paris des tableaux axés sur des textes contenant tous le mot « Paris ». Barbara, Hemingway et Flaubert en feront partie. J’aimerais aussi faire un jour une exposition entièrement consacrée aux textes de Prévert, d’Aragon et d’Éluard. Je souhaite travailler sur les Fragments d’écriture encore longtemps.

Cette perspective est plutôt encourageante.

Oui! Quand je me lève le matin, je n’ai que l’embarras du choix!

Les Envois © Daniel Roussel

 

Destinées, Picasso © Daniel Roussel

Vos tableaux évoquent l’enfance, la poésie, la poésie de l’enfance. Ces thèmes vous sont-ils chers?

En fait, ce sont souvent les écrivains qui parlent de l’enfance. Marguerite Duras en est un bon exemple avec ces mots : « Il reste toujours quelque chose de l’enfance, toujours. » Bien sûr, quand j’ai fait la série Destinées, j’ai travaillé sur la mémoire et sur l’humain. Il fallait donc commencer au début, c’est-à-dire à l’enfance. Mais mon travail sur la couleur avec la série Les envois n’abordait pas ce thème. Parfois, ce sont aussi les gens qui interprètent à leur manière les phrases de mes tableaux. Par exemple, ces mots de Jules Renard : « Un papillon, c’est un mot d’amour plié en deux. » Au départ, l’auteur l’avait écrit pour la femme qu’il aimait, pas pour un enfant. Mais le papillon évoque l’enfance.

Quelles sont vos influences picturales?

J’aime énormément le dessin. J’ai fait l’École du Louvre et Venise est mon troisième chez moi. La Renaissance italienne, le 15e et le 16e siècle, Leonard de Vinci, les Florentins ainsi que les dessins de Daumier et de Seurat me touchent énormément. En fait, j’aime la fragilité du crayon.

Vous habitez aux Îles de la Madeleine. Ce lieu est-il une source d’inspiration pour vous?

J’y suis né et j’y puise encore une grande force créative. J’y reviens trois mois par an. J’attends l’été comme le messie. C’est une terre de ressourcement et c’est là-bas que j’ai le temps de lire. Entre les séries, je m’amuse à dessiner la plage, les moutons et les oies, les herbes et les fleurs des champs.

 

www.louisboudreault.ca

 

Texte : Diane Stehle

Bien sûr, Montréal regorge de terrasses de cafés, de bars et de restaurants où prendre un verre l’été. Mais avez-vous pensé à vous rendre dans un bar ou sur la terrasse d’un hôtel? Qu’ils présentent une ambiance chic et décontractée ou une atmosphère feutrée, de nombreux établissements luxueux sont ouverts au public. Voici la sélection de LUXE.

 

Hôtel William Gray

Ce charmant hôtel du Vieux-Montréal dispose d’une splendide terrasse avec une vue imprenable sur le quartier historique. Combinant judicieusement un design moderne à une architecture historique, il a été soigneusement aménagé et décoré avec des œuvres d’art locales et du mobilier contemporain. Il offre une riche carte de cocktails rafraîchissants et de vins estivaux.

www.hotelwilliamgray.com

 

Fairmont Le Reine Elizabeth – Bar Nacarat

Situé au sein de l’hôtel Fairmont Le Reine Elizabeth, le bar Nacarat est le lieu idéal pour démarrer une soirée entre amis ou entre collègues. Durant la saison estivale, cet endroit est l’hôte d’une variété d’événements et de festivités, dont des soirées animées par des DJ de renom. Derrière le comptoir, les artistes du bar maîtrisent les liquides comme le font les chefs avec les aliments. La carte propose des cocktails combinant des notes acidulées et épicées. N’hésitez pas à demander conseil à l’équipe de mixologues. Elle saura vous aiguiller à merveille pour vous faire vivre une expérience de dégustation unique!

www.barnacarat.com

 

 

Sofitel Montréal Le Carré Doré – Restaurant Le Renoir

Niché au cœur du Mille carré doré, Le Renoir est le restaurant-bar du Sofitel Montréal. À l’extérieur, il dispose d’une belle terrasse surplombant la rue Sherbrooke où il est très agréable de faire une pause entre amis, de se détendre après une journée de travail ou de savourer un repas léger. À l’intérieur, l’ambiance est décontractée et la cuisine délicieuse. Pour faire plaisir à vos papilles gustatives, essayez les plats de style tapas, accompagnés d’une boisson ou d’un cocktail bien frais! À noter que le restaurant Renoir a reçu deux « Toques » dans la première édition du prestigieux guide gastronomique français Gault & Millau à Montréal, et la meilleure note parmi tous les restaurants d’hôtel à Montréal.

www.restaurant-renoir.com

 

 

Four Seasons Hôtel Montréal

Le Four Seasons Hôtel Montréal a récemment ouvert ses portes en plein cœur du Mille carré doré, pour accueillir la clientèle locale et internationale dans une série d’espaces somptueux à aires ouvertes. Baptisé le « Carré social » et situé au troisième étage de l’hôtel, ce lieu comprend une réception, le restaurant Marcus et sa terrasse, ainsi que deux bars. Dîners, 5 à 7, rencontres d’affaires, verres entre amis ou en amoureux : le lieu est idéal pour toutes les occasions. Comme leurs noms l’indiquent, le Daybar et le Nightbar accueillent les visiteurs à différents moments de la journée. Mais quelle que soit l’heure, vous vous délecterez de bouchées savoureuses concoctées par le renommé chef Marcus Samuelsson. Côté boissons, une sélection de bières locales ainsi que des cocktails exclusifs sauront vous rafraîchir. Cet été, la vaste terrasse du restaurant Marcus risque d’être l’adresse la plus convoitée de la ville. D’autant qu’à la tombée de la nuit, le lounge et le bar accueilleront des musiciens ou des DJ soigneusement sélectionnés. Tenez-vous-le pour dit!

www.fourseasons.com

 

 

Ritz-Carlton Montréal

Véritable institution du luxe à Montréal depuis 1912, le Ritz-Carlton Montréal offre une expérience inégalable. Seul hôtel au Québec à posséder les prestigieux Cinq Diamants, l’établissement dispose de son propre restaurant, la Maison Boulud. Ce luxueux restaurant-bar propose une cuisine française des plus fines. En plus de la cave à vins qui recèle les meilleurs crus en ville, vous pourrez profiter de son bar à champagne, le bar Dom Pérignon, dans une ambiance chic et décontractée.

www.ritzcarlton.com

 

© Ritz-Carlton Montréal

 

Le Mount Stephen – Bar George

Rapidement devenu un lieu incontournable de la ville, le Bar George de l’hôtel Le Mount Stephen est un véritable lieu de rencontres et de partage, dans un cadre luxueux et authentique. Pour l’histoire, l’endroit était à l’origine la résidence de Sir George Stephen, un riche magnat des affaires qui a été aux commandes de la Banque de Montréal et du chemin de fer du Canadien Pacifique. La carte y est aussi savoureuse qu’originale, et vous serez certainement emballé par la cuisine exquise du chef Kevin Ramasawmy, mais aussi par les délicieux cocktails de l’équipe de mixologues!

www.bargeorge.ca

 

 

Texte : Alexandre L’Hour

La Galerie Division, en collaboration avec la Daniel Faria Gallery, est fière de présenter pour la première fois une exposition solo de l’artiste canadien Douglas Coupland. Reconnu autant pour ses œuvres littéraires que pour sa pratique en arts visuels, Coupland se présente tel un observateur de sa contemporanéité, explicitant ce qui l’entoure par une variété de médiums qui deviennent autant de points d’entrée pour se questionner sur la condition humaine au 21e siècle.

 

Cette exposition de Coupland est divisée en trois sections qui s’agglomèrent chacune autour d’une tradition artistique: le ready-made, le portrait et le paysage. Le premier corpus d’œuvres inclut des matériaux ayant un effet néfaste sur notre environnement et qui ont été trouvés sur les berges de la Colombie-Britannique à la suite du tsunami au Japon en 2011. Formées, soutenues et protégées par le plastique, les œuvres de la série Tsunami étalent l’omniprésence de ce matériau qui fascine par sa polyvalence et dérange par sa résistance.

 

En avant : Pacific Trash Gyre No.28, 2016 Globe usiné, acier, peinture latex – En arrière-plan, de gauche à droite : Electric Harris Emerald Lake #2, 2019. Impression sur film Duratrans (Kodak) rétroéclairée par DEL –  Electric Harris Mount Robson, 2019. Impression sur film Duratrans (Kodak) rétroéclairée par DEL

 

Lego Self Portraits questionne notre identité à l’ère de la surinformation accompagnant la surconsommation. Où se situer dans cette nouvelle et toujours grandissante accumulation de données? Ces colonnes de blocs LEGO incarnent ces amoncellements d’informations devenus portraits de nous, mais dans lesquels il est difficile de nous reconnaître. À l’ère de l’égoportrait, des avatars et de la manipulation de notre image supra médiatisée, le concept du portrait résonne maintenant avec une nostalgie de notre présent.

 

En avant : Tsunami Chest, 2014. Contreplaqué, acier, débris de tsunami japonais récupérés sur les plages de la côte nord de Haida Gwaii – En arrière-plan : Lego Self Portrait No.4, 2019. Briques de LEGO et Plexiglas

 

Electric Four Seasons Suite: Winter, Spring, Summer and Fall, 2019. Impression sur film Duratrans (Kodak) rétroéclairée par DEL

 

The Brain, 2019. Installation de matériaux divers et ready-made

 

La dernière section est centrée sur le paysage, thématique phare de l’histoire de l’art canadien, notamment mise de l’avant par le fameux Groupe des Sept qui a cherché à s’approprier le territoire canadien par le biais de sa représentation. La transformation de ces panoramas en boîtes lumineuses traduit l’impulsion technologique occasionnée par l’immensité du pays pour connecter ensemble une population dispersée. La spatialité, caractéristique principale de l’œuvre d’art visuelle selon Coupland, prend tout son sens dans ces œuvres également marquées par un éclatement de couleurs.

 

Tidewater, 2018. Débris d’eau de mer recueillis au Nord de la Colombie-Britannique, environ 20 % de débris de tsunami et peinture latex

 

 

Douglas Coupland est diplômé du Emily Carr Institute of Art and Design (Vancouver), du Hokkaido College of Art and Design (Sapporo, Japon) et du Instituto Europeo di Design (Milan, Italie). La première rétrospective majeure de l’artiste, everywhere is anywhere is anything is everything, a eu lieu à la Vancouver Art Gallery en 2014. Les œuvres de Coupland ont été incluses dans plusieurs expositions de groupe et font partie de nombreuses collections. Douglas Coupland est officier de l’ordre du Canada depuis 2014.

 

 

En avant : Global Warming, 2014. Acrylique sur globe – Au milieu : Pessimism 8, 2014. Acrylique sur globe – En arrière-plan : Freon Wunderkammer, 2018. Bombe aérosol pré-datant le code-barre, bois, plexiglas

 

The Brain, 2019. Installation de matériaux divers et ready-made

 

À gauche : Electric Four Seasons Suite: Winter, Spring, Summer and Fall, 2019. Impression sur film Duratrans (Kodak) rétroéclairée par DEL – À droite : Electric Harris Lake Superior, 2019. Impression sur film Duratrans (Kodak) rétroéclairée par DEL

 

www.galeriedivision.com

 

Texte : Sophie Pouliot

Couverture : En avant, de gauche à droite : Pacific Trash Gyre No.28, 2016 Globe usiné, acier, peinture latex – Pacific Trash Gyre No.24, 2016 Globe usiné, acier, peinture latex – Global Warming, 2014 Acrylique sur globe – Pessimism 8, 2014. Acrylique sur globe – En arrière-plan : The Palindromic Four Seasons, 2017 Acrylique sur toile